Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
patrick31
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Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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Salut les vieux, oh pardon, les masters,

Quelqu'un a-t-il lu le livre de Joe Friel "Performer après 50 ans" ? Votre avis ?

J'ai déjà lu Triathlon training bible et Going long, de cet auteur, et j'ai bien apprécié.
débutant
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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patrick31 a écrit : 18 nov. 2018 17:09 J'ai déjà lu Triathlon training bible et Going long, de cet auteur, et j'ai bien apprécié.
Ne nous raconte pas la fin.
tribrasil
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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Allez les master's ! votre synthèse ? merci
Brasil un pays tropical !!!
le cabiste
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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tres bien il faut lire aussi la bible avant pour mieux apprécier le suivant
-Antoine-
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

Message non lu par -Antoine- »

Je n ai que 42ans mais je me le suis fait offrir pour noël histoire d anticiper :-)
Ça se lit très facilement, le but est vraiment celui d un ouvrage facile d accès avec au final quelques règles simples conseillées pour les vétérans : si vous voulez garder un niveau élevé et ne pas trop perdre il faut continuer les hautes intensités.
J ai bien aimé les graphiques d évolutions des perfs avec l âge, l idée présentée qu une part non négligeable de la perte de perf est provoquée par un changement des pratiques (moins d intensité, entraînements LSD) et une perte d envie de se faire mal.
La périodisation sur 9 jours est intéressante aussi pour permettre de garde des hautes intensités en ménageant des temps de récupération. J aurais aimé un développement sur comment adapter un cycle de 7 jours pour quelqu un qui a une vie pro standard. Ensuite mon petit reproche va sur les nombreuses redites qui ont pour but tel un mantra de faire comprendre au lecteur qu il faut faire de l intensité. Point barre :-)
Après le defi 42(ans) en 2018, défi 43 de 2019 abandonné, défi 44 torpillé, no défi 45 libéré, on respire ce n’est que du loisir
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patrick bateman
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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-Antoine- a écrit : 20 févr. 2019 14:05 Ensuite mon petit reproche va sur les nombreuses redites qui ont pour but tel un mantra de faire comprendre au lecteur qu il faut faire de l intensité. Point barre :-)
Et de la musculation
"Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais" O. Wilde
Néo
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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-Antoine- a écrit : 20 févr. 2019 14:05 Je n ai que 42ans mais je me le suis fait offrir pour noël histoire d anticiper :-)
Ça se lit très facilement, le but est vraiment celui d un ouvrage facile d accès avec au final quelques règles simples conseillées pour les vétérans : si vous voulez garder un niveau élevé et ne pas trop perdre il faut continuer les hautes intensités.
J ai bien aimé les graphiques d évolutions des perfs avec l âge, l idée présentée qu une part non négligeable de la perte de perf est provoquée par un changement des pratiques (moins d intensité, entraînements LSD) et une perte d envie de se faire mal.
La périodisation sur 9 jours est intéressante aussi pour permettre de garde des hautes intensités en ménageant des temps de récupération. J aurais aimé un développement sur comment adapter un cycle de 7 jours pour quelqu un qui a une vie pro standard. Ensuite mon petit reproche va sur les nombreuses redites qui ont pour but tel un mantra de faire comprendre au lecteur qu il faut faire de l intensité. Point barre :-)
Merci pour ton retour Antoine. Peux-tu développer dans les grandes lignes la périodisation préconisée sur 9 jours ?

Thanks.
shika
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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Mmh mais y a déjà ça dans la training bible même si c'est plus noyé dans la masse d'infos. Ça étaye juste le propos plus en détail c'est ça.

Et sinon Antoine, non seulement t'es pas vieux mais en plus tu fais même pas ton âge :D
Drancis Frake
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

Message non lu par Drancis Frake »

Il y a une quinzaine d'années j'ai lu un article dans un magazine de course à pied qui expliquait qu'au delà de 55 ans il fallait éviter les efforts à intensité élevée. J'en étais resté là !

A bientôt 56 ans, avec des objectifs sportifs très précis en tête, je me suis posé la question de savoir si je tentais l'expérience ou pas des efforts intenses malgré les risques supposés. J'y suis allé progressivement pour finalement m'être agréablement surpris et surtout rassuré. Du coup, depuis, je n'ai plus aucunes hésitations tout en restant vigilant et à l'écoute des messages envoyés par mon organisme.
A moins d'être complètement novice en sport au delà de 50 ans, l'expérience est un précieux atout, je m'en sers à 100% et aussi, pour atteindre mes objectifs j’approfondis mes connaissances théoriques. Je me pose beaucoup de questions pour optimiser mon entraînement malgré le poids des ans.

