Hello,
Le CR club du Saint Grégoire Triathlon :
Pour faire court
Un super WE sportif et convivial
Parcours nat, vélo et course top
Ambiance de folie
Soleil et chaleur (un peu dur pendant la CAP)
Résultats
Résultats complets Full :
http://www.triathlonvitoria.com/r%C3%A9sultats-full/
Résultats complets Half :
http://www.triathlonvitoria.com/r%C3%A9sultats-half/
Photos / Vidéos
Les photos sur le Flickr du club :
https://www.flickr.com/photos/132170207 ... 8114671503
Les photos officielles :
http://www.triathlonvitoria.com/?idioma=fr allez dans Photos/Vidéos vous y trouvez des centaines de photos de l'arrivée + vidéos.
Pour faire long : le récit du WE
La grande transhumance :
Les nombreuses voitures remplies à ras bord de vélos et de triathlètes surexcités vont longer toute la façade ouest de la France pour rejoindre Vitoria au fond du pays basque. Un bon gros 800km fait dans la bonne humeur. Palme du covoiturage le mini bus de Pierre et ses 8 passagers pour autant de vélo. Les arrivants du jeudi ont eu le temps de se mettre dans l’ambiance et d’apprécier un superbe France-Allemagne dans le bar « Victoria » collé à la plaza Espana qui deviendra notre QG d’après course (soit dit en passant, les espagnols n’étant plus dans la course, c’est limite si on a pu trouver des TV avec la ½ finale. Du coup, le bar était 100% Français

).
Pour ce qui est du logement, nickel. Les « nouveaux étudiants » que nous sommes ont vraiment apprécié les chambres, la salle TV + une salle à manger qui permettra l’organisation de pasta party privée le samedi. La cité U est d’ailleurs transformée en « citriathlète » et les vélos sont partout, en un mot l’ambiance est cool.
La préparation : vendredi
On ne se refait pas : du temps devant nous, du beau soleil, une boucle à reconnaitre : on enfourche les vélos. Plusieurs groupes vont aller reconnaitre le plan d’eau situé à environ 15/20km de Vitoria et en profiter pour faire une reconnaissance de la 1ere boucle vélo. 1er constat : il va faire chaud. 2ème constat : le lac est très beau et le vélo super rapide (revêtement nickel même sur les petites portions et petites bosses. Certes un coup de cul à 10% mais tellement court qu’on ne le sent pas passer).
Pros jusqu’au bout, une vingtaine ira même tester la natation (ou plutôt la pelouse proche du plan d’eau). Nous assistons au montage du parc qui, avec autour de 2300 vélos, est assez énorme.
Le soir tout le monde se retrouve Plaza Espana pour les traditionnelles Cerveza et photo souvenir devant le gros logo en gazon de la ville. Tous les grégoriens sont là et en plus il y a moult supporters et supportrices (merci le gang des filles aux chapeaux roses). Le village partenaires est fourni et permet aux étourdis de compléter leur équipement (tiens ? si j’achetais une casquette pour la course ? pas con par 30°C). Bon, il y a aussi les CLM à 9000E au cas ou on ait oublié son vélo…. . Packs dossards récupérés, ne reste plus qu’à se rendre à la pasta party. Bon, comment dire, on va commencer par là comme cela on sera débarassé : ce fut le seul point un peu « bof » du WE. Des pates froides, absolument aucune ambiance (heureusement qu’on arrivait à 40). En fait on avait un peu l’impression d’être à une distribution de plats chauds (enfin presque) à Chaicago en février 1930 lors de la grande dépression. Qui plus est, il est fort probable qu’une grande partie de « locaux » ne prévoient d’arriver que le samedi. Alors un conseil aux organisateurs : demandez aux participants s’ils comptent venir afin d’optimiser et mettez un DJ, un écran géant, des pompom girls, des vachettes ou je ne sais quoi mais il faut faire qq chose. Bon, ça fait du bien de se défouler… maintenant passons à tout le reste qui était super.
Samedi : la pression monte
A 9h était prévu un briefing en Français. Vu les problématiques de bus, de dépôt vélo la veille, des ravitos etc, c’est important d’y aller. La version française du roadbook en mode google translation nous ayant fait un peu sourire (jaune parfois mais sourire tout de même), un frisson nous parcoura : « comment fait on si c’est la même personne en charge des explications…. ». ça n’a pas loupé, une bénévole certes très sympathique essayait désespérement de comprendre les questions des triathlètes pour ensuite les traduire en espagnol au chef…bref un joyeux téléphone arabe. Petite perle : question « Quand récupèrent on les puces ? » réponse « c’est nous qui vous les donnerons ». Mais bon on repart un peu renseigné et en tout cas rassemblés. Le midi une pasta s’organise au dernier moment dans la résidence. On sera combien ? 6 ? 8 ? 12 ?...bon au final c’est 24 triathlètes qui se retrouveront à partager des pates chaudes (non ? si ! rhooo), du melon et des yaourts 0% parceque faut pas déconner chaque détail compte. On avait prévu un peu de pinard. Une seule bouteille de killée pour 24…on voit que certains ont des objectifs de perf en tête.
