felipe a écrit : 11 mai 2021, 07:48
Silver0l a écrit : 10 mai 2021, 17:09
Ceux que tu ne veux pas capter, c'est que même si tu es jeune et en pleine santé, tu as beaucoup plus de chance de mourir du COVID que de l'effet secondaire d'un vaccin.
Tu pars du principe que certains "n'ont aucun risque face à la maladie", mais ça n'existe pas, tout le monde est à risque, plus ou moins fort.
C'est vrai que si tu as 20 ans le risque de mourir du COVID est extrêmement faible, mais il est quand même beaucoup plus fort que celui de mourir du vaccin, même de l'AZ.
Voir par exemple ce schéma:

(
https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/ ... 31030.html)
Quand il y a beaucoup d'infections (ce qui est toujours le cas en France vu le taux d'incidence) un jeune de 20-29 ans a 7 fois plus de chances d'être admis en réanimation à cause du COVID que d'être victime d'un effet secondaire sévère de l'AZ. Pour les décès, la bascule se fait à 30 ans.
Et si tu prends un Pfizer ou un Moderna, l'écart est encore bien plus important en faveur de la vaccination!
Et plus tu vieillis, plus l'écart de probabilité augmente en faveur de la vaccination!
Donc bien sûr, on se vaccine par civisme, pour les autres, pour éviter la propagation du virus, la multiplication des variants et se débarrasser enfin de cette cochonnerie, mais même d'un point de vue purement égoïste et individuel, il vaut mieux se faire vacciner, quel que soit son âge, quel que soit le vaccin et quelque soit son état de santé.
Je ne m'étonne même plus de la malhonnête intellectuelle de certains içi :
L'article comporte 3 schémas, et Silver met en référence celui qui va le plus dans le sens de sa démonstration et passe sous silence celui qui contredit sa thèse.
Donc du coup, l'hônneté intellectuelle me pousse à mettre le schéma du 3è scénario, qui est défavorable pour les 20-29 ans :
Le rapport bénéfice/risque du vaccin dépend du risque d'exposition, qui est lui-même proportionnel au taux d'incidence. Plus le taux d'incidence est élevé, plus le ratio bénéfice/risque de la vaccination est élevé (on comprend bien à l'extrême que s'il n'y a aucune maladie, taux d'incidence à 0, il n'y a aucun bénéfice à se faire vacciner). Comme le faisait remarquer triplette, j'ai bien précisé dans mon post "Quand il y a beaucoup d'infections (ce qui est toujours le cas en France vu le taux d'incidence)...". Un rapport bénéfice/risque ne peut s'évaluer que pour un taux d'incidence donné.
Le tableau que que j'ai donné correspond à un taux d'incidence de 200 pour 100 000, qui est un taux que nous venons tout juste de franchir à la baisse grâce aux mesures prises et à la vaccination. On est à 199 aujourd'hui, on était à 400 il y a 1 mois:
https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... 16363.html
Le tableau que tu cites en disant que je suis de mauvais foi n'est absolument pas pertinent pour juger du rapport bénéfice / risque en France, puisqu'il suppose un risque d'exposition faible avec un taux d'incidence de 20 pour 100 000, qui est
très très loin de ce qui est observé chez nous.
Je ne sais pas si c'est par négligence coupable ou par malhonnêteté intellectuelle, mais en tout cas ta critique est complètement hors de propos.