Styl pas très sport

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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vounet
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Message non lu par vounet »

J'ai lu cet article dans l'avion hier soir et je n'ai pas penser à le garder!

Je suis désolé!
C'etait un petit encars d'une tretaine de lignes en premiére pas des feuilles economie.

En plus je ne lis jamais ces feuilles et là par hasard, je suis tombé dessus.
Pour devenir riche rapidemment, rien de plus simple.
Tu achétes un Français, au prix qu'il vaut et
Tu le revends au prix qu'il croit valoir....
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

Oui, exact, la patron de Stylsport a été gardé à vue et entendu un peu plus de 24 heures dans le cadre de l'instruction menée suite au dépôt de plainte des salariés et de la CGT a priori.
Je ne sais rien du dossier, sinon ce que les responsables de Stylsport m'ont dit.
Il semblerait que le litige porte sur des salaires non versés d'un côté, mais des heures de travail non effectuées de l'autre.
Cette "affaire" n'a pas éclaté subitement à la fin du mois d'août, c'est un conflit larvé qui dure depuis plusieurs années entre les salariés et la CGT d'un côté et les responsables de Stylsport de l'autre.
Lesquels responsables m'ont assuré avoir effectué les démarches de licenciements et de transfert des matériels en toute transparence, légalité et honnêteté. Ils m'ont assuré par ailleurs que leurs clients leur gardaient toute confiance.
L'instruction suit son cours, attendons...
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
OS
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Message non lu par OS »

Entendu (comme si c'était un malfrat, bandit ou autre salopard style violeur de gamins ou autre - fraudeur aux douanes :lol: - sans dec!!!!! :?: ), et ressorti libre, sans controle judiciaire ni autre procédure du genre, comme quoi, pas si noir que ça....
TANT MIEUX.
Vas-y Marc, les patrons vaincront :twisted: :wink: :!: :?: :?:
:arrow:
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Christian Scifo
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Message non lu par Christian Scifo »

Comme quoi, le, la ou les journalistes qui ont fait le reportage sur France 3 Méditerranée n'ont pas fait preuve ni d'objectivité ni fait leur travail d'investigation, car tout ce qu'à dit Boulegan, n'a pas été mentionné.
Il aurait peut être été plus honnète de leur (sa) part d'attendre d'avoir l'avis de Stylsport avant de vouloir faire du sensationel sur une "délocalisation"


:evil:
Christian Scifo
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PHILIPPE LL
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Message non lu par PHILIPPE LL »

Christian Scifo a écrit :Comme quoi, le, la ou les journalistes qui ont fait le reportage sur France 3 Méditerranée n'ont pas fait preuve ni d'objectivité ni fait leur travail d'investigation
Comme d'hab :!: :twisted:
joey starr
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Message non lu par joey starr »

Salut à tous,

Je n'interviens pas forcément sur ce forum , mea culpa mais là je trouve que le débat est hyper intéressant ! Parce qu'en fait il met en lumière ce que j'appelle depuis quelques temps déjà une forme de fracture idéologique autour de la valeur travail en France.
Finalement l'épisode stylsport n'est qu'un épisode comme les autres dans le paysage actuel peuplé de Danone, de HP ou de Nestlé...
Quand je parle de fracture idéologique , je fais notamment allusion à la diabolisation rampante faite autour du monde du patronnat mais également autour des gens qui ont fait le choix de travailler certes par nécessité alimentaire mais aussi et parce que on a tout à fait la possibilité de donner un sens profond à son activité professionnelle et à s'y épanouir pleinement.
Je ne suis peut être pas représentatif de la population salariée Française mais je commence à trop souvent entendre autour de moi des discours déplaisants ou l'on se voit taxé de petit arriviste libéral parce qu'on ne souhaite pas forcément adhérer à la logique destructrice des 35 heures ou à la dictature fachiste des syndicats.
Or aujourd'hui , il est impossible d'exprimer ses idées auprès de certaines personnes sans se voir tirés dessus à boulets rouges !
C'est dans ce sens que je parle de fracture idéologique sur la valeur du travail et du fossé qui est en train de se creuser.
Ce fossé semblait jusqu'à présent opposer salariés et patrons, or force est de reconnaître qu'il est également en train de diviser la population active en France en opposant ceux qui travaillent versus ceux qui ne travaillent pas.
je ne veux pas rentrer dans ce débat douteux qui consiste à critiquer ceux qui se satisfont du chômage, ce n'est pas mon problème.
Néanmoins , comment peux t'on expliquer que nous soyons l'un des seuls pays d'europe si ce n'est le seul à connaître un paradoxe aussi désolant à savoir : Chômage de masse et masse de postes non pourvus ....
Et croyez moi , je suis très loin d'être un patron , je suis juste un petit chef de projet parmi d'autres.
De plus , c'est vrai j'évolue dans un secteur sensible qui est celui du conseil ou l'on nous voit toujours comme les éminences grises de directions générales sadiques et obsédées par le profit.

