FAYARD a écrit : ↑10 déc. 2019, 12:17
aux yeux de la loi, le cycliste est la seule victime. Et d’ailleurs tu préfères avoir quelle place, celle du routier ou celle du cycliste ?
Celle du routier. Il n'en reste pas moins que si le routier n'y est pour rien et n'aurait rien pu faire, sa position n'est pas des plus souhaitables. Il est lui aussi une victime, certes pas aux yeux de la loi, mais une victime quand même.
FAYARD a écrit : ↑10 déc. 2019, 12:17
bah encore une fois, mets toi deux secondes à la place des parents de ce gamin, tu ne voudrais pas que le conducteur soit condamné ?
Très clairement : non, je ne voudrais pas qu'il soit condamné
S'il n'y est pour rien, il n'y est pour rien... c'est exactement ce dont je parlais quand je disais "l'une des plus grosses conneries que tu aies lu ici", à savoir qu'aujourd'hui lors d'un accident il faut absolument trouver un coupable, quittes à ce qu'il n'y soit pour rien.
FAYARD a écrit : ↑06 déc. 2019, 21:23
C’est un abus de langage parce qu’aux yeux de la loi, quand tu es jugé comme l’auteur d’un homicide involontaire, tu n’es pas une victime.
Aucun abus de langage ici, la définition législative du mot "victime" n'est pas la seule définition.
Larousse : Qui pâtit, qui subit les effets d'une situation, d'événements, de choses néfastes.
Wikipédia : Une victime est une personne ou une entité qui subit un dommage, un abus, ou un préjudice moral.
(je fais pas tout le web... les autres dictionnaires ont tous une définition s'en rapprochant).
Donc que tu le veuilles ou non, tu peux être l'auteur d'un homicide involontaire ET une victime, sans qu'il y ait le moindre abus de langage.
FAYARD a écrit : ↑06 déc. 2019, 21:23
Je vais le redire encore une fois puisque tu ne veux pas l’admettre, je ne pense pas comme toi, je n’ai de l’empathie que pour les victimes, seulement les victimes, celles vu comme telles par la justice. Je n’adhère pas à la pensée collective qui a toujours pris fait et cause pour les automobilistes et qui ne comprend pas que l’ont soit condamné même si on ne l’a pas fait exprès.
Je n'ai pas bien compris ce que je n'ai pas voulu admettre...
- Tu ne penses pas comme moi => certes, j'avais saisi.
- Tu n'as pas d'empathie pour les victimes autres que celles désignées aveuglément par la loi => certes, j'avais saisi
- Tu n'adhères pas à la pensée collective qui ne comprend pas que l’ont soit condamné même si on ne l’a pas fait exprès => ne pas faire exprès et n'y être pour rien sont deux choses très différentes :
Tu fais tomber involontairement un vase qui est à côté de toi et il se casse => tu n'as pas fait exprès.
Un coup de vent fait tomber le vase qui est à côté de toi et il se casse => tu n'y es pour rien.
Du coup c'est là que se situe notre désaccord : tu mets dans le même sac ceux qui n'ont pas fait exprès et ceux qui n'y sont pour rien, et tu les envoies tous en prison... moi non.
Je suis d'accord avec toi, quelqu'un qui n'a pas fait exprès doit quand même être puni.
En revanche, quelqu'un qui n'y est pour rien n'a aucune raison d'être puni... vraiment aucune.
En tous cas, je ne sais pas bien ce que je suis censé "admettre".
Tu ne m'as toujours pas dit si tu réclamerait ta peine de prison dans le cas ou quelqu'un se jetterait sous tes roues sans te laisser la moindre chance de l'éviter.