altriman 2019

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raoul
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Re: altriman 2019

Message non lu par raoul »

raoul a écrit : 04 févr. 2019 18:32
cooper77 a écrit : 04 févr. 2019 17:23 Vous partez sur quelle configuration en vélo?
Moi ça sera plateau dual oval en 52/34 et 11/30 à l’arrière.
Et roues makadamm 50 boyaux.
Je laisserai le prolongateur, pour le changement de position.
Je dois changer de vélo, mais je vais le faire avec un mini prolongateur. J'imagine 34/28 ou 36/28, je l'avais fait avec un 30/23 qui correspond au 36/28 (10.0 km/h vs 9.9 km/h).

34/28 = 9.3 km/h
30/23 = 10 km/h
36/28 = 9.9 km/h
34/30 = 8.7 km/h

Mais l'idée d'avoir du 34/30 est intéressante ça permettrait de passer les bouts à 13 % à 70 rpm... Faut que je vois ce que ça donne au niveau de l'étagement.

Sinon, vous prendriez des freins à disques ou non ? On perd 500 g, non ?

Je suis en train de m'intéresser mais pas expert du tout...
J'avais mis les vitesses à 60 rpm si ça peut aider. Avec mon niveau de ... j'étais en haut de i2 au plus raide en 30/23 (équivalent à 36/28). Donc à mon avis, il faut quand même relativiser, 34/28 est suffisant. Si on doit choisir, mieux vaut plus petit, mais il n'y a pas besoin de démonter du 34/28.

Je rappelle que j'avais terminé en 10h59'25" en 2015... A 35" de la barrière horaire ! Donc celui qui ne montera pas à 10 km/h sera hors délais... Si on monte à 10 km/h et qu'on descend à 30 km/h, on n'a pas 20 km/h de moyenne mais 13.3 km/h... Donc impossible de monter à 8 km/h Carcanière ! C'est trop lent.

Du coup, en ce qui me concerne, je veux revenir 2 kg plus léger, avec un vélo 1 kg plus léger et mieux entraîné (PMA et FTP supérieures).

Évidemment ce n'est pas valable pour qqn qui tourne à 80 rpm sur du 13 % en fin de parcours, mais en pratique la vélocité diminue et il ira trop lentement. Ce n'est que mon avis où un 34/28 serait un garde-fou de ne pas tomber dans le "sur-place". :D
FAYARD
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Re: altriman 2019

Message non lu par FAYARD »

raoul a écrit : 07 mars 2019 08:36
FAYARD a écrit : 07 mars 2019 04:51
raoul a écrit : 06 mars 2019 22:38

Je commence à regarder, un vendeur m'a proposé un Trek Emonda SL6 à disques, mais je vois qu'on perd 500 g... J'ai tjs été fort en descente, car j'ai un grand gabarit et j'ai fait de la moto jeune (routière). Logiquement je devrais tout miser sur la montée, car j'ai encore 6.4 kg à perdre... :wink: Je n'ai perdu que 500 g depuis la dernière fois... -3 kg... Du coup si je pouvais gagner du poids sur mon ancien vélo je serais content... mais ces freins à disques sont funs mais lourds... comme ces capteurs...

J'en sais rien... Je vais faire au moins 3 vendeurs pour voir ce qu'ils me racontent. Là je suis tombé sur un qui n'aimait pas les boyaux... :wink: Je finirais par mon vendeur habituel qui est très compétent, peut-être trop... :sm2:
Je viens d’acquerrir le Trek Emonda Sl6 pro, mais avec frein ordinaire. Il est monté avec des roues Bontrager Carbon à pneus.
Elles sont lourdes pour la montagne, 1690 gr il me semble. Ça fait un ensemble hyper rigide, assez exigeant, clairement un vélo de coursier, d’ailleurs il équipe plusieurs équipes élites dans la région Rhône-Alpes. Je l’ai eu à un tarif préférentiel, 2600 euros, franchement c’est une très belle machine à un prix tout à fait abordable. Surtout que j’ai pu avoir la selle que je voulais et pas celle d’origine. Le seul défaut est le système de maintien de la selle, une horreur, chiant à régler, ça se desserre, et c’est pour tout le monde pareil.
On a le même raisonnement ! Je me disais le vendeur me conseille le SL6 à disques car il l'a en stock, mais le SL6 pro est plus performant en montagne (600-700 g plus léger et roues meilleures que celui à disque).
Clairement je ne ferais pas l’Altriman avec ces roues Bontrager si tu es limite avec les BH. Elles sont trop lourdes, trop rigides et ont trop d’inertie. Moi je ne m’y fait pas. Si tu achètes le vélo, vend les, ça vaut 1000 euros et achete toi une paire de roue carbone à boyaux en moins de 30 mm, légère, c’est pas le choix qui fait défaut. Ou au pire garde les et prends des roues chinoises sur des sites reconnus, pour 400 balles tu dois trouver.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
raoul
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Re: altriman 2019

