jul56 a écrit : 20 mars 2021, 06:24
kestrel a écrit : 20 mars 2021, 00:28
Honnêtement, en dehors de toute considération politique, tu trouves ça normal:
- Paris se vide grace aux dernières annonces de confinement (j'ai mis grace c'est mon côté ironique, mais pour toi je peux mettre à cause, même si la forme est différente, le fond reste le même)
Quelque chose me dit que ce virus n'est pas non plus resté confiné à Paris, d'autant qu'il a trouvé un moyen de traverser l'hexagone gratuitement et incognito, malin le type!
Et bah ca fait longtemps que j’étais pas venu sur le fil et ca s’écharpe toujours autant
C’est assez normal en effet que les etudiants sur Paris venant de province rentrent chez eux dès maintenant car dans un mois les cours seront de toute facon fini.
Pareil, les jeunes actifs provinciaux qui bossent sur Paris et vivent dans 15 m2, et oui, je les comprends ils préfèrent rentrer chez papa/maman teletravailler !
Perso, je n’ai pas vu un seul exemple hier de famille avec enfants scolarisés car les enfants ont classes.
Dire Paris se vide, c’est journalistique.
Tous les vendredis soir, les trains pour bretagne et l’ouest sont déjà pleins en temps normal. Je parle pas des autres regions car je ne connais pas.
Au passage je me permets de vous rappeler quand vous “gueuliez” car on n’avait pas le droit de sortir de chez soi ni bouger. Faudrait savoir
Je viens d'aller faire mon petit footing à Saint Jean de luz, c'est fou le nombre d'étudiants fortunés qui y ont des maisons secondaires.
Et puis, mon fils est gendarme sur un peloton autoroutier, par acquit de conscience, je lui ai posé la question, et il est bien loin de me dire qu'il n'y avait que des étudiants ou des jeunes couples.
Une fois qu'on a dit ça, on a pas dit grand chose.
Je parlais d'un point de vue de la propagation de l'épidemie, il n'est pas normal d'avoir laissé partir autant de gens alors même qu'ils auraient dus être confinés, parce que sur ce coup tu ne gères plus.
On peut comprendre et tu as raison, je comprends, mais on peut également ne pas trouver ça acceptable dans de telles circonstances.
Ne pas oublier qu'il y a 1 an, plus d'un million de francilien avaient quitté la capitale lors du premier confinement, ce n'est pas simplement journalistique.
Le 18 mars 2021 à 22h16, modifié le 18 mars 2021 à 22h35
Un an après le premier confinement, l’exil des Franciliens se répète. C’est la ruée vers l’Ouest : jeudi soir, après les annonces de confinement de seize départements, dont ceux de l’Ile-de-France, il était quasiment impossible de réserver un billet de train sur le site de la SNCF en direction du Pays basque ou de la Bretagne pour le lendemain, à moins de voyager en première classe et de payer un tarif exorbitant.
Ce vendredi matin, l’entreprise explique ainsi avoir constaté près de deux fois plus de réservations (73 000 voyages vendus) par rapport à la veille et neuf fois plus d’annulations. « Pour les départs ce week-end, nous enregistrons
+ 20 % de réservations dans les trains », explique encore la SNCF, qui précise aussi que les destinations les plus recherchées au départ de Paris « sont les mêmes que d’habitude : Bordeaux, Lyon, Marseille, Rennes, Nantes ».
À destination de Biarritz ou de Vannes par exemple, le seul train encore disponible ce jeudi soir était un Ouigo au départ de Massy (Essonne), avec une correspondance. A un tarif abordable toutefois. En revanche, depuis la capitale, il était impossible de partir à Saint-Malo pour moins de 138 euros, à Quimper pour moins de 113 euros (avec un trajet de plus de 6 heures), ou à Saint-Jean-de-Luz pour moins de 146 euros.