FAYARD a écrit :Chacun est libre d'avoir un avis même s'il diffère du tien...cependant et jusqu'à preuve du contraire, les méfiants ont toujours eu raison à 100% et ce depuis des années...alors avant de me faire changer d'avis, va falloir un peu plus que la fameuse amélioration du materiel et des méthodes d'entraînement...aprés ça m'a bien fait rire...c'est toujours ça...comme si depuis 10-12 ans, on avait révolutionner le monde du velo...pfff, les mecs c'est juste abuser....
Quand on parlait d'évolution du matériel, c'était par rapport à ton intervention ou tu comparais les chronos des années 80

C'est à dire pas les 10-12 dernières, mais plutôt les 25 à 35 dernières. Et la, oui, il y a eu des évolutions significatives.
Par contre, et ce qui me concerne, ce que je trouve hallucinant dans la vidéo de Contador et Rasmussen, c'est leur vitesse d'ascension. Tu as l'impression qu'ils sont au sprint, et malgré tout ils n'arrêtent pas d'accélérer encore.
Par contre, pour répondre à FVI70, je trouve que les courses sont globalement moins spectaculaires quand il y a un fort dopage (en tout cas les courses par étapes), tout simplement parce qu'il y a nettement moins de rebondissements. Le dopage permet - entre autres - d'éviter les coups de mou et d'être tous les jours au même niveau. Donc si dans le dernier col, tu as le niveau pour perdre 30s sur Armstrong, et bien tu perdras dans les 30s tous les jours. Mais les grosses défaillances de leaders deviennent exceptionnelles.
Et comme par ailleurs, les équipiers ont aussi gonflé le moteur, les leaders sont accompagnés jusqu'aux derniers kilomètres. Donc les manoeuvres d'envergure deviennent impossibles.
Pas de grosses défaillances et pas de possibilités de frapper un grand coup; ben tu te bas à coup de secondes tous les jours. Et à partir de la fin de la première semaine, les écarts se creusent, mais les classements bougent peu