Fred Belaubre dans l'Equipe Magazine !
Faut pas tout remettre en cause non plus deja qu'on a réussit a se faire une place dans l'équipe on va pas non plus se plaindre!!
Maintenant il a pas trop tord car c'est vrai que l'esthétique a sa part dans le tri!! Et ca ne gache en rien comme il le souligne la beauté du sport...L'un n'empèche pas l'autre
Maintenant il a pas trop tord car c'est vrai que l'esthétique a sa part dans le tri!! Et ca ne gache en rien comme il le souligne la beauté du sport...L'un n'empèche pas l'autre
Parfois la défaite est la plus belle des victoires...
Ici : http://www.triclair.com/forum/viewtopic.php?t=1189LucileB a écrit :on peut le voir quelque part cet article sur le net? ça m'intrigue du coup...
Si quelqu'un pouvait recopier l'article ça serai sympa aussi. Merci!
Je voudrai juste faire une mise au point textuel: la phrase exacte de Belaubre dit ceci: "Pour réussir dans la société il faut être beau, musclé, bronzé. le triathlon c'est aussi ça".
Par conséquent il tient là un propos pertinent puisqu'il note les dérives du jeunisme, associé à la culture fun-sport qui constitue le modèle de référence dans notre société: pour l'exemple on rappellera la surmédiatisation des sportifs beau bronzés, musclés qui maintenant sont appellés à répondre ttes questions (ils dépassent leur strict cadre sportif). la référence devient donc ce modèle. On trouve cette dénonciation que fait sournoisement Belaubre chez nos littéraires contemporains( Muray, Houellebecq).
Pour ce qu'il ajoute à propos du triathlon, il précise qu'il est aussi ça, cad qu'il ne l'est pas uniquement. C'est un argument choc de Belaubre qui comprend comment fonctionne la société. Un propos pertinent (CQFD
) qui consiste à dire que si vs voulez réussir dans ce type de société alors le triathlon (car c'est un sport qui renvoie à ce type de valeur, même s'il y a autre chose) est fait pour vous.
Tranchant comme la vérité, les propos de Fred Belaubre sont un éclairage intelligent sur notre sport. Peut être seulement est-ce difficile à reconnaitre, et à admettre quand on est ébloui?
Par conséquent il tient là un propos pertinent puisqu'il note les dérives du jeunisme, associé à la culture fun-sport qui constitue le modèle de référence dans notre société: pour l'exemple on rappellera la surmédiatisation des sportifs beau bronzés, musclés qui maintenant sont appellés à répondre ttes questions (ils dépassent leur strict cadre sportif). la référence devient donc ce modèle. On trouve cette dénonciation que fait sournoisement Belaubre chez nos littéraires contemporains( Muray, Houellebecq).
Pour ce qu'il ajoute à propos du triathlon, il précise qu'il est aussi ça, cad qu'il ne l'est pas uniquement. C'est un argument choc de Belaubre qui comprend comment fonctionne la société. Un propos pertinent (CQFD

Tranchant comme la vérité, les propos de Fred Belaubre sont un éclairage intelligent sur notre sport. Peut être seulement est-ce difficile à reconnaitre, et à admettre quand on est ébloui?

Bon ben voilà tout est dit.ignatius a écrit :Je voudrai juste faire une mise au point textuel: la phrase exacte de Belaubre dit ceci: "Pour réussir dans la société il faut être beau, musclé, bronzé. le triathlon c'est aussi ça".
Par conséquent il tient là un propos pertinent puisqu'il note les dérives du jeunisme, associé à la culture fun-sport qui constitue le modèle de référence dans notre société: pour l'exemple on rappellera la surmédiatisation des sportifs beau bronzés, musclés qui maintenant sont appellés à répondre ttes questions (ils dépassent leur strict cadre sportif). la référence devient donc ce modèle. On trouve cette dénonciation que fait sournoisement Belaubre chez nos littéraires contemporains( Muray, Houellebecq).
Pour ce qu'il ajoute à propos du triathlon, il précise qu'il est aussi ça, cad qu'il ne l'est pas uniquement. C'est un argument choc de Belaubre qui comprend comment fonctionne la société. Un propos pertinent (CQFD) qui consiste à dire que si vs voulez réussir dans ce type de société alors le triathlon (car c'est un sport qui renvoie à ce type de valeur, même s'il y a autre chose) est fait pour vous.
Tranchant comme la vérité, les propos de Fred Belaubre sont un éclairage intelligent sur notre sport. Peut être seulement est-ce difficile à reconnaitre, et à admettre quand on est ébloui?
Je ne voulais pas intervenir dans la discussion puisqu'étant l'auteur du papier mais Ignatius (que je ne connais pas je précise) résume exactement ce que j'aurais répondu.
Fred ne dit pas qu'il fait être beau, bronzé et musclé pour faire du triathlon comme pourrait le laisser croire les premiers messages de ce post. Et heureusement car ne remplissant aucun des critères