Message non lu par raoul »

Clairement je ne ferais pas l’Altriman avec ces roues Bontrager si tu es limite avec les BH. Elles sont trop lourdes, trop rigides et ont trop d’inertie. Moi je ne m’y fait pas. Si tu achètes le vélo, vend les, ça vaut 1000 euros et achete toi une paire de roue carbone à boyaux en moins de 30 mm, légère, c’est pas le choix qui fait défaut. Ou au pire garde les et prends des roues chinoises sur des sites reconnus, pour 400 balles tu dois trouver.
Je te remercie pour le conseil.

Rassures-toi, je fais ce que je peux pour ne pas repasser à la limite en vélo. :wink: Je m'étais fait avoir par le côté non roulant des Pyrénées et dès que j'ai eu un niveau de 10h pour 5000d+ en Suisse sur mes cols, je l'avais bétonné en force-endurance sur des longs parcours. Je suis monté le dernier col à la même vitesse que le premier, mais j'étais trop diesel et trop lent. Mais 10h pour 5000 d+ sur les longs cols de ma région, c'est 11h sur l'Altriman !

Maintenant je sais que je dois travailler plus... :sm2:
Drancis Frake
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Re: altriman 2019

Message non lu par Drancis Frake »

gasolinefr a écrit : 06 mars 2019 13:10 Pour le choix du parcours d'entraînement je ne suis pas aussi pointue que vous mais j'ai du mal a concevoir de m'entraîner sur du plat pour préparer l'Altriman. Grimper un vrai col de montagne avec l'altitude qui va avec, ça aide grandement dans la prépa...
Bonsoir

Pourtant il faut sortir de ce schéma si l'on souhaite vraiment progresser. A vélo les muscles, tout comme le système cardio-vasculaire, fonctionnent strictement de la même manière que l'on soit sur le plat ou sur une route avec un %.
  • Un entraînement bien ciblé sur le plan physiologique
  • De la répétition toute les semaines, ce qui peut paraître a priori peu motivant, mais c'est le seul moyen efficace pour progresser et pour atteindre son objectif. A chacun ensuite d'aborder ces séances comme il le souhaite mais le mieux est quand même d'avoir un esprit positif, sinon autant aller se coucher ou se vautrer dans son fauteuil devant sa TV avec ses chips et son coca (ou sa bière ou son whisky, etc.)
L'altitude max est atteinte au sommet et l'on y reste que très peu de temps.

Je n'en dirais pas plus, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur le sujet et je vais avoir l'impression de radoter :sm27: ou de parler à des murs voire, à coup sûr, de passer pour le crétin de service et le mec bien lourdingue. :sm6:

Bon entraînement et bonne soirée.

W.
raoul
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Re: altriman 2019

Message non lu par raoul »

Drancis Frake a écrit : 07 mars 2019 20:00
gasolinefr a écrit : 06 mars 2019 13:10 Pour le choix du parcours d'entraînement je ne suis pas aussi pointue que vous mais j'ai du mal a concevoir de m'entraîner sur du plat pour préparer l'Altriman. Grimper un vrai col de montagne avec l'altitude qui va avec, ça aide grandement dans la prépa...
Bonsoir

Pourtant il faut sortir de ce schéma si l'on souhaite vraiment progresser. A vélo les muscles, tout comme le système cardio-vasculaire, fonctionnent strictement de la même manière que l'on soit sur le plat ou sur une route avec un %.
  • Un entraînement bien ciblé sur le plan physiologique
  • De la répétition toute les semaines, ce qui peut paraître a priori peu motivant, mais c'est le seul moyen efficace pour progresser et pour atteindre son objectif. A chacun ensuite d'aborder ces séances comme il le souhaite mais le mieux est quand même d'avoir un esprit positif, sinon autant aller se coucher ou se vautrer dans son fauteuil devant sa TV avec ses chips et son coca (ou sa bière ou son whisky, etc.)
L'altitude max est atteinte au sommet et l'on y reste que très peu de temps.

