Tout à fait d'accord pour la manière d'aborder l'Alpe, ce serait dommage de passer à coté de cette course, et puis sur le plan physiologique ce sera bénéfique.lopapy a écrit : 22 janv. 2019, 14:05 Je plussoierais au dessussurtout qu'aujourd'hui pour réussir à Embrun faut plutôt avoir le profil de puncheur plutôt que grimpeur.
Car le temps économisé en tant que grimpeur au Réallon et à l'Izoard, tu le reperd très vite à partir de Briançon ou souvent le vent de face permet aux puncheur de rattraper et de lâcher ceux qui ont beaucoup travaillé les cols.
Pour l'Alpe d'Huez je déconseillerais de le faire "en dedans", ton instinct n'imprimera pas les bonnes images pour les moments difficiles à Embrun.
Et on instinct, c'est ce qui te guide à 80% dans ta course.
Je conseillerais de le faire à fond mais de réduire drastiquement l'entrainement par après, ne faisant que des séances de récupération et d'endurance en CAP/Vélo et quelques VMA/plaisir en natation.
Une aussi belle course que l'Alpes faites en dedans peut enlever un certain gout de l'effort à ton instinct et te pousser à reproduire le même plaisir à Embrun. Une course doit rester une course, le corps mettant en place une résistance au stress bien spécifique. Si on est en dedans, on le fait en off...
Si tu as tes cyclosportives de montagne faites avant, tu veux peaufiner cela par chez toi avec la musculation assis sur la selle, gros développement-40/60 Tpm, avec des répétitions de bosses entre 800m/3km-sprint danseuse les 200 dernier mêtres, assimilation sur le plat position CLM sur quelques km. C'est pile poil pour Embrun (similaire à l'Alpsman), moins pour l'Altriman qui est un cran montagneux au dessus.
L'Papy
J'ai un profil grimpeur et pas du tout puncheur et ça passe très bien. Je ne suis pas un très bon descendeur, j'en profite donc pour récupérer et toutes les bosses je les passe au train en position assise parfois très proche de mon seuil lactique. Par contre j'ai la caisse grâce un un kilométrage important en endurance.
Le profil puncheur fonction effectivement aussi très bien, j'ai connu un triathlète qui faisait quasiment tout le parcours en relances très fréquentes en danseuse.
C'est une gestion différente de l'effort et aussi certainement des aptitudes physiques différentes, il était bien plus trapu que moi qui suis longiligne. Il terminait l'Embrunman sans problème en moins de 11h45.