Tu parles de quel peuple ?
Celui qui accepte sans broncher un couvre-feu inique, sans se révolter et qui serait (à 78 %) ok pour un reconfinement ?
Tu parles de quel peuple ?
Je crains que tu aies raison...Bardamu a écrit : ↑20 oct. 2020 14:48Là par contre t'as tout faux.Boulegan a écrit : ↑20 oct. 2020 14:12 C'est pas du tout un "caillou dans la chaussure", au contraire, ça va permettre à Macron de ratisser large sur les créneaux du RN et de LR sur la question (et le problème) de l'Islam radical. Attends-toi aux grosses ficelles et aux punchlines qu'on entend depuis trente ans sur l'immigration qui n'ont jamais rien solutionné, au contraire. Pas plus tard que ce midi, je lisais une dépêche du Monde où Darmanin explique "plus aucun islamiste ne dormira tranquille en France". Putain, suis sûr qu'ils tremblent les mecs depuis
Et au second tour des Présidentielles, on aura un duel Macron-Le Pen (Marion ou Marine).
C'est tout bénéf crois-moi
Macron est débordé, le monde réel lui arrive en pleine gueule et il est débordé... Le peuple n'est plus dupe des slogans débiles sur le "vivre-ensemble"
Et surtout, la dette publique sera un énorme argument pour mener les réformes libérales dont rêve Macron. Suppressions de fonctionnaires, privatisations, réforme des retraites, assouplissement du code du travail etc etc... le jour où les taux d'intérêt remontent, on aura le droit à tout ça.Boulegan a écrit : ↑20 oct. 2020 13:51Bien sûr que ça tient et plomber l'économie, c'est l'unique but - qu'il n'avouera jamais - de ce gouvernement.
Tu ne l'entends pas la petite musique des banques et du MEDEF en bruit de fond ?
Tu n'entends pas les centaines de milliards que les banques vont prêter aux entreprises, à l’État, aux entrepreneurs exsangues ?
Tu n'entends pas les vagues de licenciements souhaités depuis tant d'années par le patronat qui va enfin frapper aveuglement les cadres et les salariés non qualifiés, sous couvert de Covid19 ?
Tu n'entends pas la petite musique sur le télétravail que joue le MEDEF depuis le début pour accomplir son rêve ultime : plus de salariés, que des prestataires payés à la mission = zéro charge = encore plus de bénéfices.
Tu ne sens pas le souffle des banques, celui des grands groupes immobiliers, de la restauration, des assurances et d'autres encore qui vont racheter pour une poignée de figues les derniers biens des petits entrepreneurs surendettés ? Tu ne me crois pas ? Ça fait trente ans que les agriculteurs vivent cette situation à tel point qu'un agriculteur se suicide chaque jour en France.
Tu ne palpes pas les 245 milliards de dollars que les 25 milliardaires les plus puissants du monde ont accumulé entre la mi-mars et la mi-mai ?
Ah bah oui, tu n'entends pas parce qu'il n'y a plus de bruit à partir de 21 h...
... mais il n'y aura même plus besoin de réformes, ça se fera de facto.Z_orglub a écrit : ↑20 oct. 2020 15:00 Et surtout, la dette publique sera un énorme argument pour mener les réformes libérales dont rêve Macron. Suppressions de fonctionnaires, privatisations, réforme des retraites, assouplissement du code du travail etc etc... le jour où les taux d'intérêt remontent, on aura le droit à tout ça.
Franchement c'est terriblement cynique de penser que le souhait des patrons est de pouvoir licencier, tu n'as pas du en croiser beaucoup qui essaient de renverser des montagnes et de tout faire pour sauver les emplois, envers et contre tous les vents contraires (pandémie, fiscalité, réglementation)...C'est un peu triste de ne voir le patronat que sous ce seul angle.Z_orglub a écrit : ↑20 oct. 2020 15:00Et surtout, la dette publique sera un énorme argument pour mener les réformes libérales dont rêve Macron. Suppressions de fonctionnaires, privatisations, réforme des retraites, assouplissement du code du travail etc etc... le jour où les taux d'intérêt remontent, on aura le droit à tout ça.Boulegan a écrit : ↑20 oct. 2020 13:51Bien sûr que ça tient et plomber l'économie, c'est l'unique but - qu'il n'avouera jamais - de ce gouvernement.