Je n'en dirais pas plus, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur le sujet et je vais avoir l'impression de radoter :sm27: ou de parler à des murs voire, à coup sûr, de passer pour le crétin de service et le mec bien lourdingue. :sm6:

Bon entraînement et bonne soirée.

W.
Du tout, j'aime beaucoup te lire ! Je trouve que tu as raison pour le physiologique.

Mais pour passer parfois des cols à 1800 m le soir sans voiture dans un décors de rêve... Ce n'est pas une contrainte de faire des tours en montagne. :D Je me dis chaque fois que j'ai de la chance. :wink:
gasolinefr
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Message non lu par gasolinefr »

Drancis Frake a écrit : 07 mars 2019 20:00
Je n'en dirais pas plus, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur le sujet et je vais avoir l'impression de radoter :sm27: ou de parler à des murs voire, à coup sûr, de passer pour le crétin de service et le mec bien lourdingue. :sm6:

Bon entraînement et bonne soirée.

W.
Ha ben non surtout pas c'est intéressant.
shika
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Re: altriman 2019

Message non lu par shika »

Drancis Frake a écrit : 07 mars 2019 20:00
gasolinefr a écrit : 06 mars 2019 13:10 Pour le choix du parcours d'entraînement je ne suis pas aussi pointue que vous mais j'ai du mal a concevoir de m'entraîner sur du plat pour préparer l'Altriman. Grimper un vrai col de montagne avec l'altitude qui va avec, ça aide grandement dans la prépa...
Bonsoir

Pourtant il faut sortir de ce schéma si l'on souhaite vraiment progresser. A vélo les muscles, tout comme le système cardio-vasculaire, fonctionnent strictement de la même manière que l'on soit sur le plat ou sur une route avec un %.
  • Un entraînement bien ciblé sur le plan physiologique
  • De la répétition toute les semaines, ce qui peut paraître a priori peu motivant, mais c'est le seul moyen efficace pour progresser et pour atteindre son objectif. A chacun ensuite d'aborder ces séances comme il le souhaite mais le mieux est quand même d'avoir un esprit positif, sinon autant aller se coucher ou se vautrer dans son fauteuil devant sa TV avec ses chips et son coca (ou sa bière ou son whisky, etc.)
L'altitude max est atteinte au sommet et l'on y reste que très peu de temps.

Je n'en dirais pas plus, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur le sujet et je vais avoir l'impression de radoter :sm27: ou de parler à des murs voire, à coup sûr, de passer pour le crétin de service et le mec bien lourdingue. :sm6:

Bon entraînement et bonne soirée.

W.
Ben en fait ça serait cool que tu répondes à mon post du 5 à 21h59. J'évoque notamment d'autres alternatives permettant de simuler une ascension de col. Le débat est loin d'être inintéressant. Tu dois quand même bien te rendre compte qu'en danseuse sur le plat t'as pas le même ressenti qu'en côte, même à puissance identique non ? L'inertie n'est pas la même et le pédalage pas le même non plus.

Et puis on va pas se mentir, le décor des montagnes a quelque chose de magique, d'ailleurs c'est pas pour rien si on a choisi ce tri-là et pas un autre.
Merri
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Re: altriman 2019

Message non lu par Merri »

Pour le côté plaisir à l'entraînement faire des cols c'est bien sûr un plus. Pour la performance je rejoins Drancis à 100%. On peut faire l'Altriman, et même "plutôt bien", sans avoir vu une montagne de l'année. On peut d'ailleurs aussi le faire avec des sorties en càp de 8 km maxi. Le mental prend une part très importante dans le résultat, plus que sur un triathlon plus classique. On s' use à se poser trop de questions.
Yes, we can't.
raoul
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Re: altriman 2019

Message non lu par raoul »

Merri a écrit : 07 mars 2019 23:25 Pour le côté plaisir à l'entraînement faire des cols c'est bien sûr un plus. Pour la performance je rejoins Drancis à 100%. On peut faire l'Altriman, et même "plutôt bien", sans avoir vu une montagne de l'année. On peut d'ailleurs aussi le faire avec des sorties en càp de 8 km maxi. Le mental prend une part très importante dans le résultat, plus que sur un triathlon plus classique. On s' use à se poser trop de questions.
Je suis d'accord avec toi et Drancis pour le côté physiologique. Mis à part l'angle du vélo (certains mettent des livres sous le HT pour simuler les 10 %), ça reste des RPM, de la force etc. A ce moment, il serait judicieux de tourner à 70 rpm parfois au plat, parce que perso dès que je dépasse 33 km/h, je suis à plus de 90 rpm naturellement. Alors qu'on descend facilement à 70 rpm dans du 10 % à l'instinct au bout de quelques heures.

