Jean-Charles a écrit : 13 juil. 2017, 06:45
Mouais. Quand les arbitres sont eux-mêmes dirigeants d'un autre club, organisateur d'épreuves etc...
Je comprends tout à fait qu'on s'arrange avec l'organisation pour ne pas annuler l'épreuve ou effrayer le triathlète clé à molette.
Je l'ai encore vécu dimanche, première édition d'un Tri format L, à peine 75 au départ, eau annoncée à 25°C et combi autorisée. Là on n'a même pas cherché à tricher sur la température, c'est carrément le règlement qui n'a pas été appliqué. (sur une épreuve labelisée par la ligue)
Tout ça parce que si tu interdit la combi les mecs râlent et ne reviennent pas l'année suivante.
Bonjour!
la règlementation est claire, mais je pense que pour prendre la décision il faut aussi tenir compte de la météo et de son évolution durant la course. Je suppose (et j'espère) que c'est assez souvent le cas, de prendre ces autres critères en compte. Exemple, la température de l'eau est mesurée en plusieurs points et la moyenne est de 25°. Néanmoins, il y a du vent et le fond de l'air est froid. En intelligence de situation, un arbitre autorisera la combi.
A l'inverse, l'eau est à 23,5°, mais pas un pet de vent, air chaud dès le début du vélo et rapidement canicule: combi interdite par l'arbitre principal.
De la même manière, la température de l'eau est tout-à-fait accessible en combi, mais les conditions du vélo (froid, vent)amènent un risque d'hypothermie: natation annulée (HIM d'Aix l'an passé).
Perso, je ne jetterais jamais la pierre à un arbitre principal qui, pour ne pas se perdre en justifications, afficherait une température qui soit en cohérence avec sa décision, après l'avoir légèrement corrigée, à partir du moment où cette décision serait conforme au fait que la sécurité prime.
Mais la décision "marketing" ou pour ménager certaines susceptibilités, c'est autre chose, évidemment.
C'était où, ce 1er L dont tu parles, C'était bien?
A+!