claude a écrit : 10 oct. 2020, 16:42
Bardamu a écrit : 09 oct. 2020, 20:09
Marc 4 tri a écrit : 09 oct. 2020, 20:00
tu veux que je te dise en détail pour les 44 120 signatures ?
Non, ce n'est pas utile puisque la CGT est le syndicat qui signe le plus d'accords et qu'ils sont dans une logique constructive avec les employeurs, tu dois avoir raison... A moins que tu forces trop sur la "Poire"
Mes souvenirs personnels en entreprise (en tant que spectateur, non syndiqué) c'était que la CGT ne signait jamais rien,
la CGC signait toujours tout, et que la CFDT... ça dépendait, ils lisaient le texte avant et parfois même demandaient l'avis des gens…
Ah et puis si par hasard une mesure plaisait à la CGT, certes ils ne la signaient pas mais ils comptaient sur les autres syndicats pour la voter (au titre des quotas, nombres de syndicats signataires, etc...) autrement dit: une absence d'opposition virulente signifiait une acceptation par défaut...
https://www.lesechos.fr/2017/09/chez-sm ... ces-181734
La direction de Daimler viennent d’annoncer le transfert de nouvelles activités à Hambach à Hambach, en Moselle, afin de maintenir l’emploi, conformément aux engagements pris en 2015 lors de la signature du « pacte 2020 ». Un pacte alors très médiatisé, qui a laissé de profondes traces dans l’entreprise.
Deux ans après, l’amertume est encore bien présente. « Dire que certains syndicats ont refusé de demander un rapport d’expertise sur notre situation... », souffle un représentant CGT.
Durant tout l’automne 2015, les négociations au sein de viennent d’annoncer le transfert de nouvelles activités à Hambach la petite voiture citadine du groupe Daimler (Mercedes), ont défrayé la chronique : ses salariés ont accepté de travailler 39 heures payées 37, en échange de garanties sur l’emploi jusqu’en 2020. Mais à quel prix ! L’affaire a pris un tour politique, divisé les salariés, créé des dissensions entre les syndicats...
Un dilemme cornélien
En juillet 2015, la direction de Smart France place les 800 salariés de l’usine face à un dilemme cornélien : il est nécessaire d’améliorer la compétitivé du site, pour éviter que le groupe Daimler délocalise la production de la Smart à Novo Mesto, dans l’usine slovène de Renault en Slovénie (où est produite la Smart 4 places sur la plateforme de la Twingo). L’effort demandé, passer de 37 à 39 heures sans modification de salaire, correspond à une réduction du coût horaire de 6%.
Pour sonder l’adhésion des troupes, l’entreprise organise un référendum en septembre : le « Pacte 2020 » est alors approuvé par 56% des salariés ayant participé au vote (soit 93% du total). Mais entre les différentes catégories de personnel, c’est le grand écart : les opérateurs de production votent non à 61%, tandis que les deux tiers des cadres, agents de maîtrise et technicien répondent oui.
La fracture est manifeste aussi entre syndicats : la CGT et la CFDT refusent de ratifier l’accord, dénonçant un « chantage à l’emploi », alors que la CFE-CGC et la CFTC acceptent de le signer - lui permettant au passage d’être avalisé. « Refuser le Pacte nous expose au danger d’un plan social bien avant 2020 », expliquait alors un délégué CFE-CGC.
L’inquiétude est revenue
Smart: le vote des salariés relance le débat sur le temps de travail , alors que le dossier du temps de travail est à l’ordre du jour. « Une leçon pour tous ceux, syndicats et politiques, qui pensent que les salariés sont viscéralement attachés aux 35 heures », lance l’ancien premier ministre, François Fillon, après le référendum.
Finalement, en décembre 2015, 90% des salariés signent l’avenant à leur contrat de travail - sans pour autant apaiser les esprits. Les syndicats opposés au pacte, tout comme les ouvriers ayant voté non, dénoncent un passage en force et un contournement des procédures de négociation collective.
Deux ans plus tard, face à la chute des ventes de Smart Fortwo, l’inquiétude est revenue. Une quarantaine de salariés ont été détachés sur le site de Mercedes-Benz à Rastatt, en Allemagne, à une centaine de kilomètres de là, pour une mission courant jusqu’à fin 2019. « Les engagements de maintien de l’emploi portent sur un rayon de 150 kilomètres autour d’Hambach », précise Jean-Luc Bielitz, délégué CGT.
Les dirigeants de Daimler viennent d’annoncer le transfert de nouvelles activités à Hambach pour maintenir l’emploi conformément aux engagements. Mais il faudra attendre d’en connaître le détail pour savoir si elles suffiront à pérenniser le site, comme l’assurent aujourd’hui ses dirigeants.
20 juillet 2020
La France en crise | Le département est particulièrement touché par la crise en cours. Les secteurs dans lesquels il a opéré sa diversification économique souffrent autant que les fleurons hérités du passé.
« Ils nous ont invités à venir au centre de communication pour une réunion importante. Nous ne nous doutions de rien puisqu’il n’y avait eu aucune fuite, rien de rien… Et là, ils nous ont dit que l’usine était mise en vente. Ils ont projeté deux diapos, et puis terminé ! » C’était le 3 juillet dernier. Mario Mutzette,
délégué syndical CFE-CGC du site Smart d’Hambach (Moselle)
Puis
Dès 9h30, près d’un millier de personnes se sont rassemblées vendredi 24 juillet devant le siège de la communauté d'agglomération de Sarreguemines.
La maison mère de Smart et Mercedes, le groupe automobile allemand Daimler, a annoncé le 3 juillet dernier son départ du site historique de fabrication des modèles Smart. 1.500 salariés sont employés dans l'usine à Hambach, en comptant les sous-traitants qui travaillent exclusivement pour Smart.
"Smart, c'est chez moi à Hambach", "Sauvons nos emplois", peut-on lire sur quelques banderoles. Les manifestants sont réunis à l'appel d'une intersyndicale CGT, CFDT, FO,
CFE-CGC et CFTC pour dire leur opposition au départ de Smart et Mercedes de l'usine automobile d'Hambach, à 7 km de là.
Les salariés ont d'autant plus de motifs d'être en colère qu'à la suite d'un referendum patronal organisé il y cinq ans un chantage à l'emploi leur avait imposé de travailler 39 heures payées 37
Un repreneur potentiel semble s'être manifesté auprès de Daimler-Mercedes, le britannique Ineos, pour y construire un gros 4 x 4 qui sera équipé d’un vieux moteur thermique six cylindres de chez BMW… et qui pourrait être interdit de circulation dans les années qui viennent en raison des contraintes climatiques. Rien de pérenne pour l'emploi !
BREF, dans un an tout ce petit monde sera au chomedu.
Merci Macron et merci la CFE-CGC, un grand réformateur du code du travail qui a libéré les énergies, et un super syndicat constructif toujours dans le dialogue.