Ou on garde un 30 ou 32. Alors que celui qui passe son temps à faire des cols ne se crame plus, même à 60 rpm. Peut-être que la vraie différence est cette force-endurance qu'il n'y a pas besoin de trop travailler si on enchaîne des cols et qu'il faut surveiller si on habite au plat.

Donc ce n'est pas une nécessité je suis d'accord, mais si habite à côté et qu'on part en vélo de la maison, il y a des avantages :

- côté psychologique
- descente, trajectoire, vitesse >70 km/h (s'y habituer, perso ma routine est de tjs voir au moins 75 km/h en v max).
- habitué aux risques météo, à se faire grêler à 1800 m sans abri... :wink:
- force-endurance
- simulation (ex : si 10h à l'Altriman, alors 3000 d+ en 6h, 2000 d+ en 4h)
- en réalité un tour de 6h en montagne c'est des intervalles longs en montée et une certaine récup en descente. 6h en prise au plat est plus difficile !

On pourrait faire le même débat pour la nage en mer. Celui qui habite à Nice va y faire ses 8 entraînements en combi et de mon côté je devrais me contenter de la piscine et lac... La spécificité est toujours meilleure. Mais si je devais me taper 2x6 h de route pour nager en mer, alors j'ai meilleur temps de consacrer ce temps à rajouter une séance de piscine. Idem pour le vélo, faire 2 h de route pour rouler dans les Alpes ou Pyrennées n'est pas judicieux. Mieux vaut rouler 2h de plus au plat.
Drancis Frake
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Re: altriman 2019

Message non lu par Drancis Frake »

shika a écrit : 07 mars 2019 22:04
Drancis Frake a écrit : 07 mars 2019 20:00
gasolinefr a écrit : 06 mars 2019 13:10 Pour le choix du parcours d'entraînement je ne suis pas aussi pointue que vous mais j'ai du mal a concevoir de m'entraîner sur du plat pour préparer l'Altriman. Grimper un vrai col de montagne avec l'altitude qui va avec, ça aide grandement dans la prépa...
Bonsoir

Pourtant il faut sortir de ce schéma si l'on souhaite vraiment progresser. A vélo les muscles, tout comme le système cardio-vasculaire, fonctionnent strictement de la même manière que l'on soit sur le plat ou sur une route avec un %.
  • Un entraînement bien ciblé sur le plan physiologique
  • De la répétition toute les semaines, ce qui peut paraître a priori peu motivant, mais c'est le seul moyen efficace pour progresser et pour atteindre son objectif. A chacun ensuite d'aborder ces séances comme il le souhaite mais le mieux est quand même d'avoir un esprit positif, sinon autant aller se coucher ou se vautrer dans son fauteuil devant sa TV avec ses chips et son coca (ou sa bière ou son whisky, etc.)
L'altitude max est atteinte au sommet et l'on y reste que très peu de temps.

Je n'en dirais pas plus, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur le sujet et je vais avoir l'impression de radoter :sm27: ou de parler à des murs voire, à coup sûr, de passer pour le crétin de service et le mec bien lourdingue. :sm6:

Bon entraînement et bonne soirée.

W.
Ben en fait ça serait cool que tu répondes à mon post du 5 à 21h59. J'évoque notamment d'autres alternatives permettant de simuler une ascension de col. Le débat est loin d'être inintéressant. Tu dois quand même bien te rendre compte qu'en danseuse sur le plat t'as pas le même ressenti qu'en côte, même à puissance identique non ? L'inertie n'est pas la même et le pédalage pas le même non plus.

Et puis on va pas se mentir, le décor des montagnes a quelque chose de magique, d'ailleurs c'est pas pour rien si on a choisi ce tri-là et pas un autre.
Bonjour

Ne vous méprenez pas, j'adore faire du vélo en montagne, j'y prend mon pied car c'est avant tout un régal pour les sens, c'est bien plus beau que mes mornes plaines Seine et Marnaise avec ses champs de céréale à perte de vue. (Pour info, un client travaillant dans le négoce de céréales à l'international m'a dit que ce sont des Terres qui sont parmi les plus fertiles du monde. Résidant non loin de Disney, je rage en voyant cette belle terre sacrifiée pour y mettre du béton, rien n'est fait pour y construire des villes modernes favorisant l'agriculture de proximité.)

