FAYARD a écrit : 26 mars 2020, 00:50
Thierry *OnlineTri* a écrit : 26 mars 2020, 00:38
Z_orglub a écrit : 25 mars 2020, 23:23
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Mais en fait, c'est plutôt une bonne nouvelle. Ça signifirait qu'on est plus proche de la fin de l'épidémie que ce qu'on pourrait penser.
Non malheureusement on n'est vraiment qu'au tout début (et quand on voit comment tout le monde râle et tire des conclusion déjà ça fait peur...).
15% de cas détectés c'est à dire qu'on aurait eu déjà en France 170 000 contaminé soit 0,2% de la population sachant que c'est au dela de +-60% de la population contaminée que l'on voit la propagation du virus décroitre. Je te laisse faire la règle de 3 pour avoir le nombre de décès que l'on peut craindre...
T.
Je ne comprends pas pourquoi l’Espagne a pris de l’avance comme cela. Quant à l’Italie, nous n’avions que 8-10 j maxi de retard et j’ai l’impression que nous sommes moins touchés.
M’enfin Fayard, nous décomptons que les morts à l’hôpital, les morts en Hepad ou à domicile ne sont pas testés et décomptés.
Le seul chiffre à peu près fiable, serait la surmortalité actuelle avec un virus grippe peu virulent.
Ce chiffre de 1.102 morts en France est probablement à multiplier par 3 ou 4, voir l’article suivent source France Inter.
« Chaque jour, le bilan des décès dus au virus s'alourdit, mais il serait loin de la réalité, compte tenu du mode de recensement. Basé uniquement sur les chiffres hospitaliers, il exclut notamment les décès en Ehpad et à domicile.
Lors de son point quotidien, lundi, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, déplore "1110 décès à l'hôpital", mais "les décès à l'hôpital représentent probablement une faible part de la mortalité", glisse-t-il dans une réponse à une question de la presse. De quoi remettre en question le bilan journalier des décès dressé depuis le début de l'épidémie.
Dans les Ehpad, "ça ne se compte plus en dizaines, mais en centaines de morts"
Dans un courrier adressé vendredi au ministre de la Santé, Olivier Véran, les principales fédérations du secteur alertent sur l'éventualité de "plus de 100 000 décès". À ce stade déjà, "ça ne se compte plus en dizaines, mais en centaines de morts", confirme Dominique Chave, secrétaire général de l'Union fédérale Santé privée UFSP, qui fait le point sur ses remontées du terrain.
Sa crainte ? Un scénario similaire à celui de l'Espagne, où l'armée a découvert dans certaines maisons de retraite "des personnes âgées absolument abandonnées, parfois même mortes dans leur lit", selon les propos tenus lundi par la ministre de la Défense, Margarita Robles. Selon Dominique Chave, le nombre de morts causés par ce virus dans la population âgée pourrait bien "dépasser celui de la canicule de 2003". À l'été 2003, la canicule avait fait plus de 15.000 morts, essentiellement des personnes âgées.
Sur France Inter, Frédéric Valletoux, le président de la Fédération hospitalière de France, souligne que les personnes touchées par le Covid-19 en maison de retraite sont effectivement "très nombreuses", et quand on ajoutera ces chiffres au bilan global, "on risque d'avoir une réalité toute autre de ce qu'aura été cette épidémie dans le pays".
Michel Kawnik, président fondateur de l’Association française d’information funéraire, reçoit chaque jour des appels de proches qui demandent des renseignements sur l'organisation de funérailles en cette période d'épidémie. Il observe que "depuis quatre ou cinq jours, sur une vingtaine d’appels journaliers, il y a deux à trois appels concernant des décès suite à Covid-19, environ 15%, dont les trois quarts se sont produits à domicile".
"Les familles ont exprimé par téléphone que le médecin avait stipulé qu’il y avait un rapport avec le virus" mais "pas de dépistage post-mortem", ajoute-t-il. "On a eu cinq ou six décès à domicile depuis une semaine et demie, dont le médecin nous a dit que c'était lié au Covid-19", détaille Guillaume, conseiller funéraire à Mulhouse. Bien que, là encore, pas de test pour en être certain.
"À part quand le décès est suspect, par exemple jeune, on ne cherche pas plus loin, il n'y a pas d’autopsie", confirme un soignant du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Pas de dépistage post-mortem donc.
Tout cela ne disqualifie pas cette méthode de recensement aux yeux du responsable presse de l'ARS francilienne, car "quand on a choisi un indicateur, il faut s'y tenir", et celui-ci "permet de voir la dynamique de l'épidémie et de savoir où il faut mettre plus de moyens". Selon lui, impossible de faire le bilan réel au jour le jour, "il faudra attendre des semaines, après la fin de l'épidémie, pour connaitre le vrai nombre".
Afin d'obtenir une photographie plus précise du nombre de décès, le Pr Jérôme Salomon a donc annoncé que l'on peut se fier aux données des bureaux d'état civil pour déterminer une éventuelle surmortalité par rapport aux années précédentes.
Il note déjà que "la mortalité apparaît pour la première fois en hausse par rapport à la mortalité attendue, celle qu'on observe année après année chaque semaine du mois de mars. En particulier dans le Grand Est (...) sur ces deux dernières semaines".
Pour les données de mortalité plus récentes, le ministère de la Santé précise qu'il faudra attendre deux semaines pour estimer l’excès de mortalité survenu une semaine donnée. »