quoi tu émets des doutes sur sa propreté? lui même a dit qu'il était clean...FAYARD a écrit :
Tu as oublié le retour "propre" de Lance sur le TDF...


quoi tu émets des doutes sur sa propreté? lui même a dit qu'il était clean...FAYARD a écrit :
Tu as oublié le retour "propre" de Lance sur le TDF...
Boulegan a écrit :Voilà qui ne va pas aider à ce que ça aille dans le bon sens...![]()
http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rout ... sse/700919
Pas de méprise je ne suis en aucun cas un "pro-dopage"muffin top a écrit :J'adhère avec ce que tu écris, on trouve des arguments pour les deux positions.
Je vois quand même un gros problème de santé publique potentiel survenir à moyen terme, si aucune limite n'était fixée. Et c'est ce qui me fait choisir mon camp.
Oui je t'ai bien lu.Silver0l a écrit : Tu as lu ce que j'ai écrit?
Bien sûr qu'il faut responsabiliser les sportifs pros (et les autres aussi d'ailleurs).
Et bien sûr qu'ils sont responsables s'ils font preuve de négligence. Et ils paient tous les jours le prix pour ça, se faisant suspendre ou disqualifier. Avec la règlementation actuelle. Pros et amateurs.
Mais est-ce que pour autant il faut les radier à vie?
Appliquons simplement les procédures existantes.
Aujourd'hui, tu peux prendre 2 ans de suspension pour une simple négligence, si tu as pris par mégarde un complément alimentaire contaminé.
Et tu es complètement à côté de la plaque pour les doses qui doivent être très larges. Visiblement, tu ne connais rien à la règlementation.
La simple présence de certaines substances, quelle que soit la quantité trouvée, même en quantité infinitésimale, sans aucun effet sur la performance, peut suffire à déclarer un contrôle positif. On a plein de cas comme ça.
Pour la pommade aux hémorroïde, non, il ne faut pas avaler le tube. Je n'ai pas pris cette exemple au hasard: regarde le cas Bousquet, admet une seconde que ce qu'il dit est vrai (et aujourd'hui, tout indique dans cette histoire qu'il a dit la vérité), et dis-moi ensuite si ça justifie une suspension à vie, comme certains ayatollah ici le prônent (contrôle positif -> suspension à vie).
http://www.parismatch.com/Actu/Sport/Bo ... des-144487
Je trouve le parallèle avec la peine de mort que faisait Thierry finalement assez juste. C'est là où elle est appliquée qu'il y a le plus de criminalité, et il n'est pas rare que ce soient les pires malfaiteurs qui crient le plus fort pour la sévérité et son application.
+1Fab74ch a écrit : Oui je t'ai bien lu.
Et je sais, Gasquet qui embrasse une fille camée, Contador qui bouffe un steack pas clean, la cyclo Belge qui a son pote qui pose un vélo identique avec un moteur, Bousquet qui a des hémorroïdes, Jeannie Longo qui a un mari qui prend pour les même et ses courses au saucisson régionales, Sharapova qui a une super maladie depuis qu'elle est jeune, tous ces ashmatiques... Toutes ces personnes qui sont dopés à l'insu de leurs pleins grés mais qui sont de bonne foi... J'ai le droit d'être sceptique à ce niveau?
Le milieu est suffisamment gangrené par la triche pour que le bénéfice du doute ne soit pas accordé, d'où la nécessité d'être stricte : tu es dopé, tu es radié, puisque l'histoire montre 2 ans de suspension c'est trop peu (Gatlin, Valverde, etc.). Et à vie = hors du monde du cyclisme, car sinon tu te retrouves avec des Vinokourov, riis directeurs d'équipe, des Jalabert et Virenque commentateurs, etc.)
La possibilité de dédouaner les dopés à l'insu de leur plein gré entrouvre une trop grosse brèche. Quand tu es flashé sur autoroute à +1km/h, tu reçois une prune. Une fille du LIDO qui prend 2 kilos se fait viré. Un chauffeur de bus qui se choper avec un verre d'alcool dans le sens sur un trajet privé, même s'il revenait du mariage de sa fille et qu'il avait 500m à faire en voiture, il perd son job, c'est comme ça... Tu es sportif pro? Tu fais en sorte de ne pas ingéré de produit dopant, c'est très contraignant, mais si tu n'es pas d'accord, tu changes de job.
Pour les produits pris à très petites doses qui pourraient amener à un contrôle positif, tu aurais des exemples précis de produit et doses attribuées stp? Et les produits n'amenant pas de meilleurs perfs, sont au minimum masquant...
Bon je ne suis pas dupe, et la lutte conter le dopage n'a aucun avenir, puisque personne n'a aucun intérêt à pousser celle-ci
C'est clair, y a pas mal de job où la moindre erreur te coûte ta place et pourtant je t'ai jamais vu, Silver, jouer les vierges effarouchées...Fab74ch a écrit :Oui je t'ai bien lu.Silver0l a écrit : Tu as lu ce que j'ai écrit?
Bien sûr qu'il faut responsabiliser les sportifs pros (et les autres aussi d'ailleurs).
Et bien sûr qu'ils sont responsables s'ils font preuve de négligence. Et ils paient tous les jours le prix pour ça, se faisant suspendre ou disqualifier. Avec la règlementation actuelle. Pros et amateurs.
Mais est-ce que pour autant il faut les radier à vie?