Il est vrai que la Nature m'a aussi offert une bonne PMA et un gabarit idéal pour la montagne. Ceci dit je sais me mettre à la place de ceux qui n'ont pas cette "chance" et ayant entraîné un peu cela m'a encouragé à me poser des questions pour aider les autres à bien aborder ce type de difficulté.

La base est effectivement un travail de développement physiologique, là dessus il faut s'appliquer dans le choix de ses braquets parce qu'être en force à la fin d'un col, même en danseuse, c'est hyper éprouvant et ce n'est pas le meilleur moyen de s'économiser, à moins d'être très, très costaud.
Le problème pour les triathlètes lambda que nous sommes est d'avoir le temps d'effectuer de multiples séances d'entraînement dans chaque discipline par semaine, perso je me limite à deux et éventuellement 3 à vélo. Donc il faut se définir des priorités sur le plan physiologique pour aller au bout d'une telle épreuve. Je préconise donc l'endurance fondamentale, cela favorise le stockage du glycogène, et des séance au seuil lactique (ou en % de FTP pour ceux et celles qui sont équipées d'un capteur de puissance) qui permettent d'améliorer l'utilisation de ce glycogène. Dans les séances de développement au seuil lactique rien n'interdit d'inclure un effort purement lactique sur la fin de quelques répétitions pendant 15 à 30 secondes en mettant une ou deux dents de moins quelques semaines avant la course. Cela permet de mieux supporter la difficulté si l'on est un peu dans le dure, alors on n'est pas loin de la "Gimenez".

Sinon je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas aller s'entraîner en montagne, bien au contraire, cela permet d'essayer ses braquets, cela permet de savoir comment gérer son effort, cela permet de se faire du bien moralement car c'est magnifique. Ce qu'il m'agace d'entendre ce sont ces discours qui te disent qu'il faut impérativement bouffer du dénivelé. Je suis dans le nuance.

Pour le travail musculaire en danseuse, personnellement je m'y mets rarement. J'ai eu l'occasion d'en discuter avec un copain qui m'a dit que mon choix n'est pas forcément des plus judicieux. Effectivement se mettre en danseuse permet de changer de position et de soulager de la pression sur le périnée, de mettre un peu plus de force sur les pédales, de se relancer un peu mais on y reste pas et surtout le but n'est pas d'accélérer, on n'est pas en cyclo sportive, on est dans un effort solitaire donc dans la gestion de celui-ci.

Je ne suis pas non plus des plus favorables à la participation à une ou deux cyclo sportives avec fort dénivelé. Seule la répétition est efficace pour progresser, la course d'un jour n'apporte rien sur le plan physiologique, cela nous fait juste sortir de notre zone de confort de temps en temps et cela n'est pas néfaste, même ma prof de yoga "boost" de temps en temps son cours et ça fait un bien fou. A défaut de cyclo sportive il est possible de faire une sortie entre amis pendant laquelle on se met dans le rouge mais il ne faut pas que cela soit toute les semaines. Je ne suis pas le dernier à jouer à ce jeu quand cela se présente et je déteste être derrière :mrgreen: même si je n'ai pas toujours le choix !

Bon W.E.
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Brioche
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Re: altriman 2019

Message non lu par Brioche »

Bonjour à tous !

Vous les attendiez, certains les ont même réclamés (oui je l'ai vu au milieu de vos plans d'entraînements) : LES PARCOURS 2019 SONT DÉSORMAIS CONNUS !

RDV ici => http://www.altriman.com/2019/03/10/altr ... -devoiles/

Petite modification concernant les barrières horaires également. tout est dans l'article ;)

A très vite !
CM et bénévole de l'ALTRIMAN
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shika
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Re: altriman 2019

Message non lu par shika »

Drancis Frake a écrit : 09 mars 2019 13:40 La base est effectivement un travail de développement physiologique, là dessus il faut s'appliquer dans le choix de ses braquets parce qu'être en force à la fin d'un col, même en danseuse, c'est hyper éprouvant et ce n'est pas le meilleur moyen de s'économiser, à moins d'être très, très costaud.
Le problème pour les triathlètes lambda que nous sommes est d'avoir le temps d'effectuer de multiples séances d'entraînement dans chaque discipline par semaine, perso je me limite à deux et éventuellement 3 à vélo. Donc il faut se définir des priorités sur le plan physiologique pour aller au bout d'une telle épreuve. Je préconise donc l'endurance fondamentale, cela favorise le stockage du glycogène, et des séance au seuil lactique (ou en % de FTP pour ceux et celles qui sont équipées d'un capteur de puissance) qui permettent d'améliorer l'utilisation de ce glycogène. Dans les séances de développement au seuil lactique rien n'interdit d'inclure un effort purement lactique sur la fin de quelques répétitions pendant 15 à 30 secondes en mettant une ou deux dents de moins quelques semaines avant la course. Cela permet de mieux supporter la difficulté si l'on est un peu dans le dure, alors on n'est pas loin de la "Gimenez".