Cette année j’espérais participer aux 24heures du Mans vélo mais au 15 janvier la catégorie "solo" affichait déjà complet. Ne pouvant courir pour encore quelques mois j'ai décidé d'utiliser cette nouvelle année sans compétitions pour effectuer un gros travail de développement à vélo et en natation. Je sais qu'en natation je suis limité et si je réussis à atteindre 1'45'' / 100m sur un Ironman j'en serais amplement satisfait. Du coup je vais faire un gros travail à vélo qui est mon point fort.
Pour progresser je vais investir dans un capteur de puissance (pédales : choix non encore défini), je pense que c'est un outil indispensable pour optimiser son entraînement à vélo.
Je vais aussi augmenter ma fréquence de pédalage pour compenser la perte de force. Pour le moment cela se passe très bien.
Dans la foulée je vais remettre en question mes braquets pour la montagne (Mon objectif principal étant un retour à l'Embrunman) qui seront validés dès cet été par un séjour dans les Alpes.
Sur home trainer je m'essaie à de nouvelles séances et j'ai hâte de pouvoir explorer l'usage de la FTP.
Je constate que mon seuil aérobie (environ 145) n'a pas changé en 15 ans et que mon seuil lactique est encore très haut (proche de 170). Le seul point qui a changé est que j'ai besoin d'un peu plus de temps pour monter en régime mais j'ai tout de même conservé des durées d'échauffement d'une dizaine de minutes, les 2 premières répétitions en développement PMA ou quand je fais une séance HiiT sont un peu "raides" mais après ça roule tout seul.
Je vais faire appel à un nutritionniste car j'ai de grosses lacunes dans ce domaine qui ne me passionne pas beaucoup.

Je trouve que c'est un intéressant challenge de vouloir rester à son meilleur niveau, voire de progresser, après 50 ans. C'est très motivant.
Je n'envisage pas de lire le livre en question, préférant me tourner vers des lectures qui me permettent d'approfondir mes connaissances en physiologie. Je suis un peu sceptique quant aux 9 jours préconisés pour la périodisation, ma pratique du yoga, qui maintenant fait partie intégrante de ma préparation, m'aide à bien récupérer malgré un boulot plutôt éprouvant physiquement. Je suis un cours par semaine et je pratique 20 à 30 minutes tous les deux jours.

Je précise aussi que des tests d'efforts sont prévus.
raoul
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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Drancis Frake a écrit : 21 févr. 2019 01:02 Il y a une quinzaine d'années j'ai lu un article dans un magazine de course à pied qui expliquait qu'au delà de 55 ans il fallait éviter les efforts à intensité élevée. J'en étais resté là !

A bientôt 56 ans, avec des objectifs sportifs très précis en tête, je me suis posé la question de savoir si je tentais l'expérience ou pas des efforts intenses malgré les risques supposés. J'y suis allé progressivement pour finalement m'être agréablement surpris et surtout rassuré. Du coup, depuis, je n'ai plus aucunes hésitations tout en restant vigilant et à l'écoute des messages envoyés par mon organisme.
A moins d'être complètement novice en sport au delà de 50 ans, l'expérience est un précieux atout, je m'en sers à 100% et aussi, pour atteindre mes objectifs j’approfondis mes connaissances théoriques. Je me pose beaucoup de questions pour optimiser mon entraînement malgré le poids des ans.

Cette année j’espérais participer aux 24heures du Mans vélo mais au 15 janvier la catégorie "solo" affichait déjà complet. Ne pouvant courir pour encore quelques mois j'ai décidé d'utiliser cette nouvelle année sans compétitions pour effectuer un gros travail de développement à vélo et en natation. Je sais qu'en natation je suis limité et si je réussis à atteindre 1'45'' / 100m sur un Ironman j'en serais amplement satisfait. Du coup je vais faire un gros travail à vélo qui est mon point fort.
Pour progresser je vais investir dans un capteur de puissance (pédales : choix non encore défini), je pense que c'est un outil indispensable pour optimiser son entraînement à vélo.
Je vais aussi augmenter ma fréquence de pédalage pour compenser la perte de force. Pour le moment cela se passe très bien.
Dans la foulée je vais remettre en question mes braquets pour la montagne (Mon objectif principal étant un retour à l'Embrunman) qui seront validés dès cet été par un séjour dans les Alpes.
Sur home trainer je m'essaie à de nouvelles séances et j'ai hâte de pouvoir explorer l'usage de la FTP.
Je constate que mon seuil aérobie (environ 145) n'a pas changé en 15 ans et que mon seuil lactique est encore très haut (proche de 170). Le seul point qui a changé est que j'ai besoin d'un peu plus de temps pour monter en régime mais j'ai tout de même conservé des durées d'échauffement d'une dizaine de minutes, les 2 premières répétitions en développement PMA ou quand je fais une séance HiiT sont un peu "raides" mais après ça roule tout seul.
Je vais faire appel à un nutritionniste car j'ai de grosses lacunes dans ce domaine qui ne me passionne pas beaucoup.

