FAYARD a écrit : 01 mai 2020, 12:24
Bardamu a écrit : 01 mai 2020, 11:26
Je conçois même que certains médecins (ils restent humains, avec des convictions mème s’ils ne sont pas experts en virologie) y croient ou aient envie d’y croire.
Pas certains médecins, mais un nombre considérable de médecins. Ils savent ce qu'ils font, à moins de considérer que nous avons formé des incompétents. Ce qui me surprendrait quand on sait à quel point le cursus est sélectif... J'ai peut-être tort mais j'ai tendance à faire confiance aux médecins (et ça ne date pas de cette crise), puisque dans leur domaine, ils en savent de toute façon plus que moi...
Tout à fait, on fait confiance à nos médecins de famille pour la plupart d’entre nous, laissons les médecins prescrire ce traitement si ils le souhaitent, et en discuter avec leur patient. Je suis par contre très surpris par ces études sur la dangerosité soudaine de ce médicament prescrit depuis des décennies et qui n’avait pas fait parler de lui jusqu’à présent sur ce point.
Pour la toxicité du médoc :
- déjà, en Janvier, il a été ajouté à la liste des substances vénéneuses (aucun lien avec le COVID-19 puisque puisqu’il s’agit de l’aboutissement de démarches effectuées plusieurs mois avant), ce qui déjà enlève le caractère anodin de la molécule.
Ensuite, il a été prescrit majoritairement
en prévention dans le cadre du paludisme (j’en ai moi même pris il y a plusieurs années pour des voyages en Afrique). En prévention, cela signifie que le patient auquel tu le prescris est en pleine possession deses moyens.
Et là, le contexte est tout à fait différent :
- On l’administre à des patients atteints par un virus qui l’affaiblit et potentiellement a un impact sur le système cardiovasculaire
- L’HCQ a un potentiel effet indésirable démontré sur le système cardiovasculaire
- L’azithromycine également
Raoult concluait lui même que l’n ne connaissait pas les effets cumulés de l’HCP + azithromycine. Si en plus tu ajoutes à cela un patient affaiblit par un virus (et potentiellement d’autres comorbidités puisque c’est bien eux les plus en danger, un traitement qui ne guérirait que les infectés non à risque serait simplement inutile), alors les conclusions pourraient être différentes.