tri-yann a écrit : 08 sept. 2019, 14:09Merci pour le sujet. Si je comprend bien c'est que la règle générale à retenir c'est qu'il n y a pas de règle générale à retenir ...
Mais toi personnellement qu'entend tu par ''marathon correct'' ? Par rapport à tes performance ''sec'' (Semi ou marathon voire 10k) t'arrive à limiter la casse ? J'ai vu que tu avais 320 de ftp, tu as pris un IF de combien pour quel temps de vélo ?
Merci
Sur l'Alpsman c'est difficile de jauger par rapport à une performance sèche, puisque le marathon est très particulier

Mais j'ai couru dans la fourchette haute de mes prévisions (un peu plus de 4h en arrivant au Semnoz)
Comme je l'avais déjà dit sur le sujet précédent, autant sur un parcours vélo roulant, je pense que ça vaut le coup de bien théoriser sa puissance cible en fonction du TSS etc, autant sur un parcours montagneux, l'important c'est de partir sur des puissances cohérentes avec son niveau au début du premier col: le but est de ne pas trop mal se gérer au début pour ne pas le payer à la fin.
Ensuite on monte à son rythme, et finalement la fréquence cardiaque est un indicateur plus facile à utiliser que la puissance.
Cela ne me choque pas d'avoir un TSS de plus de 400 si on passe 8 heures ou plus sur la selle (personnellement j'atteins régulièrement les 400 sur de telles sorties)
A l'Alpsman, on commence par presque 1500 m de dénivelé à vélo pour monter au Semnoz, donc le but est de bien gérer cette ascension, et pour la suite on ajuste en fonction des sensations.
Et attention au TSS qui n'est pas une mesure fiable de l'effort fourni : faire un gros TSS sur un parcours avec une succession de montées et de descentes courtes est beaucoup plus facile que sur une montée de col: faire 10 fois (300 watts 5 minutes et 100 watts 2 minutes) c'est beaucoup plus facile que (300 watts 50 minutes et 0 watts 20 minutes), et pourtant le TSS du premier sera supérieur au 2e
Concrètement pour illustrer cet exemple je fais le même TSS avec 1h15 de vélo en moins à l'ironman Wales qu'à l'Alpsman.
Il faut aussi prendre en compte la FTP est différente pour la plupart des cyclistes entre du plat et une montée à 8%, et l'écart peut être significatif.
Et la FTP ne suffit pas pour prédire la puissance que l'on peut tenir sur un effort de 7 ou 8 heures, en fonction du profil d'endurance il y aura encore des différences très importantes.
Donc il me semble que c'est impossible de théoriser sa puissance cible en ascension sans avoir un historique de sorties montagneuses. Le capteur peut juste servir à ne pas partir sur des bases incompatible avec son niveau, et c'est déjà pas mal!