Je trouve que c'est un intéressant challenge de vouloir rester à son meilleur niveau, voire de progresser, après 50 ans. C'est très motivant.
Je n'envisage pas de lire le livre en question, préférant me tourner vers des lectures qui me permettent d'approfondir mes connaissances en physiologie. Je suis un peu sceptique quant aux 9 jours préconisés pour la périodisation, ma pratique du yoga, qui maintenant fait partie intégrante de ma préparation, m'aide à bien récupérer malgré un boulot plutôt éprouvant physiquement. Je suis un cours par semaine et je pratique 20 à 30 minutes tous les deux jours.

Je précise aussi que des tests d'efforts sont prévus.
Merci pour ton retour, c'est très intéressant. :D Je viens d'avoir 40 ans et je viens de commencer à penser à ne pas perdre du muscle... Bref je rajoute un peu de 175 % PMA (HIIT) en fin de séance de PMA, un peu de muscu mais 8 RM ça ne s'invente pas sans appareils... J'ai vu que les foulées bondissantes, sauts ont aussi un bel effet.

Sinon j'ai tjs fait mes gammes en VMA/PMA et comme toi ma FC ne varie pas avec le temps. J'ai fait mardi ma FC max de vélo, la même qu'à 23 ans !

Je pense aussi qu'on doit en faire un peu moins et surtout moins en i3, mais qu'il faut garder 20 % de travail très intensif, quitte à se balader pour l'assimiler.

Sinon il y a ce problème qu'on est plus fort mentalement et que ça fait peur d'aller trop loin... Mais je crois que le risque ne concerne que l'ultra et les coups de chaleur et pas l'intensité sur moins de 2h.
Drancis Frake
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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raoul a écrit : 21 févr. 2019 14:47 Merci pour ton retour, c'est très intéressant. :D Je viens d'avoir 40 ans et je viens de commencer à penser à ne pas perdre du muscle... Bref je rajoute un peu de 175 % PMA (HIIT) en fin de séance de PMA, un peu de muscu mais 8 RM ça ne s'invente pas sans appareils... J'ai vu que les foulées bondissantes, sauts ont aussi un bel effet.

Sinon j'ai tjs fait mes gammes en VMA/PMA et comme toi ma FC ne varie pas avec le temps. J'ai fait mardi ma FC max de vélo, la même qu'à 23 ans !

Je pense aussi qu'on doit en faire un peu moins et surtout moins en i3, mais qu'il faut garder 20 % de travail très intensif, quitte à se balader pour l'assimiler.

Sinon il y a ce problème qu'on est plus fort mentalement et que ça fait peur d'aller trop loin... Mais je crois que le risque ne concerne que l'ultra et les coups de chaleur et pas l'intensité sur moins de 2h.
Je peux effectivement dire que j'ai progressé mentalement mais j'ai surtout rapidement compris une chose, pour surmonter ces doutes et ses angoisses le jour J il faut être bien préparé, c'est un moyen efficace pour prendre le départ serein et avec le sourire aux lèvres.

Et puis je ne suis pas du genre à prendre le départ pour juste "finir", je veux finir "bien" avec de belles et bonnes sensations, ça ne m'intéresse pas de terminer une course sans avoir pris du plaisir du début jusqu'à la fin. Ma dernière expérience à Embrun était géniale, je me suis vraiment régalé du début jusqu'à la fin, j'ai pu profiter à fond de l'instant présent. Je n'ai qu'une envie, c'est de retrouver ces sensations.

