La lecture que je fais de cette phrase de Séguéla, c'est qu'elle n'a jamais été autant d'actualité et qu'elle le sera de plus en plus quand on sait le poids et la caisse de résonance des réseaux sociaux et des médias.geraud a écrit : 03 avr. 2019, 10:10Oui mais a une epoque ou il n y avait pas les reseaux sociaux, et ou on oubliait viteBoulegan a écrit : 03 avr. 2019, 09:03 "Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi..."
C'est de J. Séguéla, chantre de la communication et du mkt, communicant des puissants.![]()
On cite toujours cette phrase, mais perso j aimerais qu on lui repose la question. S il pense que c est toujours vrai en 2019. Avant, les petits incendies dans la presse s eteignaient vite, et passaient même souvent inaperçu. Maintenant une étincelle (meme pas toujours averee) peut faire embraser les réseaux.
Fake ou pas, les infos sont relayées à vitesse grand V, qu'il en reste quelque chose ou pas le lendemain ou le mois d'après. L'important, c'est d'occuper le terrain, c'est d'exister, d'occuper l'espace médiatique qui est exponentiel année après année.
Les politiques - à l'égo hypertrophié, comme celui d'Aulas ceci dit au passage - ont compris ça depuis longtemps. Si tu n'existes pas, personne ne vote pour toi. Si tu existes médiatiquement, les gens glisseront le bulletin dans l'urne parce "Vu à la télé". Certains multiplient les plateaux TV & radio, racontent n'importe quoi, mentent effrontément, se contredisent d'une semaine à l'autre, se ridiculisent à chaque itw, mais ils sont toujours là.
Bill Clinton avait une équipe de spin doctors qui créaient de l'info clef en mains aux journalistes quand l'actualité était faiblarde ou peu à l'avantage du Président. Allumer des contrefeux, en politique comme ailleurs, c'est un sport !
