herminator a écrit :euh mes scéances longue d'HT de 5 à 10H ne pose pas pb, ma famille se réveille quand j'ai fini... sinon quand il se couche de 20h à 1h du matin



herminator a écrit :euh mes scéances longue d'HT de 5 à 10H ne pose pas pb, ma famille se réveille quand j'ai fini... sinon quand il se couche de 20h à 1h du matin
Merci Fredpless pour ce compte rendu. C'est ça que je veux voir sur un fil comme celui-ci et non pas un débat sur l'argent.fredpless a écrit :Allez, à mon tour de m’y coller ! Bizut, premier Ironman...
Petit rappel, j’ai repris un peu le triathlon sur un coup de tête après avoir pratiqué il y a presque... 20 ans maintenant... Je me connais et je savais dès le début que j’allais me (re)prendre au jeu et pourquoi pas aborder cette distance qui m’avait fait tant rêver...
De fait en trois ans, je me suis aligné sur 4M, 3 halfs, un 321 et j’ai réussi à proposer et faire accepter un contrat au reste de la famille : préparer un (et un seul) Ironman avant de faire une pause... à durée indéterminée... comme le contrat.
Je me suis préparé le mieux possible, je parcouru le forum, j'ai testé, j'ai cogité. L’hiver a passé vite, le printemps aussi malgré une météo bien pourrie...
Et me voilà samedi à chercher à garer la voiture loin, loin du parc... alors qu'il ne reste que 45mn pour récupérer le dossard!! Un comble après 8 mois de préparation!! La chaleur est écrasante, mais quelle ambiance déjà: fin du half, des super vélos partout, les biceps tatoués, la musique!! Mes deux filles participent à l’Ironkids, mon épouse participe à l’Irongirl, le temps pour moi de prendre vraiment la température (et laquelle! 35°C à l'ombre), de mesurer la rigueur de l’organisation et de commencer à vraiment bien stresser... à refaire 50 fois les sacs et à se sentir fatigué pour rien !
Avant de le confier au parc à vélo, ma « modeste » monture par vraiment "aéro" est quand même prise en photo (pour les assurances me dit-on!!) avant de trouver sa place entre deux fusées... Je suis certain qu'on y touchera pas!!
Dimanche matin, tout passe à une vitesse dingue. Je me force à être en pleine forme et savoure le levé tranquille du soleil dans l’effervescence du parc. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi tout le monde se précipite avant de réaliser qu’il faut piétiner un bon moment avant d’atteindre les sas et le rolling start. Piètre nageur, je me suis entraîné en juillet avec des mini palmes alors... je paye cash...1h37 avec une fin interminable... à nager debout. Sur le vélo je me dis qu’enfin je vais savoir si c’est roulant ou pas, si c’est plat ou pas. Et bien pour moi c’est plat et plutôt roulant... Mais surtout c’est sympa et magnifique. Parmi les mauvais nageurs, j’ai trouvé de la bienveillance, des sourires, une application plutôt rigoureuse des règles. Je m’étais fixé comme consigne un premier tour prudent dans l’effort. Au deuxième tour, j’insiste un peu plus avec une belle frayeur en glissant sur un gel (ou une peau de banane) dans un virage alors que le mec devant moi vient de tomber. Comme dit le chanteur : « Le bonheur est une vieille qui marche sur du verglas, et j'y pense à chacun de mes pas ». 5h56 de vélo avec un arrêt "pipi" et un arrêt pour récupérer le ravitaillement personnel, c’est ce que j’avais prévu dans les objectifs optimistes pour moi... c’est donc vraiment plat !! Moment sympa: j'ai doublé au deuxième tout l'unique coureur Tunisien avec qui j'ai bien rigolé... Ce que je vois n'est pas une hallucination, il m'explique qu'il a bien oublié l'antivol de son vélo! Une perle de bonheur dans ce monde "tout carbone".
Au parc, je me dis moi aussi que je vais aller jusqu’au bout si je continue à bien respecter les consignes d’hydratation. Le premier semi passe à une allure régulière et comme vous je comprends par l’expérience la formule sur le début réel de l’épreuve... Tout se dérègle !! Ce n’est plus le cerveau qui commande mais le bide, et il me faut courir avec la tête car les jambes sont en plomb. Au bord de la nausée, je me force à boire du coca, et compte le nombre de ponts restant à franchir! Je tiens surtout grâce au soutien des bénévoles, de mon épouse et de mes deux filles... j’arrive à résister et ne pas marcher entre les ravitaillements !! Je suis encore pris par l’émotion en pensant à tous ces accompagnateurs et ces bénévoles qui ont maintenu cette ambiance sur les 4 tours. Impressionnant.