Il ne faut pas avoir honte d'avoir peur et de le dire, de se le dire. C'est être humble. Exprimer sa peur permet de visualiser et de poser le problème pour trouver des solutions, il faut aussi être conscient de ses limites.
J'ai hésité à me dire : "OK, je participe en solo aux 24 heures du Mans", l'idée de pédaler 24 heures sans dormir me faisait peur. Et puis j'ai pris le temps d'y réfléchir, il suffit de se poser la question :"Comment faire pour y arriver ?". Du coup j'ai élaboré une stratégie, j'ai réfléchis à la manière de m'y préparer et c'est maintenant très clair dans mon esprit. Maintenant je ronge mon frein pour y participer sachant qu'en plus qu'il me faudra faire un choix entre l'Embrunman et ces 24 Heures car ces deux épreuves ne sont pas cumulables la même année car trop proches dans le calendrier.

Il est évident que l'expérience joue beaucoup, elle est précieuse.

La question que je me pose aussi est : Quoi après l'Embrunman et les 24 heures ? Je ne cache pas que j'ai peur d'aller plus loin, plus long. C'est tentant. J'y reviendrais en temps voulu.
Drancis Frake
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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raoul a écrit : 21 févr. 2019 14:47
Merci pour ton retour, c'est très intéressant. :D Je viens d'avoir 40 ans et je viens de commencer à penser à ne pas perdre du muscle... Bref je rajoute un peu de 175 % PMA (HIIT) en fin de séance de PMA, un peu de muscu mais 8 RM ça ne s'invente pas sans appareils... J'ai vu que les foulées bondissantes, sauts ont aussi un bel effet.

Sinon j'ai tjs fait mes gammes en VMA/PMA et comme toi ma FC ne varie pas avec le temps. J'ai fait mardi ma FC max de vélo, la même qu'à 23 ans !

Je pense aussi qu'on doit en faire un peu moins et surtout moins en i3, mais qu'il faut garder 20 % de travail très intensif, quitte à se balader pour l'assimiler.

Sinon il y a ce problème qu'on est plus fort mentalement et que ça fait peur d'aller trop loin... Mais je crois que le risque ne concerne que l'ultra et les coups de chaleur et pas l'intensité sur moins de 2h.
A moins d'être pro, on est loin d'avoir exprimé tout notre potentiel à 40 ans, cela signifie que l'on a encore une bonne marge de progression.
raoul
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

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Drancis Frake a écrit : 21 févr. 2019 15:43
raoul a écrit : 21 févr. 2019 14:47 Merci pour ton retour, c'est très intéressant. :D Je viens d'avoir 40 ans et je viens de commencer à penser à ne pas perdre du muscle... Bref je rajoute un peu de 175 % PMA (HIIT) en fin de séance de PMA, un peu de muscu mais 8 RM ça ne s'invente pas sans appareils... J'ai vu que les foulées bondissantes, sauts ont aussi un bel effet.

Sinon j'ai tjs fait mes gammes en VMA/PMA et comme toi ma FC ne varie pas avec le temps. J'ai fait mardi ma FC max de vélo, la même qu'à 23 ans !

Je pense aussi qu'on doit en faire un peu moins et surtout moins en i3, mais qu'il faut garder 20 % de travail très intensif, quitte à se balader pour l'assimiler.

Sinon il y a ce problème qu'on est plus fort mentalement et que ça fait peur d'aller trop loin... Mais je crois que le risque ne concerne que l'ultra et les coups de chaleur et pas l'intensité sur moins de 2h.
Je peux effectivement dire que j'ai progressé mentalement mais j'ai surtout rapidement compris une chose, pour surmonter ces doutes et ses angoisses le jour J il faut être bien préparé, c'est un moyen efficace pour prendre le départ serein et avec le sourire aux lèvres.

Et puis je ne suis pas du genre à prendre le départ pour juste "finir", je veux finir "bien" avec de belles et bonnes sensations, ça ne m'intéresse pas de terminer une course sans avoir pris du plaisir du début jusqu'à la fin. Ma dernière expérience à Embrun était géniale, je me suis vraiment régalé du début jusqu'à la fin, j'ai pu profiter à fond de l'instant présent. Je n'ai qu'une envie, c'est de retrouver ces sensations.