Tu ne l'entends pas la petite musique des banques et du MEDEF en bruit de fond ?
Tu n'entends pas les centaines de milliards que les banques vont prêter aux entreprises, à l’État, aux entrepreneurs exsangues ?
Tu n'entends pas les vagues de licenciements souhaités depuis tant d'années par le patronat qui va enfin frapper aveuglement les cadres et les salariés non qualifiés, sous couvert de Covid19 ?
Tu n'entends pas la petite musique sur le télétravail que joue le MEDEF depuis le début pour accomplir son rêve ultime : plus de salariés, que des prestataires payés à la mission = zéro charge = encore plus de bénéfices.
Tu ne sens pas le souffle des banques, celui des grands groupes immobiliers, de la restauration, des assurances et d'autres encore qui vont racheter pour une poignée de figues les derniers biens des petits entrepreneurs surendettés ? Tu ne me crois pas ? Ça fait trente ans que les agriculteurs vivent cette situation à tel point qu'un agriculteur se suicide chaque jour en France.
Tu ne palpes pas les 245 milliards de dollars que les 25 milliardaires les plus puissants du monde ont accumulé entre la mi-mars et la mi-mai ?
Ah bah oui, tu n'entends pas parce qu'il n'y a plus de bruit à partir de 21 h...
Le but d'une entreprise c'est le profit. L'emploi c'est un juste moyen, ce n'est pas une fin en soi. Par ailleurs, le medef aimerait profiter de la situation pour revenir sur des acquis sociaux, ils ne s'en cachent pas.Blueboy a écrit : ↑20 oct. 2020 15:35 Franchement c'est terriblement cynique de penser que le souhait des patrons est de pouvoir licencier, tu n'as pas du en croiser beaucoup qui essaient de renverser des montagnes et de tout faire pour sauver les emplois, envers et contre tous les vents contraires (pandémie, fiscalité, réglementation)...C'est un peu triste de ne voir le patronat que sous ce seul angle.
https://www.ladepeche.fr/2020/04/12/fau ... 843604.phpSelon le patron des patrons, "il faudra bien se poser la question tôt ou tard du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire"
Il sera bien obligé de mener des réformes. Du jour au lendemain, les taux d'intérêt sur la dette peuvent exploser, on sera contraint de couper les dépenses publiques, privatiser les biens publics etc... Rien ni personne ne pourra l'empêcher. Voir ce qui est arrivé en Grèce par exemple. Aujourd'hui, Macron nous fait croire que l'argent tombe du ciel, mais quand l'épidémie de Covid sera passée, le discours va changer.Quant aux réformes, mais enfin c'est bien le contraire qui attend Macron : impossibilité totale de mener la moindre réforme désormais alors que l'on a laissé penser qu'on a trouvé la recette de l'argent magique...
Boulegan ne parle pas des patrons de PME, ni d’artisans, il parle des grands groupes, qui eux n’ont que faire de leurs salariés.Blueboy a écrit : ↑20 oct. 2020 15:35Franchement c'est terriblement cynique de penser que le souhait des patrons est de pouvoir licencier, tu n'as pas du en croiser beaucoup qui essaient de renverser des montagnes et de tout faire pour sauver les emplois, envers et contre tous les vents contraires (pandémie, fiscalité, réglementation)...C'est un peu triste de ne voir le patronat que sous ce seul angle.Z_orglub a écrit : ↑20 oct. 2020 15:00Et surtout, la dette publique sera un énorme argument pour mener les réformes libérales dont rêve Macron. Suppressions de fonctionnaires, privatisations, réforme des retraites, assouplissement du code du travail etc etc... le jour où les taux d'intérêt remontent, on aura le droit à tout ça.Boulegan a écrit : ↑20 oct. 2020 13:51
Bien sûr que ça tient et plomber l'économie, c'est l'unique but - qu'il n'avouera jamais - de ce gouvernement.
Tu ne l'entends pas la petite musique des banques et du MEDEF en bruit de fond ?
Tu n'entends pas les centaines de milliards que les banques vont prêter aux entreprises, à l’État, aux entrepreneurs exsangues ?
Tu n'entends pas les vagues de licenciements souhaités depuis tant d'années par le patronat qui va enfin frapper aveuglement les cadres et les salariés non qualifiés, sous couvert de Covid19 ?