A l’approche de la ligne, je me garde un petit temps pour repenser aux galères en savourant mon (peut être) dernier triathlon. 11h43, j’en termine. Le reste c’est tellement bon : respirer, boire, écouter les conneries des speakers (à un finisher qui passe la ligne, il dit« Tu peux pas terminer sur les 2be3, allez tu refais un tour!!»), discuter tranquillement avec les voisins de massage, retrouver la famille, se doucher, boire un verre de vin à l’hôtel (après 10 jours de sevrage) et allumer le téléphone avec tous ces messages en attente. A 22 heures, le mélange triathlètes à jambe lourdes/curistes à peau molle vaut le détour... Les petites sont presque aussi crevées que leur père, on écoute le feu d'artifice au balcon!!
J’arrête pour un temps indéterminé le triathlon, je vais troquer le carbone et l’alu du vélo contre l’épicéa et l’érable du violoncelle qui accueille des araignées depuis bien trop longtemps... Le sevrage ne sera pas forcément évident, c’est tout aussi passionnant et moins chronophage... enfin j'espère!
Mais ces trois années et surtout ce tri quel kif !! J’en ai encore les poils au garde à vous... Il a raison Spud, maintenant je sais ce qu’ont ressenti les premiers mecs qui ont pratiqué ce sport génial... de malades!
Clair que Hermi c'est vraiment une machineBryce a écrit :Mais toi t'es une machine je suis sur qu'après tes séances t'as encore du jus pour jouer avec tes enfants et faire le ménage la lessive la bouffe des travaux et l'apéro avec tes potes le soir![]()
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...on veut des photosBread a écrit :c'est marrant d'avoir revu Hermi à Vichy alors qu'on s'était déjà croisé sur un triathlon en Moselle alors que je ne le connaissais pas, c'est juste en discutant après l'arrivée que j'ai fait le rapprochement. Mais une chose est sûre, niveau style, ce serait lui qui devrait tout gagner !
fredpless a écrit :Allez, à mon tour de m’y coller ! Bizut, premier Ironman...
Petit rappel, j’ai repris un peu le triathlon sur un coup de tête après avoir pratiqué il y a presque... 20 ans maintenant... Je me connais et je savais dès le début que j’allais me (re)prendre au jeu et pourquoi pas aborder cette distance qui m’avait fait tant rêver...
De fait en trois ans, je me suis aligné sur 4M, 3 halfs, un 321 et j’ai réussi à proposer et faire accepter un contrat au reste de la famille : préparer un (et un seul) Ironman avant de faire une pause... à durée indéterminée... comme le contrat.
Je me suis préparé le mieux possible, je parcouru le forum, j'ai testé, j'ai cogité. L’hiver a passé vite, le printemps aussi malgré une météo bien pourrie...
Et me voilà samedi à chercher à garer la voiture loin, loin du parc... alors qu'il ne reste que 45mn pour récupérer le dossard!! Un comble après 8 mois de préparation!! La chaleur est écrasante, mais quelle ambiance déjà: fin du half, des super vélos partout, les biceps tatoués, la musique!! Mes deux filles participent à l’Ironkids, mon épouse participe à l’Irongirl, le temps pour moi de prendre vraiment la température (et laquelle! 35°C à l'ombre), de mesurer la rigueur de l’organisation et de commencer à vraiment bien stresser... à refaire 50 fois les sacs et à se sentir fatigué pour rien !
Avant de le confier au parc à vélo, ma « modeste » monture par vraiment "aéro" est quand même prise en photo (pour les assurances me dit-on!!) avant de trouver sa place entre deux fusées... Je suis certain qu'on y touchera pas!!
Dimanche matin, tout passe à une vitesse dingue. Je me force à être en pleine forme et savoure le levé tranquille du soleil dans l’effervescence du parc. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi tout le monde se précipite avant de réaliser qu’il faut piétiner un bon moment avant d’atteindre les sas et le rolling start. Piètre nageur, je me suis entraîné en juillet avec des mini palmes alors... je paye cash...1h37 avec une fin interminable... à nager debout. Sur le vélo je me dis qu’enfin je vais savoir si c’est roulant ou pas, si c’est plat ou pas. Et bien pour moi c’est plat et plutôt roulant... Mais surtout c’est sympa et magnifique. Parmi les mauvais nageurs, j’ai trouvé de la bienveillance, des sourires, une application plutôt rigoureuse des règles. Je m’étais fixé comme consigne un premier tour prudent dans l’effort. Au deuxième tour, j’insiste un peu plus avec une belle frayeur en glissant sur un gel (ou une peau de banane) dans un virage alors que le mec devant moi vient de tomber. Comme dit le chanteur : « Le bonheur est une vieille qui marche sur du verglas, et j'y pense à chacun de mes pas ». 5h56 de vélo avec un arrêt "pipi" et un arrêt pour récupérer le ravitaillement personnel, c’est ce que j’avais prévu dans les objectifs optimistes pour moi... c’est donc vraiment plat !! Moment sympa: j'ai doublé au deuxième tout l'unique coureur Tunisien avec qui j'ai bien rigolé... Ce que je vois n'est pas une hallucination, il m'explique qu'il a bien oublié l'antivol de son vélo! Une perle de bonheur dans ce monde "tout carbone".
