Vous avez fait un sacré travail.
Stef
franckauboulot a écrit :Je suis moi aussi un peu déçu du résultat concernant le drafting... tant que je verrais des commentaires disant qu'il y en avait, ça sera le cas. Je suis un idéaliste, et pour moi, un triathlon sans drafting devrait se dérouler... sans drafting.
Je suis bien entendu quand même réaliste alors je ne me fais pas trop d'illusion. D'une part, il y a et il y aura toujours des tricheurs et d'autre part, je reste persuadé que la "solution" passe par un départ par vague que les organisateurs refusent pour le moment, malgré l'insistance de la commission régionale d'arbitrage.
Malgré tout, je continuerai à faire mon possible pour lutter contre.
Ca passe notamment par mon briefing que je voulais "autoritaire" afin de faire passer le message, même si je sais qu'il a peu d'impact sur certains. Et aux mauvaises langues qui pensent qu'il ne s'agit que d'un discours de façade, ils se trompent. Cette année, les arbitres ont été, à ma demande, plus exigeant que pour les autres éditions (en tout cas celles où j'étais aussi l'arbitre principal), et ça se traduit par le nombre de cartons noirs qui est cette année de 49 (contre 17 en 2015).
A ceux qui pensent que c'est peu, je répondrai simplement de devenir à leur tour arbitre afin qu'ils se rendent compte de la difficulté de cette tâche. Car ce n'est pas simple de juger une situation quand on arrive par derrière en moto, ce n'est pas simple d'intervenir et de réaliser la procédure dans des conditions de sécurité satisfaisante, ce n'est pas simple de sanctionner tout simplement. La plupart des arbitres sont ou ont été triathlètes et savent ce que représente ce type d'épreuve en terme d'investissement (temps passé à l'entrainement, coût d'inscription ou d'hébergement, ...) pour les concurrents, et ils savent que leurs interventions peuvent être lourdes de conséquence dans l'esprit des concurrents (a fortiori, pour les élites quand il y a une grille de prix).
Et puis, il faut aussi se rendre compte qu'il n'y avait que 12 arbitres à moto... sur un parcours de 46 kilomètres. Sachant que le premier avait en charge les 15 premiers (ceux qui visaient la grille de prix justement), que le second devait surveiller les première féminines, je vous laisse faire le calcul. On ne peut matériellement pas être partout.
Je pense que l'équipe d'arbitre a fait du bon travail entre sévérité et pédagogie, chacun avec son niveau d'expérience, et je les en remercie. J'ai été moi aussi arbitre à moto sur certaines épreuves, je sais de quoi je parle.
Et encore une fois, ceux qui pensent faire mieux seront les bienvenus à l'une ou l'autre des prochaines sessions de formation des arbitres que j'aurais le plaisir de co-animer pour la ligue Poitou-Charentes le 14 et le 21 janvier 2017.