raoul a écrit : 04 juin 2019, 12:31
Fab74ch a écrit : 04 juin 2019, 12:06
yoyo73 a écrit : 04 juin 2019, 11:41
Sinon j’étais à Doussard et j’ai trouvé que la majorité roulait réglo, de ce que j’en ai vu.
Ouaip, pareil, aux demi-tours c'était plutôt réglo, pas de gros groupes en tout cas. Plutôt seul une bonne partie du parcours pour ma part. Retour avec la circulation un peu ch**.
Sinon pour les roues, l'inertie, etc. Vous chiffrez ça comment? Juste du ressenti? Ou il y a des essais de faits avec capteurs de puissance, iso bike, même route, changement de roues, etc.
Sur le blog de Lorenzini, il y a le détail de chaque paramètre (traduit des tests de magazines allemands). Ensuite, il faudrait d'autres sources pour vérifier et contrôler qu'il n'y ait pas de marketing derrière...
De mémoire, l'inertie et relance c'est du flan, ce qui compte c'est l'aéro via la réduction de la traînée. Il y a des tests en fonction de l'angle du vent. Il y a aussi un article sur le gain par relance et c'est peanuts... En plus il faudrait déjà qu'on parle de course avec drafting pour avoir des vrais relance et pas un IM...
Les roues viennent dans les dernières positions de trucs à faire et il y a aussi un prix par watt très défavorable aux roues. Du coup il faudrait déjà avoir un vélo de chrono ou aéro, un casque aéro, une bonne position, des habits aéro, les roues viennent après et les relances encore après...
Je me méfie des résultats de tests sans questionner le protocole, et le plus souvent ce scepticisme va dans ton sens (le serveur de ton lien est en vrac au fait). Par contre si les relances c'était du flan explique moi pourquoi tous les cadres de vélo modernes (aero ou pas) ont un boîtier de pédalier énorme pour permettre une meilleure rigidité latérale? De la même manière que la rigidité latérale joue sur un cadre, avec des roues peu rigides tu peux sentir la déformation rien que parce que la jante vient frotter contre le patin de frein. Et il va de soi que c'est la roue arrière qui supporte le plus de contraintes mécaniques.
Évidemment nous autres triathletes sommes moins concernés par ça, contrairement aux coursiers qui font subir ces contraintes après chaque virage quand ça relance, ou chaque bosse montée en force.
Pour l'inertie c'est un ressenti de ma part. Et d'ailleurs j'ai du mal à m'expliquer comment une roue peut être en même temps plus réactive dans les relances et avoir plus d'inertie, mais c'est pas mon métier. Je vais mettre ça sur le compte de l'orientation des fibres de carbone. Par contre je sais bien qu'on s'habitue vite au confort de bonnes roues et qu'on perd très vite cette sensation de facilité. Ça se verifie empiriquement mais je vois pas comment le mesurer.
Concernant l'aérodynamisme des roues les gains sont minimes quand tu montes en gamme et souvent se mesurent avec un angle d'incidence supérieur à 0°. Maintenant entre des Mavic Aksium et des Zipp 454 il y a un monde. Tout ce que tu dis est très bien sur le papier, mais je doute que tes cervicales supportent un casque aéro pendant 200 bornes par exemple, ou que tu gardes le dos droit comme Tony Martin pendant tout ce temps. Donc tu dois faire un compromis pour plus de confort et moins d'aéro. Par contre de très nombreux vélos même très haut de gamme viennent en standard avec des Mavic Aksium ou des roues d'entrée de gamme Shimano ou Fulcrum tout simplement car il y a tellement de fabricants de roues et de préférences que pour les fabricants de vélo c'est plus simple de laisser les gens choisir eux-mêmes. Donc les garder est un mauvais calcul. Quand tu achètes un vélo en magasin tu peux faire cet upgrade au moment de l'achat, mais pour Canyon s'agissant de VPC c'est à l'acheteur de faire cette opération. Par contre comme beaucoup de choses en ce bas monde les bénéfices de roues plus chères suivent la loi des rendements décroissants