Comme quoi, pour créer une polémique, il n'y a pas que les journalistes qui détournent les phrases de leur contexte.
Pour reprendre un slogan ''touchez pas fred belaubre" :
ce mec est THE triathlete en courte distance pour notre pays alors du respect pour ce sportif qui est l'ambassadeur de notre sport...
jeune, sympa et intelligent...
Pour finir, je
comma dadifox car l'éthique d'on-linetri (ou la charte d'engagement approuvé par les forumeurs ) est de moins en moins respectée et conduit à des dérives d'extrapolation de mauvais goût.
ce mec est THE triathlete en courte distance pour notre pays alors du respect pour ce sportif qui est l'ambassadeur de notre sport...
jeune, sympa et intelligent...
Pour finir, je

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et perso je trouve l interview pas mal... sortir une phrase enfin un bout de phrase de sons contexte, c est pas tres sympa...
perso, je suis plutot d accord... 1 le tri est un sport fun.. et quand tu le pratiques, t as quand meme plus de chance d etre en forme que le contraire...
perso, je suis plutot d accord... 1 le tri est un sport fun.. et quand tu le pratiques, t as quand meme plus de chance d etre en forme que le contraire...
"When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea" Eric "The King" Cantona
Quelle pertinence Ignatius (tu es bien celui que je reconnais?)!ignatius a écrit :Je voudrai juste faire une mise au point textuel: la phrase exacte de Belaubre dit ceci: "Pour réussir dans la société il faut être beau, musclé, bronzé. le triathlon c'est aussi ça".
Par conséquent il tient là un propos pertinent puisqu'il note les dérives du jeunisme, associé à la culture fun-sport qui constitue le modèle de référence dans notre société: pour l'exemple on rappellera la surmédiatisation des sportifs beau bronzés, musclés qui maintenant sont appellés à répondre ttes questions (ils dépassent leur strict cadre sportif). la référence devient donc ce modèle. On trouve cette dénonciation que fait sournoisement Belaubre chez nos littéraires contemporains( Muray, Houellebecq).
Pour ce qu'il ajoute à propos du triathlon, il précise qu'il est aussi ça, cad qu'il ne l'est pas uniquement. C'est un argument choc de Belaubre qui comprend comment fonctionne la société. Un propos pertinent (CQFD) qui consiste à dire que si vs voulez réussir dans ce type de société alors le triathlon (car c'est un sport qui renvoie à ce type de valeur, même s'il y a autre chose) est fait pour vous.
Tranchant comme la vérité, les propos de Fred Belaubre sont un éclairage intelligent sur notre sport. Peut être seulement est-ce difficile à reconnaitre, et à admettre quand on est ébloui?
Ta course s'est bien passée à VDR?
Bienvenue ici.

Tout juste le Tique je suis bien celui que tu connais (un peu). Je me promène par là: la marche est tout à la fois sportive et réflexive.le tique a écrit :
Quelle pertinence Ignatius (tu es bien celui que je reconnais?)!
Ta course s'est bien passée à VDR?
Bienvenue ici.

Pour Vdr très bien passé. Le découverte bien sur (le 3eme avant d'intégrer un club pour m'entrainer correctement): je termine 9ème


