Hawaii 2017.
Re: Hawaii 2017.
Là on a de l'info, du lourd :
https://runningmagazine.ca/john-kelly-2 ... mpionship/
John Kelly, who in April became one of 15 people (on 18 occasions) to complete the 100-mile ultramarathon in Frozen Head State Park, Tenn., posted the fastest marathon time among amateurs (those competing in age groups) in Kailua-Kona, Hawaii on Saturday. The American finished 61st overall in 9:13:13 including a 42.2K run split of 3:00:42.
https://runningmagazine.ca/john-kelly-2 ... mpionship/
John Kelly, who in April became one of 15 people (on 18 occasions) to complete the 100-mile ultramarathon in Frozen Head State Park, Tenn., posted the fastest marathon time among amateurs (those competing in age groups) in Kailua-Kona, Hawaii on Saturday. The American finished 61st overall in 9:13:13 including a 42.2K run split of 3:00:42.
"Se trouver des excuses c'est perdre le temps précieux que l'on pourrait utiliser à persévérer"
"Do not fear death, fear an unlived life"
"Do not fear death, fear an unlived life"
Re: Hawaii 2017.
Apparemment il ne fait pas que du HT et du tapi de course
Ce mec est vraiment pas fait comme tout le monde (1'48'' sur la vidéo)
https://www.youtube.com/watch?v=XVvrp1DL0d8

https://www.youtube.com/watch?v=XVvrp1DL0d8
Re: Hawaii 2017.
S'il était comme nous il n'aurait pas terminé 2ème
Faut voir ce que les autres pros s'envoient à l'entraînement également. Raelert faisait des vidéos, ses entraînements n'étaient pas de ballades de santé. Rien sans rien.

