Non, le forcing c'est aussi exercer une pression sur quelqu'un pour qu'il fasse quelque chose qu'il ne doit pas faire (et pas seulement qu'il ne veut pas faire).Silver0l a écrit : 30 avr. 2021, 08:20
Non. Forcing, ça veut dire que tu exerces une pression morale pour faire faire à quelqu'un quelque chose qu'il ne veut pas faire.
Je sais, c'est très très dur à admettre pour vous, mais SI, c'est bien une sorte de forcing que vous avez exercé sur votre médecin puisque vous l'avez sollicité pour obtenir quelque chose auquel vous n'aviez pas droit.
Après, le débat c'est plutôt l'intensité du forcing.
A priori, de ce que vous racontez, vous n'avez pas eu besoin d'exercer un gros forcing.
Vous changez votre version???Silver0l a écrit : 30 avr. 2021, 08:20 Dans mon cas, et celui de bien d'autres, au contraire, mon médecin était soulagé, il m'a dit que ça tombait bien que je lui ai fait connaître que j'étais volontaire, car ça lui évitait de jeter une dose d'AZ, vaccin pour lequel il avait eu de nombreux désistements.
Vous aviez raconté que votre médecin, par paresse, n'avez absolument pas géré sa liste d'attente. il inscrivait sur sa liste d'attente des gens éligibles et non éligibles et prenait sa liste au fil de l'eau.
Au vu de ce que vous aviez raconté, vous n'avez absolument aucune certitue que :
1 : votre dose allait être jeté
2 : qu'il n'y avait pas quelqu'un de plus prioritaire que vous un peu plus bas dans la liste de votre toubib.
Donc, NON, vous n'avez pas bénéficié d'une dose qui allait être jetée (sauf à ce que vous vous soyez fait vacciné à 21h à la fermeture du cabinet médical).
Vous avez bénéficié de la paresse de votre médecin qui est allé au plus simple pour lui.
Je sais, là aussi, c'est extrêmement dur d'ouvrir les yeux et je ne pense pas que vous soyez capable de prendre du recul sur le mode de fonctionnement.
Tu m'étonnes qu'il était content.Silver0l a écrit : 30 avr. 2021, 08:20 Il était content que je lui rende ce service, il n'y a eu strictement aucune pression ou contrainte de ma part, j'ai juste dit que j'étais volontaire au cas où...

il s'est pas fait chié à s'organiser, a empoché l'argent et a fait plaisir à son client, euh patient, silver.
Là, c'est juste pour le plaisir de contredire et d'écrire non ?Silver0l a écrit : 30 avr. 2021, 08:20 Non, si on n'est pas spécialement à risque comme moi, on se fait vacciner pour arrêter cette cochonnerie et retrouver une vie normale, pour arrêter la propagation de l'épidémie
Parce qu'on dit la même chose en fait...
Tout à fait.Silver0l a écrit : 30 avr. 2021, 08:20 Après, c'est très bien que le médecin ait une certaine marge de liberté. Tout d'abord, la frontière dans les comorbidités est assez floue, chacune d'entre elle pouvant être plus ou moins prononcée, avec toujours des zones grises.
Et puis parfois, il faut savoir s'adapter. Supposons qu'il y ait une limite à 55 ans, est-ce qu'il vaut mieux passer 1h au tél à essayer de convaincre un gars de 55 qui est complètement antivax, et qui va reprocher au vaccin tout ce qui va lui arriver dans les 10 ans qui viennent, voir psychosomatiser suite au vaccin, ou le même qui a 54 ans, en détresse morale, qui est angoissé parce qu'il n'est pas vacciné, qui est prêt à sauter sur son vélo dans les 5 minutes pour se faire vacciner?
Qui est mieux placé que le médecin traitant pour juger de la priorité de la vaccination? Certaines raisons que tu donnes ("mieux vaut lui injecter une dose que de le mettre sous anxiolitique", "il peut avoir d'autres problématiques connus du médecin mais qui ne rentrent pas dans les grilles officielles" me semblent tout à fait légitimes pour déroger un peu aux stratégies vaccinales. C'est comme pour l'AZ pour les moins de 55: c'est pas recommandé, mais le médecin a la liberté de prescription, il peut y déroger s'il estime que le cas le justifie, et c'est très bien comme ça.
On ne peut pas tout mettre dans des décrets, des règles et des lois, il faut prendre en compte la réalité du terrain, la réalité individuelle, et personne n'est mieux placé que le médecin pour ça.
Il y a la règle, et l'application de la règle, et les gens sur le terrain (médecins, policiers...) ont toujours une marge d'appréciation pour prendre en compte la complexité du réel et la multiplicité des cas individuels sur le terrain. Le tout est que ce soit fait de façon éthique, en leur âme et conscience.
J'ai listé, de manière non exhaustive, les "motivations" d'un médecin à injecter une dose à une personne non éligible.
Je me suis bien gardé d'émettre un jugement sur le fait que ces motivations soient légitimes ou non.
Certaines le sont, d'autres non.
je m'interroge d'ailleurs beaucoup plus sur le caractère légitime et légal du calendrier vaccinal. Je n'ai d'ailleurs trouvé aucun texte officiel qui fixe ledit calendrier.