Au parc, je me dis moi aussi que je vais aller jusqu’au bout si je continue à bien respecter les consignes d’hydratation. Le premier semi passe à une allure régulière et comme vous je comprends par l’expérience la formule sur le début réel de l’épreuve... Tout se dérègle !! Ce n’est plus le cerveau qui commande mais le bide, et il me faut courir avec la tête car les jambes sont en plomb. Au bord de la nausée, je me force à boire du coca, et compte le nombre de ponts restant à franchir! Je tiens surtout grâce au soutien des bénévoles, de mon épouse et de mes deux filles... j’arrive à résister et ne pas marcher entre les ravitaillements !! Je suis encore pris par l’émotion en pensant à tous ces accompagnateurs et ces bénévoles qui ont maintenu cette ambiance sur les 4 tours. Impressionnant.
A l’approche de la ligne, je me garde un petit temps pour repenser aux galères en savourant mon (peut être) dernier triathlon. 11h43, j’en termine. Le reste c’est tellement bon : respirer, boire, écouter les conneries des speakers (à un finisher qui passe la ligne, il dit« Tu peux pas terminer sur les 2be3, allez tu refais un tour!!»), discuter tranquillement avec les voisins de massage, retrouver la famille, se doucher, boire un verre de vin à l’hôtel (après 10 jours de sevrage) et allumer le téléphone avec tous ces messages en attente. A 22 heures, le mélange triathlètes à jambe lourdes/curistes à peau molle vaut le détour... Les petites sont presque aussi crevées que leur père, on écoute le feu d'artifice au balcon!!
J’arrête pour un temps indéterminé le triathlon, je vais troquer le carbone et l’alu du vélo contre l’épicéa et l’érable du violoncelle qui accueille des araignées depuis bien trop longtemps... Le sevrage ne sera pas forcément évident, c’est tout aussi passionnant et moins chronophage... enfin j'espère!
Mais ces trois années et surtout ce tri quel kif !! J’en ai encore les poils au garde à vous... Il a raison Spud, maintenant je sais ce qu’ont ressenti les premiers mecs qui ont pratiqué ce sport génial... de malades!
Je peux juste te dire que jetais dans le top 200 en vélo, j'ai pas vu un vélo classique, donc il doit y avoir un lien de causalité !jéjé a écrit :Bonjour à tous,
Pour ma part rien à redire sur l épreuve, si ce n est sur l arbitrage![]()
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Je me posais une question suite à vos réflexions sur le matos, quel est le gain de temps approximatif sur une épreuve comme l Ironman de Vichy avec un velo clm par rapport à un velo traditionnel ? Merci de partager votre expérience
Oui enfin le lien c'est plus les gens qui vont vite ont un bon (très bon) vélo. C'est pas les bon vélo font allez vite...DLP a écrit :Je peux juste te dire que jetais dans le top 200 en vélo, j'ai pas vu un vélo classique, donc il doit y avoir un lien de causalité !jéjé a écrit :Bonjour à tous,
Pour ma part rien à redire sur l épreuve, si ce n est sur l arbitrage![]()
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Je me posais une question suite à vos réflexions sur le matos, quel est le gain de temps approximatif sur une épreuve comme l Ironman de Vichy avec un velo clm par rapport à un velo traditionnel ? Merci de partager votre expérience
15' à la louche entre un velo de chrono et un velo des années 2000, c'est sacrément précis çaflo02 a écrit :Oui enfin le lien c'est plus les gens qui vont vite ont un bon (très bon) vélo. C'est pas les bon vélo font allez vite...DLP a écrit :Je peux juste te dire que jetais dans le top 200 en vélo, j'ai pas vu un vélo classique, donc il doit y avoir un lien de causalité !jéjé a écrit :Bonjour à tous,
Pour ma part rien à redire sur l épreuve, si ce n est sur l arbitrage![]()
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Je me posais une question suite à vos réflexions sur le matos, quel est le gain de temps approximatif sur une épreuve comme l Ironman de Vichy avec un velo clm par rapport à un velo traditionnel ? Merci de partager votre expérience
95% des gens meurent dans leur lit, peut-on dire que le lit fait mourir???
Pour répondre à mon niveau 6h sur le vélo je pense qu'entre ce que j'avais c'est à dire un vélo très moyen mais bien entretenu qui date de 2000 et une Formule 1 il doit y avoir 15min.
Pour la combi je fais 37min avec au 1900m avec peu d'entrainement, avec un bon entrainement je misais sur 1h15 et j'ai fait 1h27 sans combi à vichy, donc 10-12min la combi ca me parait valable (et j'ai une orca S3 à 170€, pas une formule 1 non plus à 700€). Avec une combi de ouf peut etre 2-3 min de moins encore.