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Voici l'article
30 L’ÉQUIPE MAGAZINE • NO 1213 • 10 SEPTEMBRE 2005
Deuxième champion d’Europe français de l’histoire (1), il y a trois semaines à Lausanne, vousvous attaquez au Championnat du monde distance olympique (1 500 m de natation, 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied).Ça fait rêver un titre de champion du monde ?
C’est encore du domaine du rêve, mais il faut rêver pour se motiver. Exceptés les Jeux Olympiques, un titre mondial c’est le summum. Ces Mondiaux sont l’objectif de l’année même si, avec le titre européen, la saison est déjà bien remplie.
Pourquoi vous êtes-vous mis au triathlon ?
Tout le monde croit que c’est parce que mon père en faisait (Georges Belaubre, l’un des
meilleurs Français dans les années 80). Mais je n’avais que 5 ans quand il a arrêté. J’ai
commencé par la natation.Et puis j’ai fini par me lasser de ces rangées de petits carreaux bleus au fond de la piscine et de l’ambiance. Surtout comparé à celle de ces « barjots » de triathlètes qui avaient l’air de bien s’éclater dans le couloir d’à côté. Progressivement j’ai commencé à courir et rouler en plus de la natation, puis j’ai intégré le Creps de Boulouris, dans le Var, à 16 ans.
Le triathlon est-il un sport de fous réservé aux surhommes ?
Il faut arrêter avec ça. Faire un triathlon n’a rien d’exceptionnel. Un triathlon en format découverte (moins de 500 m de natation, moins de 20 km de vélo, et moins de 5 km de course à pied), ça dure à peine une heure.
Ce n’est pas plus long qu’une balade à VTT. C’est un sport comme les autres, accessible à tout le monde. Ces images extrêmes, ce côté sensationnel, c’est n’importe quoi. J’aimerais vraiment que cela devienne un sport ultramédiatique.
Le triathlon est une discipline magnifique qui passionne les gens. Il réunit
trois sports qui permettent de s’évader et d’avoir une meilleure hygiène de vie.
De plus, dans la société actuelle, le paraître est très important. Pour réussir dans la société actuelle il faut être beau, musclé, bronzé. Le triathlon, c’est aussi ça
À seulement 25 ans vous êtes déjà parmi les triathlètes français les plus titrés de l’histoire. C’est grisant ?
Je suis tellement focalisé sur les Championnats du monde que je ne me rends pas encore bien compte. En plus, tout ça est arrivé très rapidement. Il y a un an, j’étais juste content de réaliser un rêve de gosse en participant aux Jeux Olympiques. Alors même si je garde tout ça dans un petit coin de ma tête pour plus tard, il faut oublier tout ce qui s’est passé avant. Ce n’est pas le moment d’y penser. Il faut vivre dans le présent sans jamais être rassasié.
(1) Après Yves Cordier en 1989.
Deuxième champion d’Europe français de l’histoire (1), il y a trois semaines à Lausanne, vousvous attaquez au Championnat du monde distance olympique (1 500 m de natation, 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied).Ça fait rêver un titre de champion du monde ?
C’est encore du domaine du rêve, mais il faut rêver pour se motiver. Exceptés les Jeux Olympiques, un titre mondial c’est le summum. Ces Mondiaux sont l’objectif de l’année même si, avec le titre européen, la saison est déjà bien remplie.
Pourquoi vous êtes-vous mis au triathlon ?
Tout le monde croit que c’est parce que mon père en faisait (Georges Belaubre, l’un des
meilleurs Français dans les années 80). Mais je n’avais que 5 ans quand il a arrêté. J’ai
commencé par la natation.Et puis j’ai fini par me lasser de ces rangées de petits carreaux bleus au fond de la piscine et de l’ambiance. Surtout comparé à celle de ces « barjots » de triathlètes qui avaient l’air de bien s’éclater dans le couloir d’à côté. Progressivement j’ai commencé à courir et rouler en plus de la natation, puis j’ai intégré le Creps de Boulouris, dans le Var, à 16 ans.
Le triathlon est-il un sport de fous réservé aux surhommes ?
Il faut arrêter avec ça. Faire un triathlon n’a rien d’exceptionnel. Un triathlon en format découverte (moins de 500 m de natation, moins de 20 km de vélo, et moins de 5 km de course à pied), ça dure à peine une heure.
Ce n’est pas plus long qu’une balade à VTT. C’est un sport comme les autres, accessible à tout le monde. Ces images extrêmes, ce côté sensationnel, c’est n’importe quoi. J’aimerais vraiment que cela devienne un sport ultramédiatique.
Le triathlon est une discipline magnifique qui passionne les gens. Il réunit
trois sports qui permettent de s’évader et d’avoir une meilleure hygiène de vie.
De plus, dans la société actuelle, le paraître est très important. Pour réussir dans la société actuelle il faut être beau, musclé, bronzé. Le triathlon, c’est aussi ça
À seulement 25 ans vous êtes déjà parmi les triathlètes français les plus titrés de l’histoire. C’est grisant ?
Je suis tellement focalisé sur les Championnats du monde que je ne me rends pas encore bien compte. En plus, tout ça est arrivé très rapidement. Il y a un an, j’étais juste content de réaliser un rêve de gosse en participant aux Jeux Olympiques. Alors même si je garde tout ça dans un petit coin de ma tête pour plus tard, il faut oublier tout ce qui s’est passé avant. Ce n’est pas le moment d’y penser. Il faut vivre dans le présent sans jamais être rassasié.
(1) Après Yves Cordier en 1989.