coleopt a écrit :Le souci aussi , c'est que j'ai ma SV1 super basse, à 110 de Fc (sur vélo)!!!! Et là pour la bosser je sèche, car je n'arrive pas à rouler assez lentement pour descendre autant ma Fc. En roulant cool au bout de 30 40 minutes je suis stabilisé à 130-135. Je suis dans le bon ? Ou carrément à coté de la plaque pour faire évoluer ce SV1?
Moi je dirais que tu roules trop vite et pas assez longtemps, autant à l'entrainement qu'en course.
Pour faire augmenter SV1, il faut rouler lentement et longtemps. Ton Seuil est à 110bpm, roule à 120. C'est bon pour la caisse en plus.
Cependant, je ne vois pas trop l’intérêt si tu fais que du court. La compilation des entrainements dans les trois disciplines suffit pour avoir suffisamment de coffre pour du S, voire pour du M mais je manque d’expérience pour être catégorique.
En course, si tu passes ton temps au dessus de SV2, tu produis beaucoup d'acide lactique qui reste dans les muscles, tu coinces forcément en course à pied.
Pour éliminer l'acide lactique, il faut ralentir mais cela demande du temps. Sur un S, on a pas le temps. Il faut donc gérer ce seuil, ne le franchir que dans les bosses ou sur certains coups de cul et rouler juste en dessous le reste du temps.
Pour ma part, j'ai fais un S il y a deux semaines, je sors 165bpm de moyenne sur le vélo, mon seuil est à 170-175. je ne l'ai franchi que 2 ou 3 fois et encore pas longtemps. Au final, je ne vois pas comment j'aurai pu aller plus vite, j'ai fais un temps d'enfer (pour mon niveau, 43' sur 21km, transition comprise). Derrière, j'ai pu gérer super sereinement la course à pied, pas de jambes lourdes ni de début de crampe et j'ai fais le temps que j'escomptais avec des bpm moyens à 170, ce qui est ma limite à ne pas dépasser pour ne pas exploser.
Tout est affaire de gestion de ses capacités.
Sans cardio, en terme de sensations, tu sais que tu franchis SV1 quand ta respiration se rythme. Tu peux encore parler facilement. De moins en moins avec le rythme qui monte.
Tu franchis SV2 quand tu forces ta respiration. Une respiration non forcée ne t'apporte plus assez d'oxygène, tes muscles passent sur un mode de production d’énergie anaérobie, tu produis de l'acide lactique. C'est assez sensible, teste le.