Z_orglub a écrit : 30 avr. 2020, 11:12
Silver0l a écrit : 30 avr. 2020, 10:24
Z_orglub a écrit : 30 avr. 2020, 09:22
En suivant ta conclusion, on pourrait dire que l'ouest de la France n'a pas la même couche que l'ile de France car moins de dégat...
Ce n'est pas une hypothèse à exclure (si tu voulais dire souche au lieu de couche

). On n'en sait rien.
Le taux de mortalité est probablement multi-factoriel, et à mon avis la chance plus que les mesures prises dans telle ou telle région ou pays est le facteur prépondérant
Je suis totalement d'accord avec ça.
Mais c'est pas toi qui voulait faire un lien avec les politiques libérales ou pas ?
Non, je ne faisais pas vraiment un lien de cause à effet. Je réagissais juste à ceux qui disait que dans "le monde d'après" il faudrait remettre en cause le libéralisme en faisant remarquer pour l'instant que les pays libéraux s'en tiraient plutôt bien, et que les pays anti-libéraux à forte tradition étatiste (comme la France ou l'Italie) s'en tiraient plutôt mal d'un point de vue sanitaire. Donc s'il y a un lien (ce qui reste à prouver...) il irait plutôt dans le sens inverse que celui que la majorité des médias veut nous imposer.
Le fond de ma pensée est que pour le virus, que le pays soit libéral ou pas fait peu de différence in fine, les mesures prises étant similaires (confinement) et les différences de moyens publics pas vraiment déterminantes dans le bilan final (à PIB/hab équivalent). Donc zéro à zéro du point de vue sanitaire. On a sans doute perdu quelques vies à cause de la réticence idéologique légendaire des autorités publiques françaises à faire confiance au privé pour faire des tests ou hospitaliser des patients (cf. le plan Blanc qui ne fait confiance qu'aux CHU, et qui ignore complètement l'apport du privé pour affronter les crises), mais ça reste marginal.
Mais par contre les pays libéraux seront bien mieux placé pour affronter le gigantesque choc économique qui arrive. Pour l'instant on est tous un peu anesthésiés parce que l'Etat paye la moitié de la population à ne rien faire, fait unique dans l'histoire de l'humanité, et situation pas si désagréable que ce qu'on veut nous faire croire pour les citoyens. Mais ça ne pourra pas durer éternellement, à un moment il faudra travailler, payer les dettes, remettre le pays en marche, réduire les déficits, résorber un chômage massif, soutenir des milliers d'entreprises en difficulté... et là ça risque d'être sanglant (économiquement, et in fine sanitairement) pour les pays shootés depuis des décennies aux déficits publics comme la France. Les pays libéraux ont la capacité de rebondir très vite après les crises en favorisant les initiatives privées et en rattrapant la croissance perdue, les autres beaucoup moins, avec un vrai risque de replonger dans le vieux cercle vicieux dépressif et infernal qu'on adore tant dans notre pays: dette -> alourdissement des impôts -> faillite/fuite des entreprises -> chômage massif -> déficit public -> dette. On commençait à peine d'en sortir et on risque d'y replonger violemment.