Je pense que les uns et les autres ont tendance à vivre dans beaucoup de fantasmes économiques, je fais notamment allusion aux fameuses délocalisations qui ont tant alimenté le débat ces derniers temps.
Or , il faut rétablir les faits puisque depuis deux ans , le rythme des délocalisations a été relativement faible en France.
Ce n'est pas parce que certaines délocalisations ont été surmédiatisées qu'il faut extrapoler cette situation à toute l'économie en France !
Tenons nous en aux chiffres...

S'agissant de ces fameuses et inévitables délocalisations , je pense qu'il faut se pencher un instant sur nos propres contradictions.
Depuis que le débat est lancé sur ce sujet épineux, il me semble qu'on a toujours oublié de parler d'un maillon essentiel du problème : LE CONSOMMATEUR ! c'est à dire, vous , moi et les autres.
Mais oui , vous savez bien ce fameux consommateur dont la pression et le diktat n'ont jamais été aussi puissants qu'aujourd'hui !!
ce fameux consommateur au pouvoir absolu qui fixe les règles du marché et dont l'obsession du plus bas prix oblige les entreprises à opérer des choix qui peuvent être dramatiques sur le plan humain mais responsables sur le plan économique à savoir une délocalisation.
Il fy a un moment où il faut savoir ce que l'on veut et savoir regarder une chaîne économique dans sa globalité.
On ne peut pas , nous en tant que consommateurs vouloir éternellement tirer les prix vers le bas sans que cela impacte profondément les choix d'une entreprise sur son modèle économique ou son outil de production.
A nous de savoir regarder en face les impacts humains que peut entrainer notre souhait à vouloir de façon permanente un prix le plus bas possible pour le moindre produit ou service que nous achetons :
- que ce soit un vêtement de marque francaise fabriqué en chine
- ou un dépannage de problème par votre FAI et sa hot-line au maroc.

Posons le débat de manière claire aux Français.
Vous verrez que toute cette belle solidarité de facade volera en éclat et que chacun retournera vite à son petit intérêt personnel.
TRIumph
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Message non lu par TRIumph »

Je travaille dans la vente. Si c'est vrai que le consommateur a le dernier mot, il faut etre assez lucide pour constater que la vente dans les grands réseaux représente la majorité et il est facile pour eux d'orienter les achats tant pour les marques, couleurs et produits. Dans ce cas, les consommateurs subissent cette politique sans s'en détourner, au contraire ! Je vais être un peu elliptique mais ce renversement de tendance au profit de vendeur provoque une évolution aboutissant au fait que désormais les consommateurs achètent un prix plus qu'un produit.
Dans ce cas là, le textile européen se trouve en difficulté. Par exemple, le secteur connait une crise en Italie du fait des nouvelles concurrences
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

OS a écrit :Entendu (comme si c'était un malfrat, bandit ou autre salopard style violeur de gamins ou autre - fraudeur aux douanes :lol: - sans dec!!!!! :?: ), et ressorti libre, sans controle judiciaire ni autre procédure du genre, comme quoi, pas si noir que ça....
TANT MIEUX.
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Preuve en est si besoin avec le cas présent mais ce ne sont pas entendus dans le cas d'une instruction, uniquement des malfrats, violeurs de gamins, fraudeurs... ouuhhh, le monde est pas beau :sm35: ). On peut être entendu par la justice dans le cas d'une instruction à titre de témoin direct ou indirect. J'ai parfois eu à aller m'expliquer devant des enquêteurs (donc placé en garde en vue, c'est la loi) pour des faits qui ne m'étaient pas directement imputables.
Si, demain, un type dépose plainte contre toi, tu seras entendu par des enquêteurs, ce qui ne fait pas de toi un voyou et encore moins un coupable. :wink:
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

Christian Scifo a écrit :Comme quoi, le, la ou les journalistes qui ont fait le reportage sur France 3 Méditerranée n'ont pas fait preuve ni d'objectivité ni fait leur travail d'investigation

Il aurait peut être été plus honnète de leur (sa) part d'attendre d'avoir l'avis de Stylsport avant de vouloir faire du sensationel sur une "délocalisation"


:evil:
Oui, tu as raison, l'équipe de France 3 Med a fait du travail d'approximation. :? D'un point de vue déontologie, elle pourrait se faire taper sur les doigts par sa hiérarchie. Si je suis rédacteur en chef, ce sujet, je ne le diffuse pas. Parce que dans la profession, quand on accuse et cite nommément une personne ou une société, on se doit d'avoir la réaction de la dite société ou personne. Sans quoi, on s'expose à un droit de réponse, au pire, à un procès en dédommagement.
Si la personne mise en cause ne désire pas s'exprimer, alors, ce doit être dit et mentionné. Ce qui n'a semble-t-il pas été le cas.
Les responsables de Stylsport m'ont parlé d'un acharnement médiatique "pour l'exemple" orchestré par la CGT. Ils ont été évidemment extrêmement blessés par ces attaques d'autant qu'ils auraient été plus qu'arrangeants, parait-il, avec certaines salariées dans des moments difficiles de leur vie privée...

