Sans De Gaulle, nous serions depuis longtemps plus américanisés qu'aujourd'hui.Bardamu a écrit : 23 juin 2021, 15:07Il n'a pas travaillé avec la SFIO le CNR etc. ces gens et organisations l'ont suivi. La nuance est d'importance.Boulegan a écrit : 23 juin 2021, 14:52Qu'il a travaillé avec le SFIO, le PCF, qu'il a participé au CNR, qu'il a créé (lui et son gouvernement) la Sécurité Sociale en 45, c'est factuel, vérifie.Bardamu a écrit : 23 juin 2021, 14:23 En revanche, ce que tu écris est une vision du Gaullisme. Une vision très déformée du réel. Rien de ce que tu dis n'est étayé par le moindre fait ou discours du Général.
Je m'en doutais un peu en lisant entre tes lignes dans ton post précédent mais je vois sur quel terrain tu veux aller...Et ça se conçoit, justement parce que le Gaullisme n'était surtout pas une doctrine mais un engagement pour la France.
De Gaulle se moquait du parcours de celui qui le rejoignait. En 1940 il a accueilli à bras ouvert les nationalistes, militaires et royalistes (dont on ne rappellera jamais assez qu'ils étaient les premiers résistants), puis les socialistes et à partir de l'été 41, les Communistes (avant ils n'avaient pas reçu l'ordre de Moscou pour résister).
En 1947 quand il crée le RPF, c'est surtout pour la France et en s'affranchissant des lignes partisanes... En 1969 il lance son référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat, il a initié la participation des salariés.
Ce n'est pas une réforme de Droite mais ce n'est pas non plus une réforme de Gauche, comme tu le dis.
Du coup certains se sont fait appeler Gaulliste de gauche...
De Gaulle s'en foutait des étiquettes, mais il n'aurait jamais transigé sur la France, son indépendance et son honneur...
Je le répète, et ça c'est incontestable, il est impossible d'être Gaulliste sans exiger l'Indépendance Nationale. Le nationalisme est consubstantiel au Gaullisme...![]()
Et je ne veux aller nulle part, c'est une réalité, De Gaulle avait la patrie chevillée au corps et c'est d'ailleurs ce qui lui a donné la force de résister, à la défaite d'abord, puis à l'adversité de Churchill, et dans une plus grande mesure de Roosevelt...
Ne pas oublier que pour la libération de Paris, De Gaulle était mis à l'écart par Churchill et Roosevelt et que seul contre tous, il a eu les corones de taper du poing sur la table.
Rien de comparable à Macron à genoux devant Merkel et l'Europe
De Gaulle, le dernier véritable Républicain totalement désintéressé à titre personnel, Européen mais Français avant tout.