Sinon je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas aller s'entraîner en montagne, bien au contraire, cela permet d'essayer ses braquets, cela permet de savoir comment gérer son effort, cela permet de se faire du bien moralement car c'est magnifique. Ce qu'il m'agace d'entendre ce sont ces discours qui te disent qu'il faut impérativement bouffer du dénivelé. Je suis dans le nuance.

Pour le travail musculaire en danseuse, personnellement je m'y mets rarement. J'ai eu l'occasion d'en discuter avec un copain qui m'a dit que mon choix n'est pas forcément des plus judicieux. Effectivement se mettre en danseuse permet de changer de position et de soulager de la pression sur le périnée, de mettre un peu plus de force sur les pédales, de se relancer un peu mais on y reste pas et surtout le but n'est pas d'accélérer, on n'est pas en cyclo sportive, on est dans un effort solitaire donc dans la gestion de celui-ci.

Je ne suis pas non plus des plus favorables à la participation à une ou deux cyclo sportives avec fort dénivelé. Seule la répétition est efficace pour progresser, la course d'un jour n'apporte rien sur le plan physiologique, cela nous fait juste sortir de notre zone de confort de temps en temps et cela n'est pas néfaste, même ma prof de yoga "boost" de temps en temps son cours et ça fait un bien fou. A défaut de cyclo sportive il est possible de faire une sortie entre amis pendant laquelle on se met dans le rouge mais il ne faut pas que cela soit toute les semaines. Je ne suis pas le dernier à jouer à ce jeu quand cela se présente et je déteste être derrière :mrgreen: même si je n'ai pas toujours le choix !

Bon W.E.
Yes on est sur la même longueur d'onde, entièrement d'accord avec toi sur toute la ligne! Et surtout sur la régularité comme vecteur de progrès plus que sur les courses d'un jour. Pour ma part je suis à 4 séances par semaine en vélo, en plus du velotaf, ça permet vraiment de travailler pas mal de choses, PMA, endurance, sweet spot, aéro, danseuse, force.
Le plus difficile je crois c'est de pouvoir identifier clairement les facteurs limitants et de savoir comment travailler ses points faibles. Les bases que tu donnes sont intéressantes pour pas mal de monde, mais pour ma part je ne m'y retrouve pas. Je grimpe tout en vélocité, et très inefficace en danseuse, j'ai donc fait beaucoup de travail de force, que ça soit des sprints à 120rpm à fond de cale ou de la cadence faible <75rpm, afin de pouvoir être à l'aise sur toute la gamme de fréquence de pédalage, pas juste le sacro-saint 95rpm. Et ça ben tant que je ne me suis pas retrouvé avec l'impression d'emmener trop gros avec tout à gauche je l'imaginais même pas.

Pour la condition physique on est donc d'accord, par contre je trouve que tu accordes finalement assez peu d'importance à la gestion de l'effort alors que sur une épreuve aussi longue tu peux avoir la meilleure condition physique possible si tu te fais sauter le caisson bah ta course est un chemin de croix. Et ça ben ça se travaille aussi et pour ça une course de prépa c'est quand même pas mal pour se tester et connaître ses limites.

Si vous avez des guidelines pour bien gérer la course je suis preneur. Mon intuition me pousse à limiter tout effort au delà de 85% de FTP en vélo en ciblant 78% FTP de NP, de marcher dans le km à 10% sur le semi pour en garder sous le pied pour les 10 derniers. Ça paraît cohérent ?
Neou
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Re: altriman 2019

Message non lu par Neou »

Moi je trouve que sur une course de ce format, rien ne vaut la fréquence cardiaque pour gérer son allure de course. Bien sûr, il faut trouver la bonne mais les courses de prépa sont la pour ça.
Neou
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Re: altriman 2019

Message non lu par Neou »