Les délocalisations, oui, tu as raison, et sans donner raison à qui que ce soit, des dépôts de bilan, en France, chaque année, y a en plus de 150 000... et ça en fait des salariés sur le carreau...
Maintenant, sur le fond du dossier, je ne m'exprime pas, l'instruction suit son cours...
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

joey starr a écrit :Salut à tous,
Je n'interviens pas forcément sur ce forum , mea culpa mais là je trouve que le débat est hyper intéressant ! Parce qu'en fait il met en lumière ce que j'appelle depuis quelques temps déjà une forme de fracture idéologique autour de la valeur travail en France..
Il y a une fracture Joey, c'est vrai mais je ne suis pas persuadé qu'on puisse parler de fracture idéologique du travail, mais plutôt de fracture idéologique de l'épanouissement et de la rémunération du travail. Le problème qui se pose réellement, c'est l'insécurité sociale.
Aujourd'hui, tu peux être cadre sup dans une grosse société et demain, n'être plus rien, sinon aller pointer aux Assedic. Ce système productiviste et déjà très libéral (ne nous en cachons pas...) qui est censé tirer par le haut celles et ceux qui ont envie de travailler davantage et de se défoncer au boulot, tu le sais, ça ne veut plus rien dire, ça ne vaut plus rien et ça, que tu sois cadre sup ou salarié chez Kindy, tu le sais, tu le sens comme le souffle du boulet.
Travailler, oui, se défoncer au boulot, produire, oui, engranger des bénéfices, oui, réinjecter ces bénéfices dans l'entreprise, oui. Vivre correctement des fruits de son travail, oui. Mais aujourd'hui, cette productivité et cette rentabilité à outrance est voulue non pas par les patrons seuls mais souvent par les conseils d'administration de ces grandes entreprises, qui répondent au doigt et à l'oeil de leurs actionnaires.
joey starr a écrit :Finalement l'épisode stylsport n'est qu'un épisode comme les autres dans le paysage actuel peuplé de Danone, de HP ou de Nestlé...
Quand je parle de fracture idéologique , je fais notamment allusion à la diabolisation rampante faite autour du monde du patronnat mais également autour des gens qui ont fait le choix de travailler certes par nécessité alimentaire mais aussi et parce que on a tout à fait la possibilité de donner un sens profond à son activité professionnelle et à s'y épanouir pleinement..
Stylsport dégage, je pense et j'en suis sûr, moins de bénéfices (quand ils en font) que Danone ou HP. :wink:
Je pense que la majorité d'entre nous aimeraient donner un sens profond à son travail. Mais c'est hélas loin d'être le cas. Et même si le filière professionnelle est celle qui a été choisie et désirée, les salaires ne suffisent plus à vivre. La vraie fracture, c'est que désormais, le travail ne nous préserve plus de la précarité.
joey starr a écrit :Je ne suis peut être pas représentatif de la population salariée Française mais je commence à trop souvent entendre autour de moi des discours déplaisants ou l'on se voit taxé de petit arriviste libéral parce qu'on ne souhaite pas forcément adhérer à la logique destructrice des 35 heures ou à la dictature fachiste des syndicats.
Or aujourd'hui , il est impossible d'exprimer ses idées auprès de certaines personnes sans se voir tirés dessus à boulets rouges !
C'est dans ce sens que je parle de fracture idéologique sur la valeur du travail et du fossé qui est en train de se creuser.
La valeur du travail, ça veut dire quoi ? Qu'est-il implictement souhaité par nos parents dès notre plus jeune âge ? Avoir une situation, c'est-à-dire travailler à l'école, avoir des diplômes puis un super job pour ne pas galérer. Et ça, aujourd'hui, c'est peanuts !!! Y a des Bac + 6 et mieux encore qui vont de stages en stages, qui ont plus de 30 ans et qui ne trouvent pas de taf. Y a des Bac + 6 qui sont payés à peine plus que le smic. Y a des filières, comme tu dis, qui ne trouvent pas de salariés en nombre suffisant (restauration, BTP, etc). Pourquoi ?
Y a des jeunes diplomés à qui l'on propose stage non rémunéré sur stage non rénuméré. Et aux suivants.
Borloo a crée le CDI... à durée déterminée de 2 ans. Et sans faire de procès d'intention aux patrons qui seraient tentés de se séparer de leurs petits salariés sans ménagement, comment se loger, emprunter à une banque et vivre lorsqu'on a un contrat CDI de deux ans ?
La fracture, elle est là.
Le système fonctionne si tu es en bonne santé, si tu as un bon boulot quasi indéboulonnable, et si tu as papa et maman derrière pour t'aider les fins de mois. Si tu es blond aux yeux bleux, c'est encore mieux.
Parce que le système laisse sur le carreau plus que les autres, les jeunes, les basanés, les Mouloud, les handicapés, les plus de 50 ans et j'en passe. C'est une réalité.
joey starr a écrit :Ce fossé semblait jusqu'à présent opposer salariés et patrons, or force est de reconnaître qu'il est également en train de diviser la population active en France en opposant ceux qui travaillent versus ceux qui ne travaillent pas.].
Le choix du chômage à titre provisoire s'explique aisément. Ex : pourquoi j'irai me faire chier à bosser pour un patron qui va me virer dans six mois, engranger un max de fric alors que moi, j'ai du mal à me payer le dernier Souchon... C'est un raccourci, je te l'accorde, et pourtant...
joey starr a écrit : Il y a un moment où il faut savoir ce que l'on veut et savoir regarder une chaîne économique dans sa globalité.
On ne peut pas , nous en tant que consommateurs vouloir éternellement tirer les prix vers le bas sans que cela impacte profondément les choix d'une entreprise sur son modèle économique ou son outil de production.
A nous de savoir regarder en face les impacts humains que peut entrainer notre souhait à vouloir de façon permanente un prix le plus bas possible pour le moindre produit ou service que nous achetons :
- que ce soit un vêtement de marque francaise fabriqué en chine
- ou un dépannage de problème par votre FAI et sa hot-line au maroc.].
Oui, on veut des prix bas parce que les salaires sont bas ! Si tout le monde gagnait 3000 euros/mois, on irait tous chez Carrefour, non ? Mon frère est patron d'une PME, il va faire ses courses chez Leader Price. Carrefour, Auchan, trop cher ! C'est une réalité ça aussi.
L'impact humain, oui, là aussi, quand Wanadoo ne fonctionne plus et que tu as la Hot Line, là, tu rigoles, là tu as l'exemple parfait des limites des délocalisations et de la rentabilité à tout va. Thierry Breton, ministre du budget, quand il était chez France Telecom, il a fait passer 1.5 à 9 % le nombre de travailleurs étrangers (payés 450 euros/mois) dans le Groupe. Bilan : bénéfices records... mais des clients de plus en plus insatisfaits. Mais qui vont aller où ? Chez la concurrence, qui pratique de la même manière... :cry:
joey starr a écrit :Posons le débat de manière claire aux Français.
Vous verrez que toute cette belle solidarité de facade volera en éclat et que chacun retournera vite à son petit intérêt personnel.
Tu as raison, en ces temps de disette, la solidarité...
Que faire ?
Une 6e République, une Révolution ? Un vrai leader politique qui sache où il va et nous avec ? Hélas, je crains qu'il ne faille rien attendre de concret avant 2007.
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lucianovitch
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Localisation : La Suisse, c'est fini...maintenant c'est Annecy
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Message non lu par lucianovitch »

