Ça c'est ce qu'on appelle être dans le déni total: foncer dans le mur et ne rien vouloir voir, alors que tous les indicateurs virent au rouge et annoncent le pire pour les semaines à venir.Boulegan a écrit : ↑24 sept. 2020, 08:04Z_orglub a écrit : ↑23 sept. 2020, 22:41 Oui, c'est juste la terminologie orwellienne qui fait rigoler. Il y a une volonté de faire peur dans cette communication. Est-ce que quelques centaines de cas dans un département d'une maladie qui a un taux de mortalité de 0.3%, et principalement de vieux déjà malades mérite tout ce cinéma ? on pourrait parler de niveau 1, 2, 3, 4...
On est à nouveau en plein dans la comédie sécuritaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Comédie_sécuritaire avec des mesures comme le masque à l'extérieur totalement inappropriées.
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Sur l'ensemble du département des Alpes-Maritimes, classé en "alerte rouge" (j'ai peur ), il y avait hier 11 personnes en réa (-1 par rapport à la veille) à cause du Covid. Onze !
Depuis juillet, ça stagne, entre 3 et 10 patients, pas plus.
Le préfet a passé la surmultiplié en ce début de semaine en matière de restrictions (fermeture des bars à 22 h, musique et consommation d'alcool interdites sur la voie publique à partir de 20 h, vente d'alcool interdite, interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes, etc.) et ceci, plus d'un mois après que les touristes soient partis et trois semaines après le Tour de France.
Ces mesures avaient été "imposées" à la seule ville de Nice une semaine plus tôt, à la demande du sieur Estrosi, suppo (suppositoire et non supporter, cela va s'en dire) de Macron s'il en est. Les préfets étant aux ordres de l'exécutif, les mesures "niçoises" ont été entendues à tout le département, sans distinction.
Je ne sais pas comment on peut qualifier cette situation... De délirante ?
Une petite lecture sur "l'anatomie d'une épidémie de la peur collective" : https://blogs.mediapart.fr/arnaudrey/bl ... wy9nDKgIfs
La 2ème vague est là, et elle ne va pas tarder à faire des dégâts importants si on ne réagit pas.
Et ce n'est pas que les vieux. 90% des décès sont les plus de 65 ans (qui ont aussi le droit de vivre), mais 10% sont les moins de 65 ans. Et parmi ceux qui survivent, nombreux sont ceux qui subissent des conséquences pénibles, chroniques, dont personne aujourd'hui ne peut connaître la durée (quelques mois? des années? pour la vie?).
Il faut agir, et agir vite.
Il faut à tout prix ralentir la propagation de l'épidémie. Malheureusement, la discipline de certains de nos concitoyens pour porter le masque ou respecter les gestes barrières n'est pas suffisante pour stopper l'épidémie. On n'est pas des Allemands ou des Danois. Il faut d'autres mesures.
Bien sur les amateurs de bars et de café couinent, mais fermer les bars est un tout petit inconvénient par rapport aux dégâts d'un confinement généralisé, auquel on va devoir finir par se résoudre si on ne fait rien.
Pour mémoire, les bars, rassemblements et cafés sont des vecteurs idéaux de propagation: on n'y porte pas le masque, il y a pas mal de personnes, et la distanciation n'est souvent pas respectée. Une étude récente montre d'ailleurs que ceux qui fréquentent les bars ont 4 fois plus de chance d'être infectés que ceux qui ne les fréquentent pas...