Faut voir ce que les autres pros s'envoient à l'entraînement également. Raelert faisait des vidéos, ses entraînements n'étaient pas de ballades de santé. Rien sans rien.
"Se trouver des excuses c'est perdre le temps précieux que l'on pourrait utiliser à persévérer"
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Re: Hawaii 2017.
Le CR de Benjamin Pernet :
IRONMAN World Championship
9h26'29. 19ème M35-39 & 113ème scratch.
Pour ma 2ème participation à l'Ironman d'Hawaii, je me suis préparé au mieux aux exigences de cette épreuve avec le temps disponible : être capable de nager relativement vite, améliorer ma position aérodynamique sur le vélo, maintenir une continuité du pédalage, travailler la tolérance à la chaleur, modifier mon modèle habituel d'affûtage pour gérer au mieux le voyage et le décalage horaire, etc.
J'ai perdu + de 3kg de masse grasse depuis l'Ironman Bolton. Bref, j'ai poussé un peu plus loin les curseurs par rapport à une préparation habituelle. Ma 1ère expérience dans le Pacifique m'avait montré que la concurrence et le niveau de difficulté de l'épreuve sanctionnent tout déficit de rigueur dans la préparation.
Avant le départ, je savais que mon principal facteur limitant serait ma capacité à tolérer la chaleur. Ce point faible peut même être considéré comme rédhibitoire pour envisager toute bonne performance à Kona. Mais sachant cela, le challenge n'en est que plus grand et excitant.
Le coup de canon est donné à 7h05', 30' minutes après les athlètes professionnels. Contrairement aux autres épreuves du circuit, le départ se déroule en mass-start. Plus de 2000 athlètes se retrouvent au coude à coude. Mes piètres qualités de sprinter me condamne à être enlisé dans la marée humaine. Mon principal soucis est de ventiler correctement et de "poser" progressivement ma nage. Je me retrouve en tête de mon groupe de chasse pendant toute la seconde partie du segment natation :
NATATION
51'45. Classement à la sortie de l'eau : 3ème M35-39 & 11ème amateur overall.
J'enfourche tranquillement mon destrier pour m'élancer sur les 180kms. Sans me précipiter, je remonte progressivement les concurrents sortis devant moi de l'eau. En puriste, je mets un point d'honneur à respecter scrupuleusement le règlement concernant le drafting. Je réalise d'ailleurs le retour Hawi - Kona quasiment seul. Le segment vélo se passe sans encombre à 242 W de moyenne & 250 W NP.
VELO
4h51'52. Classement à l'issue du vélo : 2ème M35-39 & 6ème amateur overall.
Se profile alors le segment que je considère comme "couperet". Celui que je redoute le plus sur cette magnifique île. Je cours les 5 premiers kilomètres sans encombre autour de 4'20 /km avec une FC contrôlée. A partir de ce moment, je sens la chaleur m'envahir. Les forces m'abandonnent petit à petit. L'allure chute dangereusement tout comme la FC. C'est à partir de ce moment, au 13ème kilomètre, que la survie prend le pas sur le désir de réaliser une performance. Je dois terminer cette épreuve quoiqu'il arrive. Une profonde fatigue perdure jusqu'à Energy Lab, moment de la course où je commence à entrevoir la finishline. L'enthousiasme combiné au désir de grapiller tout de même quelques minutes me permettent de courir les 12 derniers kilomètres sans temps d'arrêt à une allure légèrement plus rapide que 5'00 /km.
CAP
3h36'01.
Au final, j'améliore mes temps sur les 3 segments par rapport à mon expérience de 2015. Je retranche 30 minutes au chrono final.
J'ai pris un pied énorme à participer une nouvelle fois à cette épreuve qui me fait rêver depuis que je suis gamin. Encore une fois, elle est loin de correspondre à mon profil mais elle est un puissant moteur pour me surpasser chaque jour dans ma passion. J'espère pouvoir y revenir un jour car j'ai déjà en tête quelques idées pour y être plus performant
Pour l'aspect événementiel, l'Ironman d'Hawaii est tout simplement grandiose. Les volontaires sont au petit soin pour chaque concurrent. Tout est calé au millimètre (excepté l'arbitrage sur la partie cycliste comme vous devez déjà le savoir). La semaine d'avant course permet de faire monter petit à petit la pression et représente le must pour un passionné du triple effort.
Merci à ma compagne Olivia qui a pris en charge les contraintes du quotidien pour que ma préparation soit la meilleure possible <3
Aloha !
IRONMAN World Championship
Pour ma 2ème participation à l'Ironman d'Hawaii, je me suis préparé au mieux aux exigences de cette épreuve avec le temps disponible : être capable de nager relativement vite, améliorer ma position aérodynamique sur le vélo, maintenir une continuité du pédalage, travailler la tolérance à la chaleur, modifier mon modèle habituel d'affûtage pour gérer au mieux le voyage et le décalage horaire, etc.
J'ai perdu + de 3kg de masse grasse depuis l'Ironman Bolton. Bref, j'ai poussé un peu plus loin les curseurs par rapport à une préparation habituelle. Ma 1ère expérience dans le Pacifique m'avait montré que la concurrence et le niveau de difficulté de l'épreuve sanctionnent tout déficit de rigueur dans la préparation.
Avant le départ, je savais que mon principal facteur limitant serait ma capacité à tolérer la chaleur. Ce point faible peut même être considéré comme rédhibitoire pour envisager toute bonne performance à Kona. Mais sachant cela, le challenge n'en est que plus grand et excitant.
Le coup de canon est donné à 7h05', 30' minutes après les athlètes professionnels. Contrairement aux autres épreuves du circuit, le départ se déroule en mass-start. Plus de 2000 athlètes se retrouvent au coude à coude. Mes piètres qualités de sprinter me condamne à être enlisé dans la marée humaine. Mon principal soucis est de ventiler correctement et de "poser" progressivement ma nage. Je me retrouve en tête de mon groupe de chasse pendant toute la seconde partie du segment natation :
NATATION
J'enfourche tranquillement mon destrier pour m'élancer sur les 180kms. Sans me précipiter, je remonte progressivement les concurrents sortis devant moi de l'eau. En puriste, je mets un point d'honneur à respecter scrupuleusement le règlement concernant le drafting. Je réalise d'ailleurs le retour Hawi - Kona quasiment seul. Le segment vélo se passe sans encombre à 242 W de moyenne & 250 W NP.
VELO
Se profile alors le segment que je considère comme "couperet". Celui que je redoute le plus sur cette magnifique île. Je cours les 5 premiers kilomètres sans encombre autour de 4'20 /km avec une FC contrôlée. A partir de ce moment, je sens la chaleur m'envahir. Les forces m'abandonnent petit à petit. L'allure chute dangereusement tout comme la FC. C'est à partir de ce moment, au 13ème kilomètre, que la survie prend le pas sur le désir de réaliser une performance. Je dois terminer cette épreuve quoiqu'il arrive. Une profonde fatigue perdure jusqu'à Energy Lab, moment de la course où je commence à entrevoir la finishline. L'enthousiasme combiné au désir de grapiller tout de même quelques minutes me permettent de courir les 12 derniers kilomètres sans temps d'arrêt à une allure légèrement plus rapide que 5'00 /km.
CAP
Au final, j'améliore mes temps sur les 3 segments par rapport à mon expérience de 2015. Je retranche 30 minutes au chrono final.
J'ai pris un pied énorme à participer une nouvelle fois à cette épreuve qui me fait rêver depuis que je suis gamin. Encore une fois, elle est loin de correspondre à mon profil mais elle est un puissant moteur pour me surpasser chaque jour dans ma passion. J'espère pouvoir y revenir un jour car j'ai déjà en tête quelques idées pour y être plus performant