Tu n'entends pas la petite musique sur le télétravail que joue le MEDEF depuis le début pour accomplir son rêve ultime : plus de salariés, que des prestataires payés à la mission = zéro charge = encore plus de bénéfices.
Tu ne sens pas le souffle des banques, celui des grands groupes immobiliers, de la restauration, des assurances et d'autres encore qui vont racheter pour une poignée de figues les derniers biens des petits entrepreneurs surendettés ? Tu ne me crois pas ? Ça fait trente ans que les agriculteurs vivent cette situation à tel point qu'un agriculteur se suicide chaque jour en France.
Tu ne palpes pas les 245 milliards de dollars que les 25 milliardaires les plus puissants du monde ont accumulé entre la mi-mars et la mi-mai ?
Ah bah oui, tu n'entends pas parce qu'il n'y a plus de bruit à partir de 21 h...
Quant aux réformes, mais enfin c'est bien le contraire qui attend Macron : impossibilité totale de mener la moindre réforme désormais alors que l'on a laissé penser qu'on a trouvé la recette de l'argent magique...
De toutes façons, dans ces grands groupes, le patron n'est qu'un pion qui saute s'il n'optimise pas les profits des actionnaires. C'est toute la perversité du système. On a des espèces d'entités autonomes qui ne répondent qu'à une logique de profit. D'une certaine manière, il n'y a même plus d'humains aux commandes.FAYARD a écrit : ↑20 oct. 2020 16:10Boulegan ne parle pas des patrons de PME, ni d’artisans, il parle des grands groupes, qui eux n’ont que faire de leurs salariés.Blueboy a écrit : ↑20 oct. 2020 15:35Franchement c'est terriblement cynique de penser que le souhait des patrons est de pouvoir licencier, tu n'as pas du en croiser beaucoup qui essaient de renverser des montagnes et de tout faire pour sauver les emplois, envers et contre tous les vents contraires (pandémie, fiscalité, réglementation)...C'est un peu triste de ne voir le patronat que sous ce seul angle.Z_orglub a écrit : ↑20 oct. 2020 15:00
Et surtout, la dette publique sera un énorme argument pour mener les réformes libérales dont rêve Macron. Suppressions de fonctionnaires, privatisations, réforme des retraites, assouplissement du code du travail etc etc... le jour où les taux d'intérêt remontent, on aura le droit à tout ça.
Quant aux réformes, mais enfin c'est bien le contraire qui attend Macron : impossibilité totale de mener la moindre réforme désormais alors que l'on a laissé penser qu'on a trouvé la recette de l'argent magique...
Je pense que la vision que tu as du monde de l'entreprise et de l'économie est tellement biaisée et caricaturale qu'elle rend le dialogue impossible. S'offusquer d'allègement de charges sans contreparties après des décennies de hausse sans contrepartie, c'est malhonnête....Boulegan a écrit : ↑20 oct. 2020 16:20
Ah purée, ça va me faire la semaine je crois !
Dis-toi une chose : en mai 68, les patrons ont eu tellement chaud aux fesses qu'ils se sont jurés de ne plus jamais revivre pareille "révolution".
50 ans après, les patrons (je parle bien sûr des patrons du CAC 40, pas les patrons de PME ou PMI qui survivent comme ils peuvent et font réellement marcher l'économie en réinjectant leurs profits dans leur entreprise ou pour leurs salariés) peuvent licencier comme bon leur semble, tout en faisant des bénéfices (distribués aux actionnaires) et tout en se gavant de crédits d'impôts, de subventions et/ou de niches fiscales.
Les grands patrons arrosent les politiques qui créent des "avantages" sur-mesure pour le patronat, c'est win-win.
Les grands patrons qui ne remercieront jamais assez François Hollande d'avoir pondu le CICE, « l’ambition est de créer un million d’emplois en cinq ans » , a dit Pierre Gattaz, le patron du MEDEF, je m'en souviens encore.
Un allègement de charges aux entreprises sans contrepartie, purée le pied absolu ! Le MEDEF en a rêvé, le boss du PS l'a fait
En 2019, en cumulé, on en est à plus de 100 milliards de coût pour les finances publiques (pour à peine 100 000 emplois crées )... de quoi financer quelques lits en réa, non ?