Boulegan a écrit :
joey starr a écrit :Salut à tous,
Je n'interviens pas forcément sur ce forum , mea culpa mais là je trouve que le débat est hyper intéressant ! Parce qu'en fait il met en lumière ce que j'appelle depuis quelques temps déjà une forme de fracture idéologique autour de la valeur travail en France..
Il y a une fracture Joey, c'est vrai mais je ne suis pas persuadé qu'on puisse parler de fracture idéologique du travail, mais plutôt de fracture idéologique de l'épanouissement et de la rémunération du travail. Le problème qui se pose réellement, c'est l'insécurité sociale.
Aujourd'hui, tu peux être cadre sup dans une grosse société et demain, n'être plus rien, sinon aller pointer aux Assedic. Ce système productiviste et déjà très libéral (ne nous en cachons pas...) qui est censé tirer par le haut celles et ceux qui ont envie de travailler davantage et de se défoncer au boulot, tu le sais, ça ne veut plus rien dire, ça ne vaut plus rien et ça, que tu sois cadre sup ou salarié chez Kindy, tu le sais, tu le sens comme le souffle du boulet.
Travailler, oui, se défoncer au boulot, produire, oui, engranger des bénéfices, oui, réinjecter ces bénéfices dans l'entreprise, oui. Vivre correctement des fruits de son travail, oui. Mais aujourd'hui, cette productivité et cette rentabilité à outrance est voulue non pas par les patrons seuls mais souvent par les conseils d'administration de ces grandes entreprises, qui répondent au doigt et à l'oeil de leurs actionnaires.
joey starr a écrit :Finalement l'épisode stylsport n'est qu'un épisode comme les autres dans le paysage actuel peuplé de Danone, de HP ou de Nestlé...
Quand je parle de fracture idéologique , je fais notamment allusion à la diabolisation rampante faite autour du monde du patronnat mais également autour des gens qui ont fait le choix de travailler certes par nécessité alimentaire mais aussi et parce que on a tout à fait la possibilité de donner un sens profond à son activité professionnelle et à s'y épanouir pleinement..
Stylsport dégage, je pense et j'en suis sûr, moins de bénéfices (quand ils en font) que Danone ou HP. :wink:
Je pense que la majorité d'entre nous aimeraient donner un sens profond à son travail. Mais c'est hélas loin d'être le cas. Et même si le filière professionnelle est celle qui a été choisie et désirée, les salaires ne suffisent plus à vivre. La vraie fracture, c'est que désormais, le travail ne nous préserve plus de la précarité.
joey starr a écrit :Je ne suis peut être pas représentatif de la population salariée Française mais je commence à trop souvent entendre autour de moi des discours déplaisants ou l'on se voit taxé de petit arriviste libéral parce qu'on ne souhaite pas forcément adhérer à la logique destructrice des 35 heures ou à la dictature fachiste des syndicats.
Or aujourd'hui , il est impossible d'exprimer ses idées auprès de certaines personnes sans se voir tirés dessus à boulets rouges !
C'est dans ce sens que je parle de fracture idéologique sur la valeur du travail et du fossé qui est en train de se creuser.
La valeur du travail, ça veut dire quoi ? Qu'est-il implictement souhaité par nos parents dès notre plus jeune âge ? Avoir une situation, c'est-à-dire travailler à l'école, avoir des diplômes puis un super job pour ne pas galérer. Et ça, aujourd'hui, c'est peanuts !!! Y a des Bac + 6 et mieux encore qui vont de stages en stages, qui ont plus de 30 ans et qui ne trouvent pas de taf. Y a des Bac + 6 qui sont payés à peine plus que le smic. Y a des filières, comme tu dis, qui ne trouvent pas de salariés en nombre suffisant (restauration, BTP, etc). Pourquoi ?
