

On vit aussi dans une société de jugement permanent, dans laquelle Macron reçoit Zuckerberg parce qu'il n'est pas foutu de modérer son site utilisé par des centaines de millions de personnes. Et ces jugements sont rarement bienveillants, n'est-ce pas aussi de ça dont souffre la société? Triporteur a déjà fait des ultra, c'est pas tout à fait un noob dans les sports d'endurance mais il découvre les spécificités du triathlon, ses codes, quoi de plus normal que de se jeter direct dans le grand bain?FAYARD a écrit : 15 mai 2019, 19:11C’est la société qui devient comme cela, et de plus en plus. Le sport n’échappe pas à la règle.Olive2244 a écrit : 15 mai 2019, 18:30 Yoann a raison, en sport le maître mot est la PROGRESSIVITE, que ce soit en volume et en intensité, et après pour mixer les deux et digérer c'est pas mal de temps![]()
Jamais trop compris cette urgence du "tout tout de suite "en sport alors que finalement ça va être une galère bien moisie, un résultat sportif minable, mais au final on aura sa "médaille" finisher![]()
Ces efforts ne sont pas comparables. Un 10 ou sémi, c'est un chrono à faire à fond. L'ultra, c'est en mode endurance fondamentale , avec un mental de fer pour tenir jusqu'au bout .shika a écrit : 16 mai 2019, 23:22 C'est respectable à mon avis, mais c'est vrai que c'est bien dommage de pas plus prendre son temps, ça doit pas être simple de se remotiver ensuite après avoir fait ce qu'il y a de plus grand dans une discipline, je le vois avec un copain qui a fait la diagonale, j'ai de la peine pour lui, un semi ou un 10 c'est de la roupie de sansonnet à côté, dur de trouver les mots pour qu'il reprenne du poil de la bête.
Je ne suis pas d’accord avec toi sur la motivation qui disparaît parce que tu as fait EM. Je l’ai fait après 4 années de triathlon, et franchement bon débarras, ça m’a saoulé, surtout l’entraînement où tu traînes et les heures qu’il faut s’envoyer. J’y suis allé parce que mes potes de club le faisaient donc ça tombait bien, c’était pour le côté pratique. Et derrière j’ai fait 10 ans de S, M et quelques L, je me suis éclaté, et pas besoin de faire des sorties de 4,5 ou 6 h de vélo, avec 8-9 h hebdo de sport, tu te fais plaisir et question alimentation en course, rien à foutre, 3 gels et c’est géré. La motivation elle n’est pas dans l’épreuve, ou alors t’aime pas ce sport, la mienne elle est dans le plaisir de l’effort dans les trois disciplines du triathlon. Je ne fais plus de compétition depuis 6 ans, mais je continue toujours à nager, pédaler et courir (quand mes genoux me laissent tranquille).shika a écrit : 17 mai 2019, 06:39 Disons que ça s'ajoute aussi à un déclin des performances liées à l'âge entre autres, ça aussi faut l'accepter, revoir ses objectifs à la baisse et trouver d'autres motivations. Dur aussi de pas tomber dans la surenchère, de pas se brûler les ailes...
