Blackstar a écrit : 03 sept. 2019, 20:17
Apres pour la concurrence, je ne pense pas comme toi. Vouilloz en face il avait du tres tres beau monde : Peat, Minaar, Gracia, Mike Pascal, Palmer, Tomac, Misser, vasquez, Rockwell... Ca tournait sacrément fort.
Oui, la concurrence était sérieuse. Avec Steve Peat, il y avait parfois match en coupe du Monde, mais dans les grands championnats, Nicolas était généralement devant. Peat, c'est 2 ou 3 titres mondiaux, 10 pour le Français (et 5 Coupe du Monde).
Gracia, c'est quoi son palmarès ? Un podium en seniors (le bronze si je me souviens). Minaar a surgit quand Vouilloz était en fin de carrière. Tomac la légende, oui, mais c'est plus le nom qui marque que le réel niveau de John Tomac par rapport à Vouilloz, d'autant que Tomac était aussi un crosseux et pas un pur descendeur.
Nicolas était un metteur au point hors pair et un pilote stratosphérique. Pour l'avoir vu parfois en CdM, il passait là où personne ne mettait sa roue, c'était fluide, propre, aérien, il était techniquement un ton au-dessus de tout le monde. Faudrait ressortir les classements mais il a gagné des CdM et des grands championnats en faisant des écarts incroyables sur la meute, on ne voit plus ça désormais.
Pour ce que je vois aujourd'hui, le niveau est plus dense dans le Top 10 voire Top 20, les écarts sont minces à l'arrivée, beaucoup de très bons descendeurs capables de gagner à tout moment et sur pas mal de terrains différents. Ce qui rend les perfs de Loïc Bruni d'autant plus incroyables.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde