Don a écrit : 08 avr. 2020, 20:26
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Il ne peut y avoir un jour d’avant et un jour d’après. Bien sûr qu’ils doivent, qu’il faut penser à l’économie. On sera pas dans la merde avec les millions de chômeurs en plus.
Mais que peut l’état ? Supprimer les charges ? Ça ne suffira pas et qui paiera les médecins infirmières hôpitaux... fonctionnaires. Qui eux ne sont pas impactés par le chômage partiel. Il faudra s’endetter ? Mais qui paiera la dette ?
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Avec tous les besoins identifiés, toutes les promesses faite, l'ambition de payer, payer, payer pour ne pas détruire d'emplois (si ça ne dure pas trop... ),
c'est clair que l'équilibre du budget et la limitation des déficits est passé par la fenêtre…C'est clair aussi qu'il va falloir faire tourner la planche à billets, même si maintenant c'est une planche à billets dématérialisée…
En temps normal, le pays qui aurait fait ça aurait été cloué au pilori par le reste de l'Europe, et sommé d'entreprendre un plan de redressement drastique, comme a subi la Grèce... Dans la situation actuelle, "heureusement" la majorité des pays d'Europe se retrouve en situation de le faire "en même temps" et donc les pays européens se retrouvent à l'abri de la critique… d'autant que "la concurrence" (les USA) va devoir faire pareil aussi !
La sanction redoutée de la concurrence internationale ne va pas s'exercer, puisque tout le monde sera embourbé en même temps… On va tous sortir d là avec de grosses dettes, mais, et alors? qui sera en mesure de le reprocher aux Européens et aux Nord-Américains ? La Chine, qui donnait des leçons à tout le monde il y a encore quelques mois ? je crois plutôt qu'ils vont devoir la jouer en sourdine pendant un moment...