Y a des jeunes diplomés à qui l'on propose stage non rémunéré sur stage non rénuméré. Et aux suivants.
Borloo a crée le CDI... à durée déterminée de 2 ans. Et sans faire de procès d'intention aux patrons qui seraient tentés de se séparer de leurs petits salariés sans ménagement, comment se loger, emprunter à une banque et vivre lorsqu'on a un contrat CDI de deux ans ?
La fracture, elle est là.
Le système fonctionne si tu es en bonne santé, si tu as un bon boulot quasi indéboulonnable, et si tu as papa et maman derrière pour t'aider les fins de mois. Si tu es blond aux yeux bleux, c'est encore mieux.
Parce que le système laisse sur le carreau plus que les autres, les jeunes, les basanés, les Mouloud, les handicapés, les plus de 50 ans et j'en passe. C'est une réalité.
joey starr a écrit :Ce fossé semblait jusqu'à présent opposer salariés et patrons, or force est de reconnaître qu'il est également en train de diviser la population active en France en opposant ceux qui travaillent versus ceux qui ne travaillent pas.].
Le choix du chômage à titre provisoire s'explique aisément. Ex : pourquoi j'irai me faire chier à bosser pour un patron qui va me virer dans six mois, engranger un max de fric alors que moi, j'ai du mal à me payer le dernier Souchon... C'est un raccourci, je te l'accorde, et pourtant...
joey starr a écrit : Il y a un moment où il faut savoir ce que l'on veut et savoir regarder une chaîne économique dans sa globalité.
On ne peut pas , nous en tant que consommateurs vouloir éternellement tirer les prix vers le bas sans que cela impacte profondément les choix d'une entreprise sur son modèle économique ou son outil de production.
A nous de savoir regarder en face les impacts humains que peut entrainer notre souhait à vouloir de façon permanente un prix le plus bas possible pour le moindre produit ou service que nous achetons :
- que ce soit un vêtement de marque francaise fabriqué en chine
- ou un dépannage de problème par votre FAI et sa hot-line au maroc.].
Oui, on veut des prix bas parce que les salaires sont bas ! Si tout le monde gagnait 3000 euros/mois, on irait tous chez Carrefour, non ? Mon frère est patron d'une PME, il va faire ses courses chez Leader Price. Carrefour, Auchan, trop cher ! C'est une réalité ça aussi.
L'impact humain, oui, là aussi, quand Wanadoo ne fonctionne plus et que tu as la Hot Line, là, tu rigoles, là tu as l'exemple parfait des limites des délocalisations et de la rentabilité à tout va. Thierry Breton, ministre du budget, quand il était chez France Telecom, il a fait passer 1.5 à 9 % le nombre de travailleurs étrangers (payés 450 euros/mois) dans le Groupe. Bilan : bénéfices records... mais des clients de plus en plus insatisfaits. Mais qui vont aller où ? Chez la concurrence, qui pratique de la même manière... :cry:
joey starr a écrit :Posons le débat de manière claire aux Français.
Vous verrez que toute cette belle solidarité de facade volera en éclat et que chacun retournera vite à son petit intérêt personnel.
Tu as raison, en ces temps de disette, la solidarité...
Que faire ?
Une 6e République, une Révolution ? Un vrai leader politique qui sache où il va et nous avec ? Hélas, je crains qu'il ne faille rien attendre de concret avant 2007.
Je trouve du bon et du moins dans les dires de Joey.... Les délocalisations n'ont qu'un seul but : diminuer les couts de production pour augmenter les marges! La répercussion sur le produit final existe, mais est minime!
Un exemple : la Logane. Combien coute-t-elle en Roumanie? Quel est son prix en France?
Combien coute une pompe Nike ou Puma? Quel est son cout de production? Penses-tu vraiment que si la pompe était fabriquée en Occident son prix serait vraiment plus élevé?

