Ça remonte à l'an passé avec Froome et Sagan....geraud a écrit : 12 juil. 2017, 23:34Tu as une idée de stratégie qui permettrait d'aller au bout?USAT a écrit : 12 juil. 2017, 17:46 Tjr la même chose, ça part dès le départ, voué à l'échec, pour montrer le maillot?..mouai. Monter une stratégie pour aller au bout ça serait moins bête et plus utile, même pour les sponsors.
Arriver en fin de deuxième semaine sans avoir eu d'étape de plaine qui échappe aux sprinters, c'est rare. Mais vu le tracé, en dehors des étapes de montagne, quelles chances avaient les baroudeurs d'échapper aux sprinteurs? Et comment?
Il n'y avait aucune étape avec des petites routes sinueuses ou casse pattes, type forez, massif central, bretagne,... qui donnent une chance à une échappée. La, hormis les étapes des Rousses et de Chambéry, les autres étapes en ligne ne laissaient aucune chance à une échappée. Mais ça me parait plus être une question de tracé que de stratégie des équipes.
L'an prochain, les équipes passent à 8 sur les grands tours, mais je ne pense pas que cela changera grand chose vu qu'il n'y a pratiquement jamais d'équipe qui mette la totalité des équipiers à contribution dans la poursuite (il suffit de regarder comment pratique quick step pour voir qu'à 9 ou à 8, ça ne changera pas grand chose).
Personnellement, ce n'est pas la stratégie des équipes qui prennent l'échappée qui me surprend; pour celles qui n'ont ni grand sprinter, ni grand grimpeur, c'est le seul moyen de ne pas passer le tour de façon totalement anonyme. Mais comme ça a été dit, c'est plutôt celle des équipes qui roulent pour faire revenir, sans aucune chance de faire ne serait-ce qu'un top 5 à l'arrivée.
Par contre, depuis le temps qu'on en parle, si seulement on pouvait enlever les oreillettes... le fait de ne pas avoir les écarts et les consignes en temps réel donnerait une chance aux attaquants car le peloton ne pourrait pas calculer de façon aussi précise; c'était ce qui se passait avant les oreillettes: parfois les équipes de sprinter rentraient trop vite, et il y avait un contre aux 5km, parfois elles calculaient un peu trop juste, et au lieu de reprendre un bodnar à 300m de la ligne, tu le voyais lever les bras 50m devant le peloton.
Ca remonte à quand, sur le tour de France, la dernière fois que le peloton a raté son retour de quelques secondes sur une étape de plaine?
Sinon, d'accord avec vous, c'est pitoyable, c'est la faute aux DS qui sont des bourins et sont juste des managers. C'est là que les oreillettes font le plus de mal: le DS demande à ses gars de rouler, que veux tu qu'ils fassent? C'est aussi le cas pour les arrivées en altitudes... Y a des équipes qui roulent alors qu'elles ont des leaders en bois... Pourquoi? Pour passer à la tv et parler de la marque????
Sans oreillette, les coureurs ne prendraient pas ce genre d'initiative: je m'appelle Grepel ou Petit, ça me ferait chier que mes copains se sacrifient pour moi alors que je n'ai strictement aucune chance de gagner.
Voici comment les choses devraient se passer: il y a 3 équipes maxi qui ont intérêt à cadenasser (Sky et les équipes de Matthew et Kittel). Les autres doivent mettre en place une course de mouvement.
Et respecter la règle suivante: une échappée s'est formée, je laisse aux 3 équipes en question le soin d'aller les chercher. 2 avantages: si ça rentre, je peux contrer et espérer que les équipiers des 3 équipes en question sont cuits. Si ça rentre pas, ben tant mieux pour eux, mais je me suis reposé toute la journée et demain je serais au top, et je sais que les équipes derrière lesquelles je n'ai pas roulé aujourd'hui ne rouleront pas demain derrière moi si je m'échappe.
Voilà.
Au lieu de quoi on voit des DS d'équipes de 2nde zone faire rouler parce qu'il n'ont personne devant (exemple 100kms de chasse pour Vendée U sur l'étape du Ventoux y a 3 ou 4 ans) et cramer ses coureurs qui explosent ensuite et les jours suivants.
Pauvre cyclisme....