Pour l'aspect événementiel, l'Ironman d'Hawaii est tout simplement grandiose. Les volontaires sont au petit soin pour chaque concurrent. Tout est calé au millimètre (excepté l'arbitrage sur la partie cycliste comme vous devez déjà le savoir). La semaine d'avant course permet de faire monter petit à petit la pression et représente le must pour un passionné du triple effort.
Merci à ma compagne Olivia qui a pris en charge les contraintes du quotidien pour que ma préparation soit la meilleure possible <3
Aloha !
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Re: Hawaii 2017.
Avec les couilles qu'il trimballe, forcément ça pédale large
Bryce a écrit : 17 oct. 2017, 06:31 Et donc Sanders fait des études posturales vélo![]()
Ils ont oublié les genoux apparemment![]()
![]()
![]()
Re: Hawaii 2017.
Surtout qu'elles sont en acier inox

La vérité n'est jamais amusante à dire, sans cela tout le monde la dirait.
Re: Hawaii 2017.
En resserrant les genoux, il gagne Hawaï

Re: Hawaii 2017.
Qui se charge de lui dire





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- abdo_kassou
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Re: Hawaii 2017.
Ça va être dur... Il paraît que passé la ligne d'arrivée il a continué à courir et qu'à l'heure actuelle il court toujours (non sans avoir traversé le Pacifique à la nage).
Atteindre son but... Est-il dans la vie pire désenchantement ?
Re: Hawaii 2017.
ahahahahha,
Il se punit de sa "défaite" ?
Il se punit de sa "défaite" ?
Petit stage triathlon ? https://www.airbnb.fr/rooms/6906172?loc ... s=62DIpvm4
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Re: Hawaii 2017.
Pourquoi pas de plaisir ?abdo_kassou a écrit : 15 oct. 2017, 14:18 C'est dingue, ce Sanders.. Une prepa dans son garage...![]()
En plus, il doit pas beaucoup s'aimer pour s'imposer de telles séances...
Il n'y a aucun plaisir à pratiquer le vélo ou la càp dans ces conditions.
Une des motivations des sports d'extérieurs et d'endurance est justement le contact avec la nature, les paysages, etc. Une vraie bouffée d'oxygène et un moteur essentiel pour supporter la routine et/ou la souffrance.
Le seul intérêt, c'est le gain de temps (j'estime que 35/40' de HT valent bien 1h de vélo sur route + on est opérationnel tout de suite). Avec le fait que tu évites les intempéries. Mais c'est un pro non? Il a du temps à gérer.
Certains pros cyclistes avait testé (des Belges entre autre pour préparer Milan San Remo), mais ils avaient vite fait le listing des inconvénients et surtout les résultats avaient été très décevants.
Moi c'est l'inverse j'ai 100x plus de plaisir à rouler sur mon HT et courir sur un tapis de course que de sortir dehors !
j'ai d'ailleurs fait deux fois un 24h de HT et c'est trop cool

aucun ennui alors que dehors la route, les voitures, le froid, le chaud, les insectes ça saoule !
chacun son kiff

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Re: Hawaii 2017.
Pour avoir fait des études et publiés des articles sur l'addiction, c'est beaucoup plus complexe que cela, il faut arrêter de faire des généralisations...Venner192 a écrit : 16 oct. 2017, 22:22il s'entraîne comme un rat de laboratoire, le délire est bon, il recherche, il aime la souffrance.Mathdok a écrit : 16 oct. 2017, 21:26 On en apprend un peu plus sur Sanders (pardon si ça a déjà été posté)
mon addiction au sport, je l'ai souvent comparé à l'addiction des junkies.
on ne change jamais vraiment, il est passé de la came au sport, c'est mentalement la même démarche, comme les délinquants qui passent à l'islam radical, toujours en marge radicalement de la société d'un extrême à l'autre.
délinquants et islam radical, personne ne s'est posé la question de la portée systémique , de la résilience et de l'appartenance à une famille avant les addictions ?
Tout pro doit avoir une forme d'addiction (et je ne parle pas des amateurs qui bossent en plus...)
peut être a t il un syndrome autre comme un HPI (haut potentiel intellectuel), un TDAH ou autre qui le pousse à devoir se focaliser sur quelque chose et les endorphines comme la drogue calme cela... peut être kiffe t il cela...
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Re: Hawaii 2017.
Jamais eu aucune soucis depuis plus de 15 ans... deux 24h de Ht, les grandes années 15000kms à vélo et 90% sur HT... jamais eu aucun soucis,matt a écrit : 15 oct. 2017, 22:19 Vous êtes rustiques car les risques posturaux su HT (position fixe)sur de longues durée![]()
Sans parler des litres de sudation
un ventilo, netflix, de la musique, un pupitre pour mettre un bouquin et même des jeux vidéos !
le bonheur quoi
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Re: Hawaii 2017.
[/quote]
Tu réponds à Venner ?Tu sais c'est le genre de mec qui "croivent ce qu'ils voyent parce qu'ils sachent "

Les raccourcis débiles qu'il fait, pas net dans sa tête, mais bon il se le sait Venner ,faut juste qu'il se taise quand il parle de certains sujets en "connoisseur" .

Petit stage triathlon ? https://www.airbnb.fr/rooms/6906172?loc ... s=62DIpvm4