Cette partie peut amener plusieurs questions bien entendu, comme la valeur d'une analyse d'eau faite 1 mois avant une épreuveQualité de l’eau
Natation dans une « zone de baignade réglementée » :
l’organisateur n’est pas tenu d’effectuer d’analyse de l’eau et se référera aux analyses officielles de la zone.
Natation hors « zone de baignade réglementée » :
l’organisateur est tenu d’effectuer une analyse de l’eau :
Dans le mois qui précède la manifestation,
Communiquer les résultats au Président de Ligue et au médecin de Ligue au moins 15 jours avant la manifestation,
Comporter à minima le nombre d’entérocoque, d’Escherichia Coli en UFC/100 mL.
L’organisateur doit :
Afficher le compte rendu d’analyse de l’eau, de façon visible, sur le lieu du retrait des dossards.
Commenter les résultats de la façon suivante :
o « Les résultats d’analyses sont inférieurs aux valeurs limites préconisées, la qualité de l’eau est jugée suffisante. »
o « Les résultats d’analyses s’écartent des valeurs limites préconisées, la qualité de l’eau est jugée insuffisante. Les participants sont libres, au vu de l’information sur la qualité des eaux, de choisir ou non de prendre le départ de la course. »
En l’absence de production de compte rendu d’analyse, le Président de ligue, ou son représentant, informe l’organisateur de l’annulation de la partie natation.
Mais ce qui me surprend le plus c'est le Les participants sont libres, au vu de l’information sur la qualité des eaux, de choisir ou non de prendre le départ de la course. Analyses acceptables ou pas, chacun est en toutes circonstances libre de se retirer d'une course quand il/elle le souhaite. Je m'étonne qu'aucune alternative ne soit proposée à l'athlète qui ne veux pas mettre sa santé en danger (remboursement? possibilité de faire la partie cycliste/Cap sans être classé? duathlon?). Cela ne me semble pas "juste" pour les athlètes, l'article est uniquement là pour décharger l'organisateur de sa responsabilité (les athlètes ont été prévenus c'est leur choix de prendre le départ...).On notera que cet article est relativement sensible pour la fédération qui est l'organisatrice du triathlon de Paris, qui lorsqu'il avait lieu dans la Seine, était clairement hors limites... j'ose espérer que c'est un peu mieux actuellement.
Le paradoxe est que dans le même temps la fédération axe une partie de sa com sur le sport-santé...
T.
