Bonjour, c'est le problème quand on confie une légitimité de force à un demeuré, ou quand on met la pression en terme de résultat à du personnel insuffisamment formé. Dans de nombreux domaines (pas que dans le maintien de l’ordre, j'entends), il y a à la base un problème de qualité de recrutement, et quand ce n'est pas le cas, de formation puis de maintien des acquis.FAYARD a écrit : 28 déc. 2019, 17:20Attention néanmoins aux images, elles ne sont pas totalement objectives parce que suivant l’angle de vue, elles peuvent donner tort ou raison, il ne faut pas uniquement se fier aux vidéos filmées à la va vite, qui souvent ne donnent qu’une seule version de la scène et qui peuvent même être retouchées avant leur diffusion. C’est pour cela qu’ils existent des enquêteurs, et qui font des auditions pour avoir l’ensemble des éléments à transmettre à la justice.shika a écrit : 28 déc. 2019, 16:47 Il y a au moins un truc bien avec notre société moderne hyper connectée et où le moindre téléphone est équipé d'un capteur photo, c'est que ces abus ne se font plus en catimini et ne restent à jamais impunis. Aussi bien côté voyous que flics brutaux ça contribue à faire baisser la criminalité. Le fait que la riposte soit disproportionnée n'échappe à personne les mecs se font lyncher par l'opinion publique, mais bon, quand tu vois le temps que ça prend même en France où les contrepouvoirs sont là pour sanctionner ces actes le sentiment d'impunité doit quand même être bien élevé.
Dans le cas de notre cycliste, on peut juste se faire une idée avec les quelques éléments que l’on a :
Dlamini est cycliste pro, ce n’est pas un assassin, il est habillé comme un cycliste, il porte des chaussures de vélo avec cales, qui sont assez handicapantes. C’est une crevette, pas un monstre de physique qui pratique le MMA (1m76 pour 65kg), l’agent du parc ne maîtrise pas la clef de bras puisqu’il va jusqu’à la cassure de l’os. Et même si il s’était rebellé violemment, ce que ne montre pas la vidéo, les agents du parc ne sont pas des spécialistes de l’interpellation. Y a de grossières erreurs, un seul garde tente de le maîtriser alors que les 3 autres regardent...et forcément ça finit mal.
Pour le coup, et vu le gabarit assez light du "contrevenant", une clé de poignet du type "bec de cane" aurait pu suffire pour accompagner le cycliste à l'arrière du vhl sans lui démonter le bras.
Au passage on aura pu constater la grande laxité articulaire de ce cycliste, car sans être toubib, j'aurais pensé que cela pétait avant que la main touche la nuque. Ce malheureux mettra du temps à attraper du bras gauche qqch sans douleur dans la poche arrière du maillot...
A+!