Bon pas de surprise pour le parcours, va falloir commencer les grosses sorties avec dénivelé. Si on arrive confiant, ç est toujours mieux.
Drancis Frake
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Re: altriman 2019

Message non lu par Drancis Frake »

shika a écrit : 10 mars 2019 16:05
Drancis Frake a écrit : 09 mars 2019 13:40 La base est effectivement un travail de développement physiologique, là dessus il faut s'appliquer dans le choix de ses braquets parce qu'être en force à la fin d'un col, même en danseuse, c'est hyper éprouvant et ce n'est pas le meilleur moyen de s'économiser, à moins d'être très, très costaud.
Le problème pour les triathlètes lambda que nous sommes est d'avoir le temps d'effectuer de multiples séances d'entraînement dans chaque discipline par semaine, perso je me limite à deux et éventuellement 3 à vélo. Donc il faut se définir des priorités sur le plan physiologique pour aller au bout d'une telle épreuve. Je préconise donc l'endurance fondamentale, cela favorise le stockage du glycogène, et des séance au seuil lactique (ou en % de FTP pour ceux et celles qui sont équipées d'un capteur de puissance) qui permettent d'améliorer l'utilisation de ce glycogène. Dans les séances de développement au seuil lactique rien n'interdit d'inclure un effort purement lactique sur la fin de quelques répétitions pendant 15 à 30 secondes en mettant une ou deux dents de moins quelques semaines avant la course. Cela permet de mieux supporter la difficulté si l'on est un peu dans le dure, alors on n'est pas loin de la "Gimenez".

Sinon je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas aller s'entraîner en montagne, bien au contraire, cela permet d'essayer ses braquets, cela permet de savoir comment gérer son effort, cela permet de se faire du bien moralement car c'est magnifique. Ce qu'il m'agace d'entendre ce sont ces discours qui te disent qu'il faut impérativement bouffer du dénivelé. Je suis dans le nuance.

Pour le travail musculaire en danseuse, personnellement je m'y mets rarement. J'ai eu l'occasion d'en discuter avec un copain qui m'a dit que mon choix n'est pas forcément des plus judicieux. Effectivement se mettre en danseuse permet de changer de position et de soulager de la pression sur le périnée, de mettre un peu plus de force sur les pédales, de se relancer un peu mais on y reste pas et surtout le but n'est pas d'accélérer, on n'est pas en cyclo sportive, on est dans un effort solitaire donc dans la gestion de celui-ci.

Je ne suis pas non plus des plus favorables à la participation à une ou deux cyclo sportives avec fort dénivelé. Seule la répétition est efficace pour progresser, la course d'un jour n'apporte rien sur le plan physiologique, cela nous fait juste sortir de notre zone de confort de temps en temps et cela n'est pas néfaste, même ma prof de yoga "boost" de temps en temps son cours et ça fait un bien fou. A défaut de cyclo sportive il est possible de faire une sortie entre amis pendant laquelle on se met dans le rouge mais il ne faut pas que cela soit toute les semaines. Je ne suis pas le dernier à jouer à ce jeu quand cela se présente et je déteste être derrière :mrgreen: même si je n'ai pas toujours le choix !

Bon W.E.
Yes on est sur la même longueur d'onde, entièrement d'accord avec toi sur toute la ligne! Et surtout sur la régularité comme vecteur de progrès plus que sur les courses d'un jour. Pour ma part je suis à 4 séances par semaine en vélo, en plus du velotaf, ça permet vraiment de travailler pas mal de choses, PMA, endurance, sweet spot, aéro, danseuse, force.
Le plus difficile je crois c'est de pouvoir identifier clairement les facteurs limitants et de savoir comment travailler ses points faibles. Les bases que tu donnes sont intéressantes pour pas mal de monde, mais pour ma part je ne m'y retrouve pas. Je grimpe tout en vélocité, et très inefficace en danseuse, j'ai donc fait beaucoup de travail de force, que ça soit des sprints à 120rpm à fond de cale ou de la cadence faible <75rpm, afin de pouvoir être à l'aise sur toute la gamme de fréquence de pédalage, pas juste le sacro-saint 95rpm. Et ça ben tant que je ne me suis pas retrouvé avec l'impression d'emmener trop gros avec tout à gauche je l'imaginais même pas.

Pour la condition physique on est donc d'accord, par contre je trouve que tu accordes finalement assez peu d'importance à la gestion de l'effort alors que sur une épreuve aussi longue tu peux avoir la meilleure condition physique possible si tu te fais sauter le caisson bah ta course est un chemin de croix. Et ça ben ça se travaille aussi et pour ça une course de prépa c'est quand même pas mal pour se tester et connaître ses limites.