Regarde les compagnies aériennes À bas cout.......Bein ouais, ça coute moins cher pour le consommateur. Mais à quel prix? Salaires de merde pour les pilotes, effectifs ultra-réduits dans les avions, maintenance dans certaines compagnies plus qu'approximative! ....et les conséquences qu'on a connues récemment.

Je suis d'accord avec toi avec l'idée que tu dessines que pour sauver l'emploi européen, il faudrait acheter européen.

Encore un exemple rigolo. Depuis des années, on entend parler de la taxe Tobin (taxer à un pourcentage ridiculement faible les transactions boursières pour venir en aide aux pays émergents). Qui a accepté cela? Personne ou presque. Est-ce en application? Non, bien entendu.
Depuis peu, notre cher président a eu une idée géniale : une taxe sur les billets d'avion. Ce sont donc bel et bien toujours les mêmes cons (nous) qui allons payer.
En revanche, les nantis (les RICHES actionnaires) demeurent à l'abri, et ça, à la longue, ça agace!

La fracture dont tu parles existe bel et bien. Mais la faute à qui? Aux salariés, qui selon certains sur ce forum sont des faignasses? Aux syndicats qui plombent le travail? A Martine Aubry et ses 35 heures? Aux pauvres et aux chomeurs qui coutent des sous à la nation?
Le progrès technologique, à mon sens, doit servir nos sociétés modernes. Il doit permettre un gain de productivité, mais aussi un certain confort de vie pour les salariés.
L'automatisation a permis des gains dans ces domaines. Mais a aussi un cout, celui de besoins humains moindres. Et cela, n'a pas profité au monde salarié, mais bel et bien à un très restreint monde de très grands industriels, qui s'en mettent plein les fouilles.

Dans le cas de Styl Sport, qui est notre sujet de départ, duquel nous avons bien dévié, je ne connais pas le dossier, donc je me garderai bien d'en parler.
Le problème est simplement le fait qu'il vient rappeler à notre souvenir des délocalisations autrement plus importantes, de grands groupes industriels.
Et ce n'est toujours pas au profit des consommateurs, je regrette. C'est précisément sur ce point que je suis en désaccord avec toi, Joey.

Mais je me dis que notre nation, notre union européenne et notre civilisation ne peut s'en sortir qu'en y mettant tous du notre! Parce que pour le moment, que ce soit au niveau de la perennité de notre espèce, que ce soit au niveau économique et au niveau social, c'est vraiment très très mal barré.
Chacun est contre la pollution, contre la couche d'ozone, contre la pauvreté, contre le chomage.....mais tout le monde prend des douches de 15', tout le monde laisse le chauffage allumé avec les fenêtres ouvertes, tout le monde roule vite, personne ne prend son vélo, tout le monde rale quand il faut payer les impots,.....bref, on n'est jamais content!

Je pense comme Boulegan qu'il nous faut un vrai leader politique qui sait où il veut aller et comment. Mais je ne suis pas d'accord avec Boulegan quand il pense à une action concrète à partir de 2007.
Parce que très sincèrement, je ne vois personne parmi nos leaders politiques actuels capable de redresser la barre et de faire l'unanimité. Et c'est pourtant ce qu'il nous faut! Il nous faut qqu'un en qui avoir confiance.

Or, si on écoute les gens de droite, franchement, je suis sceptique. Depuis leur arrivée au pouvoir, je ne vois pas beaucoup de positif dans leur action.
Si j'écoute les gens de gauche, les mots qui leur viennent À la bouche c'est "gagner" et "revenir au pouvoir"....comme si c'était une fin en soi.

Moi je m'en fous de qui est À la tête de l'état : mais je veux qqu'un qui entreprend les mesures nécessaires, qui analyse à long terme les besoins de notre pays, quelqu'un qui sait parler aux gens avec authenticité et sincérité pour faire l'unanimité, pour faire comprendre à tous que des efforts sont nécessaires, quelqu'un de charismatique, de droit et d'ouvert.

Bon, je crois que je me suis un peu éloigné du sujet.... C'est vendredi. Excusez-moi.
Dernière modification par lucianovitch le 16 sept. 2005 11:44, modifié 1 fois.
Un peu de pub pour mon cousin : http://www.darkinkproject.tk/
OS
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Message non lu par OS »

Perso, c'est ce discours qui me tue (je parle de la réponse de Boulegan): il faut toujours faire attention au salarié, parce que le patron, de toutes manières, il se démerde, il gagne forcément super bien sa vie.

Non, non, non et non.
Je vais vous dire un ensemble de choses: le patron, déjà, s'il n'est pas salarié, il n'a pas de sécu. Le minium, disons (moins bien remboursé qu'un salarié). Si sa boite pète, lui, aucun chome du, rien. Il se démerde. S'il a un accident de travail, s'il n'a pas souscrit une assurance personnelle complémentaire (réintégrée dans le revenu social sur lequel sont calculées les cotisations sociales soit dit en passant), il peut se brosser pour être pris en charge et encore, carence de 15 à 30 jours selon les contrats.