L’après midi chtite sieste devant le tour de France (on est des sportifs ou on ne l’est pas) avant de partir déposer les vélos en T1 sans oublier le collage des N° sur le bonnet et les mollets. Cela nous a valu quelques merdouilles comme : collage sans enlever le film plastique, collage sur mollet trop poilu ou bien (la palme) numéro à l’envers sur le casque (je comprends pour le 886 de Christophe qui est devenu 988 mais le 503 d’arnaud, j’ai du mal). La chaleur est bien là avec 33°C au compteur. Les costauds y vont en vélo (sans moi les gars). Il y avait même des bus proposés par l’orga avec méga remorque porte vélos. Ils exagèrent se dit on. Ben en fait non car à l’approche de T1 c’est le délire. Des bagnoles partout, des camping cars, des touristes, des triathlètes casque de chrono sur la tête etc… impossible d’approcher le parc à moins de 1km. C’est un peu la folie, imaginez 2400 participants mais l’ambiance grosse orga est là et, finalement, c’est plutôt sympa à vivre. L’immense parc nous accueille avec des vélos de folie un peu partout. Ça y est, on ne peut plus reculer. Attention à bien vérifier ses sacs T1 et T2 (perso j’ai failli mettre mon dossard en T2, comme quoi…).
Dimanche : la course
Vous l’avez compris : impossible de se rendre a T1 en voiture. Heureusement les organisateurs ont fait les choses en grand et c’est tout une floppée de car qui va emporter des triathlètes bien concentrés pour le grand saut. Petit rappel : départ Half 8h, départ full 8h25.
Vérification du vélo, gonflage des pneus, dernier check matériel, enfilage de la combinaison, repérage des bouées…ben elles sont où ? Et oui un brouillard certes non Londonien mais assez net tout de même va retarder le départ d’environ 45mn. Ne voyant même pas la 1ere bouée cela risque d’être assez rude pour les premiers. Dernières photos de pré départ, les filles SGT sont concentrées. En tant qu’Elite Virginie a même droit aux honneurs de l’appel. Plus que quelques minutes… et PAN ce sont 1400 bonnets bleus qui filent. La natation est un grand rectangle allongé de 1900m. 25mn après les Full prendront la suite, pour deux tours.
Le vélo Half était constitué d’une boucle d’environ 40km nous ramenant à T1 puis d’une « grande » boucle de 50km jusqu’à Vitoria. 1400 gusses partant ensemble pour 1900 de natation….cela promet quelques embouteillages à la sortie (à la grosse louche 1000 en 10mn soit quasiment 1 par seconde). Résultat,…. Pas mal de bouchonnage et donc de cartons pour cause de drafting « subi » ou de franchissement de la ligne centrale. Pas mal de SGT on eu à profiter du repos offert en penalty box. Il y a même eu des DSQ comme Jeremy ou Maud. C’est certes la règle mais ils auraient pu être plus cool. En plus, à la fin de leur 1er tour, les halfeurs se sont vus mélangés avec les Full pendant environ 5km, je vous raconte pas la pagaille.
Après le brouillard, le soleil est réapparu. Si les Half ont pu éviter ses agressifs rayons pendant leur première heure de course, les full l’auront de plein fouet durant les 180km. Et il fera des dégâts sur les organismes. Sinon le parcours vélo était vraiment bien, très beau (en particulier le passage avec la vue sur le lac et les montagnes, on se serait dit en Suisse). Il y avait certes une portion sans intérêt avec parfois vue sur l’autoroute mais c’était OK. Beaucoup craignaient le vent, il s’est certes levé en fin de parcours vélo mais rien de bien méchant (et puis on a payé pour en chier non ?).
Course à pied
Retour du vélo avec un T2.1 (dépôt du vélo) puis T2.2 (tente de transition) séparés de 150m pour cause d’hyper centre. La course est constituée de 2 ou 4 boucles de 10,5km super biscornues dans le centre avec un passage plus difficile pour le moral dans le campus universitaitre. Parcours un peu déroutant pour savoir où on en est (ils devraient mettre des panneaux 1km/11,5km….) mais qui permet aux supporters de voir plein de fois les coureurs. Je ne sais pas trop pour le Half, mais je peux vous garantir que sur le full ce fut un énorme support. C’est simple, il y avait du SGT partout. Chaque passage Plaza Espana donnait des frissons avec une ambiance de folie (en fait pendant la pasta party ils se retenaient pour tout libérer là).
Ce n’est pas tout mais on a aussi une finale d’Euro. Le club va prendre ses quartiers au café Victoria idéalement placé pour applaudir les bleus tout en supportant les derniers Full (Eric et Erwan). Bon coté foot, le résultat est ce qu’il est (ouinnn). On va dire qu’on avait un SGT content (Ruben).
Et les résultats dans tout cela ?
Bien sur, comme a l’école des Fans, tout le monde a gagné. Bon ça a gagné un peu plus sur le half que sur le Full qui a vu la moitié des troupes abandonner sur coup de chaud.
Quelques perfs à souligner :
Corinne Boison remporte sa catégorie d’age sur le Half
David Lebret et Philippe Coline termine chacun 3ème de leur GA
Jeremy Huet aurait terminé dans le top 10 s’il ne s’était pas pris pour Starsky dans la bosse de 10% afin de dépasser un groupe
Arnaud Joly termine un beau full
Et le club a la coupe du club étranger le plus représenté
L
e bilan :
Une superbe épreuve (très bon choix de la part du club). Le fait de proposer un Half et un Full sur le même WE est vraiment la formule adaptée pour un évènement club. Les hébergements étaient nickel, l’organisation impeccable (OK à revoir pour la pasta, la prochaine fois j’amènerai ma mini enceinte BOSE). Une ambiance de folie et des spectateurs espagnols qui encourageaient TOUS les triathlètes (bon peut être pas les Italiens pour cause 1/8 euro). Des conditions météo certes pas facile mais on va quand même se plaindre d’avoir du soleil en juillet en Espagne. Et bien sur une ambiance entre les SGT et leurs accompagnants toujours aussi top !