Si vous avez des guidelines pour bien gérer la course je suis preneur. Mon intuition me pousse à limiter tout effort au delà de 85% de FTP en vélo en ciblant 78% FTP de NP, de marcher dans le km à 10% sur le semi pour en garder sous le pied pour les 10 derniers. Ça paraît cohérent ?
Bonsoir Shika

Tu peux travailler la force parce que tu as la possibilité de t'entraîner à vélo 4 fois par semaine, c'est un entraînement spécifique. J'ai une approche pour 2 entraînements par semaine dans chaque discipline car cela correspond à beaucoup de triathlètes amateurs. Mais pour être en force sur un triathlon aussi exigeant que l'Altriman ou l'Embrunman il faut vraiment être dans le dur, d'où la priorité à un travail en vélocité et surtout dans le bon choix de ses braquets, il ne faut pas se surestimer. Avec 9h00 de vélo à Embrun ou à plus de 10h00 sur l'Altriman je ne suis pas persuadé que d'avoir travailler la force soit un atout. Ma plus longue sortie à vélo en montagne a été de 8 heures (Col de Vars, Cime de la Bonnette et re-col de Vars dans l'autre sens), n'étant parfois pas du genre à me ménager je suis rentré complètement rincé. La seconde ascension du col de Vars fut pénible et j'aurais pu avoir toute la force du monde j'aurais été incapable de l'exploiter, c'est au mental que j'ai terminé en tournant les jambes tant bien que mal, bien content que quelqu'un puisse venir me chercher quand je suis arrivé au Pont Neuf à Embrun. Ce n'est donc pas, je pense, la priorité pour beaucoup.

Quant à la gestion, elle va dépendre de de la qualité de l'entraînement de chacun et de ses aptitudes. Tu ne gères pas le parcours de l'Embrunman de la même manière si tu le fais en 7h00 ou si tu le fais en 9h00. C'est l'intérêt d'aller se faire un stage en montagne, tu vois ce que tu vaux sur un parcours de 100 à 120 km avec un ou deux cols qui peuvent te servir de référence et qui sont comparables à à ceux que tu vas affronter, l'idéal étant bien sûr d'aller sur le parcours de ton triathlon. En 7h00 à Embrun je n'avais pas peur d'être proche de mon seuil lactique dans l'ascension vers le Col d'Izoard, derrière je savais que j'allais récupérer, la cote de Pallon je la grimpais assis sans grande difficulté. La gestion de l'effort est donc quelque chose de personnel, il faut apprendre à se connaitre. Cette gestion d'effort est bien plus simple à définir sur un parcours très roulant. Mais ma gestion n'est pas celle que je conseillerais à une personne n'ayant pas mes aptitudes. Elle va aussi être conditionnée par la qualité de tes séances d'entraînement, c'est donc difficile d'y répondre.

Je me suis intéressé tardivement à la fréquence de pédalage, j'ai toujours roulé en m'appuyant sur mes bonnes aptitudes à vélo. Je m'y intéresse car je vieillis et qu'il me faut songer à la perte de force avec l'âge qu'il faut compenser et que je me rend compte maintenant à quel point c'est utile et qu'il faut vraiment s'y attarder. Je suis aussi d'une génération qui s'en préoccupait peu, on roulait ! Je souhaite aussi participer aux 24h du Mans à vélo et le circuit réserve une petite difficulté qui peut devenir un calvaire au fil des tours. Il y a une cote au niveau du "Dunlop" dont le % maxi est de 7%, cette cote fait 600m mais il faut songer qu'avec l'objectif que je me suis fixé, 800km (qui sont peut-être prétentieux et au delà de mes capacités, mais il faut bien se fixer un objectif !) cela représente pas loin de 200 "ascensions" à effectuer. Là pas question de me dire que je faire passer en force sinon je vais vite "exploser".

Dernier point sur lequel nous n'insistons pas beaucoup est l'alimentation. C'est mon plus gros point faible. Je suis nul dans ce domaine et je m'y intéresse peu. Ce que je retiens tout de même est que si il faut effectivement fournir du glycogène à nos muscles (et à notre cerveau aussi, c'est quand même lui qui gère... ) les minéraux et les oligo-éléments sont indispensables surtout sur une si longue durée. Ne les négligez pas.

Bonne soirée
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