Je pars du principe que dans la vie, tout le monde est capable de se démerder et de rebondir. On nait "libres" et "egaux" parait-il, donc, chacun a les ressources en lui.
Pourquoi le patron serait celui qui peut toujours rebondir, et les employés toujours ceux à qui il faut apporter quelque chose? Que chacun se remette en cause. On a des exemples en pagaille de gens qui n'ont pas voulu se laisser bouffer par les galères, et qui ont la volonté de s'en sortir, qui ont créé leur boite, ou plutôt, qui ont pris l'initiative.
Mais pour ça, il faut avoir une mentalité autre que "je ne vais pas travailler pour des figues", mais avoir envie de bosser.
S'il y avait une culture du risque un peu plus grande en France, de se bouger les fesses (et là, je rejoins notre ami Frizza qui nous a fait discuter là-dessus), hé ben, on irait un peu plus loin.
Si les gens se prenaient un peu en charge, faisaient un peu attention à leur santé, il y aurait moins de trou dans la sécu, mais uniquement les véritables nécéssiteux à soigner, et tout le monde le ferait avec joie, sans penser être ponctionné. Si la majorité des gens ne souhaitaient pas constamment tirer la couverture à eux, mais respectaient la liberté d'autrui, les règles en place, énormément de choses deviendraient beaucoup plus accessibles.
Tout le monde parle de social, social, mais ça va bien tant qu'on peut y trouver un interêt. En fait, la réalité, c'est que c'est majoritairement chacun pour sa pomme, et basta. Je ne crois plus dans notre société aux gens qui sont 100% désintéressés et qui ne font les choses que par idéal.

Tout le monde est capable de prendre des initiatives dans sa vie de tous les jours, quand il s'agit de son propre intérêt. Que la plupart en fasse autant quand ils vont bosser, sans toujours se poser la question de s'ils se font enfler ou pas.
Je vous garantis qu'un bon employé est une perle rare, et qu'il trouvera du taff partout où il ira. Et donc, si son patron ou sa société l'exploite, il n'aura aucune difficulté à se barrer, quelque soit son niveau d'études, de compétence. Simplement, il faudrait un renversement des mentalités, avec non pas une culture de loisir et de tire au flanc, mais une culture de l'intérêt de sa vie, et plus particulièrement dans l'activité qui bouffe la plus grosse part de la vie, à savoir le travail. Mais comme on a définit que l'activité travail est un truc emmerdant par définition, que vivement le Vendredi soir pour la quille, on n'est pas sorti de l'auberge.

Quant à parler des niveaux de salaires, dire qu'en France les salaires sont bas, il faut arrêter. Que vont dire les chinois, autres polonais.... Simplement, on a défini un standard de vie, qui est d'ailleurs sacrément basé sur un confort souvent créé par des choses qui nous viennent de pays où les gens sont exploités, mal payés.... Mais ça, ça ne nous dérange absolument pas.
On a beau avoir entendu des campagnes "achetons Français", "nos emplettes sont nos emplois", dès qu'on peut payer 50cts d'euro, la question ne se pose même pas, on touche au porte-monnaie.... Si tout se résume à des questions de poignon comme c'est souvent le cas, c'est bien triste.
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lucianovitch
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Message non lu par lucianovitch »

OS a écrit :Perso, c'est ce discours qui me tue: il faut toujours faire attention au salarié, parce que le patron, de toutes manières, il se démerde, il gagne forcément super bien sa vie.

Non, non, non et non.
Je vais vous dire un ensemble de choses: le patron, déjà, s'il n'est pas salarié, il n'a pas de sécu. Le minium, disons (moins bien remboursé qu'un salarié). Si sa boite pète, lui, aucun chome du, rien. Il se démerde. S'il a un accident de travail, s'il n'a pas souscrit une assurance personnelle complémentaire (réintégrée dans le revenu social sur lequel sont calculées les cotisations sociales soit dit en passant), il peut se brosser pour être pris en charge et encore, carence de 15 à 30 jours selon les contrats.
D'accord avec toi. Mais je ne pense pas qu'on puisse mettre tout le monde dans le même panier. Tu as des patrons de petites boites, qui se démènent, qui galèrent comme tout le monde.....et puis tu as les boss de grosses entités qui ont, ne vivent pas dans le même monde que toi et moi. Ils ne cherchent que profit et....et profit.
Dans un sens, le but d'une entreprise, c'est de faire du pognon....sont-ils donc blamables? Débat philosophique.
OS a écrit : Je pars du principe que dans la vie, tout le monde est capable de se démerder et de rebondir. On nait "libres" et "egaux" parait-il, donc, chacun a les ressources en lui.
Pourquoi le patron serait celui qui peut toujours rebondir, et les employés toujours ceux à qui il faut apporter quelque chose? Que chacun se remette en cause. On a des exemples en pagaille de gens qui n'ont pas voulu se laisser bouffer par les galères, et qui ont la volonté de s'en sortir, qui ont créé leur boite, ou plutôt, qui ont pris l'initiative.
Mais pour ça, il faut avoir une mentalité autre que "je ne vais pas travailler pour des figues", mais avoir envie de bosser.
Bein non, nous ne sommes pas tous égaux et tu m'as l'air d'être une personne suffisamment intelligente pour t'en rendre compte. Tout le monde n'a pas l'intelligence, n'a pas l'accès à l'éducation, à la couleur, tout le monde n'a pas la couleur de peau qui va bien, etc, etc.
Et tout le monde ne réagit pas de la même manière face aux événements. Certains sont capables de rebondir et d'aller de l'avant, et d'autres non. Ce n'est pas forcément une question de volonté.
OS a écrit : S'il y avait une culture du risque un peu plus grande en France, de se bouger les fesses (et là, je rejoins notre ami Frizza qui nous a fait discuter là-dessus), hé ben, on irait un peu plus loin.
Si les gens se prenaient un peu en charge, faisaient un peu attention à leur santé, il y aurait moins de trou dans la sécu, mais uniquement les véritables nécéssiteux à soigner, et tout le monde le ferait avec joie, sans penser être ponctionné. Si la majorité des gens ne souhaitaient pas constamment tirer la couverture à eux, mais respectaient la liberté d'autrui, les règles en place, énormément de choses deviendraient beaucoup plus accessibles.
Globalement d'accord avec toi.
OS a écrit : Tout le monde parle de social, social, mais ça va bien tant qu'on peut y trouver un interêt. En fait, la réalité, c'est que c'est majoritairement chacun pour sa pomme, et basta. Je ne crois plus dans notre société aux gens qui sont 100% désintéressés et qui ne font les choses que par idéal.