Il ne faut pas avoir honte d'avoir peur et de le dire, de se le dire. C'est être humble. Exprimer sa peur permet de visualiser et de poser le problème pour trouver des solutions, il faut aussi être conscient de ses limites.
J'ai hésité à me dire : "OK, je participe en solo aux 24 heures du Mans", l'idée de pédaler 24 heures sans dormir me faisait peur. Et puis j'ai pris le temps d'y réfléchir, il suffit de se poser la question :"Comment faire pour y arriver ?". Du coup j'ai élaboré une stratégie, j'ai réfléchis à la manière de m'y préparer et c'est maintenant très clair dans mon esprit. Maintenant je ronge mon frein pour y participer sachant qu'en plus qu'il me faudra faire un choix entre l'Embrunman et ces 24 Heures car ces deux épreuves ne sont pas cumulables la même année car trop proches dans le calendrier.

Il est évident que l'expérience joue beaucoup, elle est précieuse.

La question que je me pose aussi est : Quoi après l'Embrunman et les 24 heures ? Je ne cache pas que j'ai peur d'aller plus loin, plus long. C'est tentant. J'y reviendrais en temps voulu.
On se pose tous ces questions, ou s'arrêter ? Peut-être en fonction de nos expériences. J'hésitais à commencer les courses "courtes" de l'UTMB, CCC ou TDS. Pour moi cela constitue qqch de nouveau car ça fait 24h de course environ et mon trail le plus long a duré 14h30. Au final je me suis inscrit à l'Altriman. Ce qui a joué pour moi est l'aspect "santé" ! Ma santé s'améliore en triathlon longue distance de montagne. En trail c'est plus délicat...

Du coup, si tu fais 24 h de vélo ta santé va s'améliorer ! Car hormis le jour de course qui est extrême comme l'Altriman, tout l'entraînement est extrêmement bon (trois sports, dont 2 portés, respectivement 1 sport porté pour toi).

Mais les préparations marathon et trail... il faut savoir s'écouter, prendre le vélo 1x par semaine etc... On est tjs en train de fleurter avec les limites.

Au final, je trouve qu'il faut mettre dans la balance le jour de course et la préparation de celui-ci. Pour le triathlon et vélo c'est bien ! Pour le trail, marathon et ultra marathon il faut savoir être sous entraîné si on veut durer...

Ce n'est que mon avis après m'être détruit en séance de rando-course... Bon je dois admettre que ça passe de mieux en mieux, mais 6h de rando-course n'a rien à voir avec 6h de vélo !
fred39
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

Message non lu par fred39 »

Suite à ce sujet, je ne donnerai pas d'avis sur ce livre que je n'ai pas lu, mais je profite du dernier n° de Triathletes magasine, pour rebondir sur les vertues santé de la pratique de notre sport après 50 ans.
Dans ce dernier n°, est annoncé la mort par crise cardiaque d'un ex champion des années 80-90, mort subite pendant une sortie vélo!
Malheureusement, encore un exemple que la pratique d'un sport exigeant comme peut l'être la pratique du tri, même à l'entraînement, n'a pas d'effet santé.
Je suis vraiment désolé de vous rappeler que les seuls faits prouvés sont que la pratique MODÉRÉE d'un sport de type marche rapide, cyclotourisme ou nage détente, environ 40 mn par jour améliore la longévité en bonne santé. C'est à dire que globalement on ne gagne pas beaucoup sur la longévité globale(1-2ans) mais on gagne facilement 10 ans sur la durée en bonne santé et que l'on meurt ensuite plus vite, ce qui évite de traîner de longues années à l'hôpital où à l'EPAD.
Là deuxième chose prouvées est que les champions olympiques ou champion du monde de la plupart des sport ont une longévité de 7-8 ans supérieure à la moyenne.

Aucune étude de compilation n'a été faite sur les vieux sportifs qui pratique de l'endurance, type half, marathon, ultratrail, voire plus, mais le consensus médical actuel est que c'est déconseillé et que cela nécessite une surveillance médicale poussée.
Et même en dehors des jours de course, il faut s'entraîner durement pour pouvoir affronter des épreuves de type ironman. Et je sais ce qu'il en est, étant passé depuis 3 ans à plus de 10 h par semaine d'entraînement pour m'aligner sans trop de difficulté sur des épreuves de plus de 5h avec pour point culminant l'Embrunman l'été dernier à 59 ans.

Aussi, restons lucide, on peut tout à fait se faire plaisir après 50 ans dans ce genre d'épreuves mais il fort possible que nous devions en payer le prix, un jour ou l'autre!
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Le Gros
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Re: Livre "performer après 50 ans" de Joe Friel, votre avis ?

Message non lu par Le Gros »

Bref, on a une chance de mourir en bonne santé...ça me va!
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