Et ce n'est pas malhonnête de toucher 100 milliards pour ne créer que 100 000 emplois, le tout en détournant l'argent public, mon argent, ton argentBlueboy a écrit : ↑20 oct. 2020 16:54Je pense que la vision que tu as du monde de l'entreprise et de l'économie est tellement biaisée et caricaturale qu'elle rend le dialogue impossible. S'offusquer d'allègement de charges sans contreparties après des décennies de hausse sans contrepartie, c'est malhonnête....Boulegan a écrit : ↑20 oct. 2020 16:20
Ah purée, ça va me faire la semaine je crois !
Dis-toi une chose : en mai 68, les patrons ont eu tellement chaud aux fesses qu'ils se sont jurés de ne plus jamais revivre pareille "révolution".
50 ans après, les patrons (je parle bien sûr des patrons du CAC 40, pas les patrons de PME ou PMI qui survivent comme ils peuvent et font réellement marcher l'économie en réinjectant leurs profits dans leur entreprise ou pour leurs salariés) peuvent licencier comme bon leur semble, tout en faisant des bénéfices (distribués aux actionnaires) et tout en se gavant de crédits d'impôts, de subventions et/ou de niches fiscales.
Les grands patrons arrosent les politiques qui créent des "avantages" sur-mesure pour le patronat, c'est win-win.
Les grands patrons qui ne remercieront jamais assez François Hollande d'avoir pondu le CICE, « l’ambition est de créer un million d’emplois en cinq ans » , a dit Pierre Gattaz, le patron du MEDEF, je m'en souviens encore.
Un allègement de charges aux entreprises sans contrepartie, purée le pied absolu ! Le MEDEF en a rêvé, le boss du PS l'a fait
En 2019, en cumulé, on en est à plus de 100 milliards de coût pour les finances publiques (pour à peine 100 000 emplois crées )... de quoi financer quelques lits en réa, non ?
Tu peux nous en dire un peu plus ?Blueboy a écrit : ↑20 oct. 2020 16:54Je pense que la vision que tu as du monde de l'entreprise et de l'économie est tellement biaisée et caricaturale qu'elle rend le dialogue impossible. S'offusquer d'allègement de charges sans contreparties après des décennies de hausse sans contrepartie, c'est malhonnête....Boulegan a écrit : ↑20 oct. 2020 16:20
Ah purée, ça va me faire la semaine je crois !
Dis-toi une chose : en mai 68, les patrons ont eu tellement chaud aux fesses qu'ils se sont jurés de ne plus jamais revivre pareille "révolution".
50 ans après, les patrons (je parle bien sûr des patrons du CAC 40, pas les patrons de PME ou PMI qui survivent comme ils peuvent et font réellement marcher l'économie en réinjectant leurs profits dans leur entreprise ou pour leurs salariés) peuvent licencier comme bon leur semble, tout en faisant des bénéfices (distribués aux actionnaires) et tout en se gavant de crédits d'impôts, de subventions et/ou de niches fiscales.
Les grands patrons arrosent les politiques qui créent des "avantages" sur-mesure pour le patronat, c'est win-win.
Les grands patrons qui ne remercieront jamais assez François Hollande d'avoir pondu le CICE, « l’ambition est de créer un million d’emplois en cinq ans » , a dit Pierre Gattaz, le patron du MEDEF, je m'en souviens encore.
Un allègement de charges aux entreprises sans contrepartie, purée le pied absolu ! Le MEDEF en a rêvé, le boss du PS l'a fait
En 2019, en cumulé, on en est à plus de 100 milliards de coût pour les finances publiques (pour à peine 100 000 emplois crées )... de quoi financer quelques lits en réa, non ?
Merci pour avoir voulu acheter mon bouquin...Marc 4 tri a écrit : ↑19 oct. 2020 11:40
Salut Silver01 !
J'ai suivi tes conseils littéraires, et voulais acheter ton bouquin.
Mais ya un truc qui me chagrine : figure toi qu'il est en vente sur Amazon (ton principal concurrent contre lequel tu te bats quotidiennement)
https://www.amazon.fr/s?k=augmentus&__m ... nb_sb_noss
Et comme je ne voudrais pas que tu deviennes l'idiot utile d'Amazon malgré toi ..
Faut voir, c'est ce même peuple qui se laisse envahir et humilier tous les jours depuis 50 ans. Là il semble frémir enfin contre la barbarie importée, y a peut-être un espoir qu'il dise un gros fuck à Macron (y a déjà eu un moment avec les tout premiers Gilets Jaunes quand même)