shika a écrit : 07 mars 2019, 22:04
Drancis Frake a écrit : 07 mars 2019, 20:00
gasolinefr a écrit : 06 mars 2019, 13:10
Pour le choix du parcours d'entraînement je ne suis pas aussi pointue que vous mais j'ai du mal a concevoir de m'entraîner sur du plat pour préparer l'Altriman. Grimper un vrai col de montagne avec l'altitude qui va avec, ça aide grandement dans la prépa...
Bonsoir
Pourtant il faut sortir de ce schéma si l'on souhaite vraiment progresser. A vélo les muscles, tout comme le système cardio-vasculaire, fonctionnent strictement de la même manière que l'on soit sur le plat ou sur une route avec un %.
- Un entraînement bien ciblé sur le plan physiologique
- De la répétition toute les semaines, ce qui peut paraître a priori peu motivant, mais c'est le seul moyen efficace pour progresser et pour atteindre son objectif. A chacun ensuite d'aborder ces séances comme il le souhaite mais le mieux est quand même d'avoir un esprit positif, sinon autant aller se coucher ou se vautrer dans son fauteuil devant sa TV avec ses chips et son coca (ou sa bière ou son whisky, etc.)
L'altitude max est atteinte au sommet et l'on y reste que très peu de temps.
Je n'en dirais pas plus, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur le sujet et je vais avoir l'impression de radoter

ou de parler à des murs voire, à coup sûr, de passer pour le crétin de service et le mec bien lourdingue.
Bon entraînement et bonne soirée.
W.
Ben en fait ça serait cool que tu répondes à mon post du 5 à 21h59. J'évoque notamment d'autres alternatives permettant de simuler une ascension de col. Le débat est loin d'être inintéressant. Tu dois quand même bien te rendre compte qu'en danseuse sur le plat t'as pas le même ressenti qu'en côte, même à puissance identique non ? L'inertie n'est pas la même et le pédalage pas le même non plus.
Et puis on va pas se mentir, le décor des montagnes a quelque chose de magique, d'ailleurs c'est pas pour rien si on a choisi ce tri-là et pas un autre.
Bonjour
Ne vous méprenez pas, j'adore faire du vélo en montagne, j'y prend mon pied car c'est avant tout un régal pour les sens, c'est bien plus beau que mes mornes plaines Seine et Marnaise avec ses champs de céréale à perte de vue. (Pour info, un client travaillant dans le négoce de céréales à l'international m'a dit que ce sont des Terres qui sont parmi les plus fertiles du monde. Résidant non loin de Disney, je rage en voyant cette belle terre sacrifiée pour y mettre du béton, rien n'est fait pour y construire des villes modernes favorisant l'agriculture de proximité.)
Il est vrai que la Nature m'a aussi offert une bonne PMA et un gabarit idéal pour la montagne. Ceci dit je sais me mettre à la place de ceux qui n'ont pas cette "chance" et ayant entraîné un peu cela m'a encouragé à me poser des questions pour aider les autres à bien aborder ce type de difficulté.
La base est effectivement un travail de développement physiologique, là dessus il faut s'appliquer dans le choix de ses braquets parce qu'être en force à la fin d'un col, même en danseuse, c'est hyper éprouvant et ce n'est pas le meilleur moyen de s'économiser, à moins d'être très, très costaud.
Le problème pour les triathlètes lambda que nous sommes est d'avoir le temps d'effectuer de multiples séances d'entraînement dans chaque discipline par semaine, perso je me limite à deux et éventuellement 3 à vélo. Donc il faut se définir des priorités sur le plan physiologique pour aller au bout d'une telle épreuve. Je préconise donc l'endurance fondamentale, cela favorise le stockage du glycogène, et des séance au seuil lactique (ou en % de FTP pour ceux et celles qui sont équipées d'un capteur de puissance) qui permettent d'améliorer l'utilisation de ce glycogène. Dans les séances de développement au seuil lactique rien n'interdit d'inclure un effort purement lactique sur la fin de quelques répétitions pendant 15 à 30 secondes en mettant une ou deux dents de moins quelques semaines avant la course. Cela permet de mieux supporter la difficulté si l'on est un peu dans le dure, alors on n'est pas loin de la "Gimenez".
Sinon je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas aller s'entraîner en montagne, bien au contraire, cela permet d'essayer ses braquets, cela permet de savoir comment gérer son effort, cela permet de se faire du bien moralement car c'est magnifique. Ce qu'il m'agace d'entendre ce sont ces discours qui te disent qu'il faut impérativement bouffer du dénivelé. Je suis dans le nuance.
Pour le travail musculaire en danseuse, personnellement je m'y mets rarement. J'ai eu l'occasion d'en discuter avec un copain qui m'a dit que mon choix n'est pas forcément des plus judicieux. Effectivement se mettre en danseuse permet de changer de position et de soulager de la pression sur le périnée, de mettre un peu plus de force sur les pédales, de se relancer un peu mais on y reste pas et surtout le but n'est pas d'accélérer, on n'est pas en cyclo sportive, on est dans un effort solitaire donc dans la gestion de celui-ci.
Je ne suis pas non plus des plus favorables à la participation à une ou deux cyclo sportives avec fort dénivelé. Seule la répétition est efficace pour progresser, la course d'un jour n'apporte rien sur le plan physiologique, cela nous fait juste sortir de notre zone de confort de temps en temps et cela n'est pas néfaste, même ma prof de yoga "boost" de temps en temps son cours et ça fait un bien fou. A défaut de cyclo sportive il est possible de faire une sortie entre amis pendant laquelle on se met dans le rouge mais il ne faut pas que cela soit toute les semaines. Je ne suis pas le dernier à jouer à ce jeu quand cela se présente et je déteste être derrière

même si je n'ai pas toujours le choix !
Bon W.E.