Tout le monde est capable de prendre des initiatives dans sa vie de tous les jours, quand il s'agit de son propre intérêt. Que la plupart en fasse autant quand ils vont bosser, sans toujours se poser la question de s'ils se font enfler ou pas.
Je vous garantis qu'un bon employé est une perle rare, et qu'il trouvera du taff partout où il ira. Et donc, si son patron ou sa société l'exploite, il n'aura aucune difficulté à se barrer, quelque soit son niveau d'études, de compétence. Simplement, il faudrait un renversement des mentalités, avec non pas une culture de loisir et de tire au flanc, mais une culture de l'intérêt de sa vie, et plus particulièrement dans l'activité qui bouffe la plus grosse part de la vie, à savoir le travail. Mais comme on a définit que l'activité travail est un truc emmerdant par définition, que vivement le Vendredi soir pour la quille, on n'est pas sorti de l'auberge.
Pourquoi pas......d'un autre côté, je préfère travailler pour vivre que vivre pour travailler. Ca ne m'empêche pas de prendre du plaisir à ce que je fais.
OS a écrit : Quant à parler des niveaux de salaires, dire qu'en France les salaires sont bas, il faut arrêter. Que vont dire les chinois, autres polonais.... Simplement, on a défini un standard de vie, qui est d'ailleurs sacrément basé sur un confort souvent créé par des choses qui nous viennent de pays où les gens sont exploités, mal payés.... Mais ça, ça ne nous dérange absolument pas.
On a beau avoir entendu des campagnes "achetons Français", "nos emplettes sont nos emplois", dès qu'on peut payer 50cts d'euro, la question ne se pose même pas, on touche au porte-monnaie.... Si tout se résume à des questions de poignon comme c'est souvent le cas, c'est bien triste.
Les salaires ne sont pas particulièrement bas en France, mais tout est cher! Ce qui revient finalement à dire que les salaires sont trop bas.
Par contre, établir une comparaison avec la chine, excuse-moi, mais c'est douteux!
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vounet
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Message non lu par vounet »

Je suis tout à fait, d'accord avec toi OS.

Pour ma part, je suis salarié, mais je viens de faire une demande de licenciement, à ma sociéte car je trouve que je n'avais pas assez de charge de travail. En effet, je n'ime pas tourner en rond, devant un bureau, l'acte de présence, ce n'est pas pour moi...

Cela fait + de 16ans que je travaille et je n'ai jamais éte inscrit au chômage, je n'ai pas voulu, en se bottant "le cul" il y a toujours du travail, j'ai fais environ 5 societes, j'ai toujours retrouver du travail, dans le mois qui suivait mon départ. Et ces départs ont toujours été volontaires.

Je pense que la mentalité, actuelle est de moins en moins au cocooning de société, les gens qui râlent, sont souvent des salariés "anciens" dans la même sociéte, et qui ont du mal à changer de mentalités...

Si on se remaitait, plus souvent, en question, il y aurais moins de chômage, moins d'assistanat, pas besoin de syndicat, donc pas de gens payé à faire des réunions par un patron et qui cherche juste à protéger leur travail, plus qu'a defendre les salariés...(Je ne vise personne de particulier et je ne vais pas me faire beaucoup d'amis)... Mais j'assume...
Pour devenir riche rapidemment, rien de plus simple.
Tu achétes un Français, au prix qu'il vaut et
Tu le revends au prix qu'il croit valoir....
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

lucianovitch a écrit : Mais je ne suis pas d'accord avec Boulegan quand il pense à une action concrète à partir de 2007.
, qui analyse à long terme les besoins de notre pays, quelqu'un qui sait .
Tout pareil que toi.
Pour 2007, j'ai donné cette date parce que nos politiques sont trop occupés actuellement autour de leur avenir politique que de l'avenir de leur pays, donc, il ne faut rien attendre avant 2007 et les Présidentielles et comme tu dis, je ne vois personne un présidentiable en ce moment capable d'incarner un élan nouveau, fédérateur et solidaire. Donc, c'est 2007 au mieux et au pire... jamais. :cry:
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
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