Puisque tu souhaites continuer cette discussion, allons-y. Très factuels les articles, et ils confirment mon propos. Il y a un couplage entre croissance et emploi, mais évidemment, il n'est pas le même selon les pays et selon les époques, et il peut être plus ou moins strict. Les articles que tu cites (notamment https://www.la-croix.com/Economie/Socia ... 1201060322) expliquent ça très bien. Ils constatent que l'on a récemment réussi à créer beaucoup d'emplois en France avec relativement peu de croissance, mais ils donnent aussi l'explication: c'est parce que l'on a en même temps réussi à réduire le coût du travail en réduisant les charges (ou grâce au CICE, ce qui revient au même). Du coût, pour répondre à la croissance de la demande, le choix se fait plus en faveur du travail que de la machine ("le coût relatif du travail par rapport au capital a diminué avec les différentes mesures d’allégements de charges. Pour un même niveau de croissance, embaucher est devenu plus intéressant"): on embauche quelqu'un plutôt que d'acheter une machine.Marc 4 tri a écrit : 05 sept. 2020, 20:11Raisonnement simpliste, et en plus c'est faux.Silver0l a écrit : 04 sept. 2020, 23:32 Désolé les gars, je n'ai avancé que du factuel, connu de tous les économistes. Il y a 85 milliards qui ont été épargnés depuis le début de l'année, la consommation est un moteur essentiel de la croissance, et la croissance favorise l'emploi... et puis surtout, je vais m'acheter un vélo, et ça, il n'y a rien qui m'en gâchera le plaisir!![]()
Un peu de factuel :
https://www.imf.org/external/french/np/ ... 10916f.htm
https://www.la-croix.com/Economie/Socia ... 1201060322
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
A la base, pour créer de l'emploi, il faut de la croissance, de la demande, mais ensuite, selon les conditions locales, et notamment le coût du travail, cette croissance va être plus ou moins riche en emplois. Le problème de la France est qu'elle avait à la fois des salaires faibles et un coût du travail élevé (à cause des charges très élevées), ce qui était délétère pour l'emploi et l'économie en général.