Pour flu, pour ce que tu dis on peut faire le parallèle avec les distances en tri. Un S et un IM c'est des efforts vraiment différents, je pensais pas que je m'amuserais autant sur un S en fait c'est fun, mais différemment![]()
Avec 4-5 h hebdo disponible pour le sport que tu auras l’an prochain, la première discipline que tu vas lâcher, c’est la natation, or il te faudrait justement 4 h/ semaine pour vraiment progresser. Le triathlon demande du temps, c’est comme ça. Tu peux te permettre de diminuer l’entrainement quand tu as un gros passif derrière toi, mais quand tu débutes et que tu veux progresser, y a pas photo, faut s’investir à fond or tu dis que tu n’aura pas cette disponibilité l’an prochain.triporteur a écrit : 17 mai 2019, 07:56 CAP, pas sur, car j'ai déjà bien donné pdt des années, passer à autre chose a qqch de rafraîchissant
Exactement dans le même cas que Fayard. L'EM est le seul que j'ai fait. 6 mois de prépa à bouffer du vélo et des sorties càp tellement qu'à la fin j'en pouvais plus. Tout ça pour au final sauter d'une hypoglycémie sur l'autre durant le vélo et traîner ma misère à 5'10" au kilo sur le marathon. Depuis du S du M, un gel en début et en fin de vélo et c'est réglé pour l'alimentation. Si tu plantes ta course deux semaines plus tard t'es de nouveau le cul dans l'eau avec un dossard sur le dos. Après je comprends qu'on puisse aimer pour le côté défi mais pour moi le moteur c'est de pouvoir enfiler les courses durant la saison qui est plutôt courte et de bouffer des séances VMA PMA et de seuil pour entretenir les quelques qualités de vitesse de cinquantenaire qu'il me reste.FAYARD a écrit : 17 mai 2019, 07:40 Je ne suis pas d’accord avec toi sur la motivation qui disparaît parce que tu as fait EM. Je l’ai fait après 4 années de triathlon, et franchement bon débarras, ça m’a saoulé, surtout l’entraînement où tu traînes et les heures qu’il faut s’envoyer. J’y suis allé parce que mes potes de club le faisaient donc ça tombait bien, c’était pour le côté pratique. Et derrière j’ai fait 10 ans de S, M et quelques L, je me suis éclaté, et pas besoin de faire des sorties de 4,5 ou 6 h de vélo, avec 8-9 h hebdo de sport, tu te fais plaisir et question alimentation en course, rien à foutre, 3 gels et c’est géré.
Je suis d'accord avec ça et je m'y retrouve totalement.FAYARD a écrit : 17 mai 2019, 07:40Je ne suis pas d’accord avec toi sur la motivation qui disparaît parce que tu as fait EM. Je l’ai fait après 4 années de triathlon, et franchement bon débarras, ça m’a saoulé, surtout l’entraînement où tu traînes et les heures qu’il faut s’envoyer. J’y suis allé parce que mes potes de club le faisaient donc ça tombait bien, c’était pour le côté pratique. Et derrière j’ai fait 10 ans de S, M et quelques L, je me suis éclaté, et pas besoin de faire des sorties de 4,5 ou 6 h de vélo, avec 8-9 h hebdo de sport, tu te fais plaisir et question alimentation en course, rien à foutre, 3 gels et c’est géré. La motivation elle n’est pas dans l’épreuve, ou alors t’aime pas ce sport, la mienne elle est dans le plaisir de l’effort dans les trois disciplines du triathlon. Je ne fais plus de compétition depuis 6 ans, mais je continue toujours à nager, pédaler et courir (quand mes genoux me laissent tranquille).shika a écrit : 17 mai 2019, 06:39 Disons que ça s'ajoute aussi à un déclin des performances liées à l'âge entre autres, ça aussi faut l'accepter, revoir ses objectifs à la baisse et trouver d'autres motivations. Dur aussi de pas tomber dans la surenchère, de pas se brûler les ailes...
Pour flu, pour ce que tu dis on peut faire le parallèle avec les distances en tri. Un S et un IM c'est des efforts vraiment différents, je pensais pas que je m'amuserais autant sur un S en fait c'est fun, mais différemment![]()
Triporteur, c’est typiquement le sportif qui ne continuera pas le triathlon, il retournera à la cap, une fois son défi réalisé. Il y en a beaucoup comme ça maintenant. On va pas se mentir, les principaux freins sont la natation et l’investissement financier et horaire.
pardon, je me suis mal exprimé.FAYARD a écrit : 17 mai 2019, 08:13Avec 4-5 h hebdo disponible pour le sport que tu auras l’an prochain, la première discipline que tu vas lâcher, c’est la natation, or il te faudrait justement 4 h/ semaine pour vraiment progresser. Le triathlon demande du temps, c’est comme ça. Tu peux te permettre de diminuer l’entrainement quand tu as un gros passif derrière toi, mais quand tu débutes et que tu veux progresser, y a pas photo, faut s’investir à fond or tu dis que tu n’aura pas cette disponibilité l’an prochain.triporteur a écrit : 17 mai 2019, 07:56 CAP, pas sur, car j'ai déjà bien donné pdt des années, passer à autre chose a qqch de rafraîchissant