Appliquons simplement les procédures existantes.
Aujourd'hui, tu peux prendre 2 ans de suspension pour une simple négligence, si tu as pris par mégarde un complément alimentaire contaminé.
Et tu es complètement à côté de la plaque pour les doses qui doivent être très larges. Visiblement, tu ne connais rien à la règlementation.
La simple présence de certaines substances, quelle que soit la quantité trouvée, même en quantité infinitésimale, sans aucun effet sur la performance, peut suffire à déclarer un contrôle positif. On a plein de cas comme ça.
Pour la pommade aux hémorroïde, non, il ne faut pas avaler le tube. Je n'ai pas pris cette exemple au hasard: regarde le cas Bousquet, admet une seconde que ce qu'il dit est vrai (et aujourd'hui, tout indique dans cette histoire qu'il a dit la vérité), et dis-moi ensuite si ça justifie une suspension à vie, comme certains ayatollah ici le prônent (contrôle positif -> suspension à vie).
http://www.parismatch.com/Actu/Sport/Bo ... des-144487
Je trouve le parallèle avec la peine de mort que faisait Thierry finalement assez juste. C'est là où elle est appliquée qu'il y a le plus de criminalité, et il n'est pas rare que ce soient les pires malfaiteurs qui crient le plus fort pour la sévérité et son application.
Et je sais, Gasquet qui embrasse une fille camée, Contador qui bouffe un steack pas clean, la cyclo Belge qui a son pote qui pose un vélo identique avec un moteur, Bousquet qui a des hémorroïdes, Jeannie Longo qui a un mari qui prend pour les même et ses courses au saucisson régionales, Sharapova qui a une super maladie depuis qu'elle est jeune, tous ces ashmatiques... Toutes ces personnes qui sont dopés à l'insu de leurs pleins grés mais qui sont de bonne foi... J'ai le droit d'être sceptique à ce niveau?
Le milieu est suffisamment gangrené par la triche pour que le bénéfice du doute ne soit pas accordé, d'où la nécessité d'être stricte : tu es dopé, tu es radié, puisque l'histoire montre 2 ans de suspension c'est trop peu (Gatlin, Valverde, etc.). Et à vie = hors du monde du cyclisme, car sinon tu te retrouves avec des Vinokourov, riis directeurs d'équipe, des Jalabert et Virenque commentateurs, etc.)
La possibilité de dédouaner les dopés à l'insu de leur plein gré entrouvre une trop grosse brèche. Quand tu es flashé sur autoroute à +1km/h, tu reçois une prune. Une fille du LIDO qui prend 2 kilos se fait viré. Un chauffeur de bus qui se choper avec un verre d'alcool dans le sens sur un trajet privé, même s'il revenait du mariage de sa fille et qu'il avait 500m à faire en voiture, il perd son job, c'est comme ça... Tu es sportif pro? Tu fais en sorte de ne pas ingéré de produit dopant, c'est très contraignant, mais si tu n'es pas d'accord, tu changes de job.
Pour les produits pris à très petites doses qui pourraient amener à un contrôle positif, tu aurais des exemples précis de produit et doses attribuées stp? Et les produits n'amenant pas de meilleurs perfs, sont au minimum masquant...
Bon je ne suis pas dupe, et la lutte conter le dopage n'a aucun avenir, puisque personne n'a aucun intérêt à pousser celle-ci
Bien sûr qu'il est normal que les sportifs soient sanctionnés en cas de négligence, et c'est ce qui se passe avec la règlementation actuelle.Fab74ch a écrit :(...)Silver0l a écrit : Tu as lu ce que j'ai écrit?
Bien sûr qu'il faut responsabiliser les sportifs pros (et les autres aussi d'ailleurs).
Et bien sûr qu'ils sont responsables s'ils font preuve de négligence. Et ils paient tous les jours le prix pour ça, se faisant suspendre ou disqualifier. Avec la règlementation actuelle. Pros et amateurs.
Mais est-ce que pour autant il faut les radier à vie?
Appliquons simplement les procédures existantes.
Aujourd'hui, tu peux prendre 2 ans de suspension pour une simple négligence, si tu as pris par mégarde un complément alimentaire contaminé.
Et tu es complètement à côté de la plaque pour les doses qui doivent être très larges. Visiblement, tu ne connais rien à la règlementation.
La simple présence de certaines substances, quelle que soit la quantité trouvée, même en quantité infinitésimale, sans aucun effet sur la performance, peut suffire à déclarer un contrôle positif. On a plein de cas comme ça.
Pour la pommade aux hémorroïde, non, il ne faut pas avaler le tube. Je n'ai pas pris cette exemple au hasard: regarde le cas Bousquet, admet une seconde que ce qu'il dit est vrai (et aujourd'hui, tout indique dans cette histoire qu'il a dit la vérité), et dis-moi ensuite si ça justifie une suspension à vie, comme certains ayatollah ici le prônent (contrôle positif -> suspension à vie).
http://www.parismatch.com/Actu/Sport/Bo ... des-144487
Je trouve le parallèle avec la peine de mort que faisait Thierry finalement assez juste. C'est là où elle est appliquée qu'il y a le plus de criminalité, et il n'est pas rare que ce soient les pires malfaiteurs qui crient le plus fort pour la sévérité et son application.
La possibilité de dédouaner les dopés à l'insu de leur plein gré entrouvre une trop grosse brèche. Quand tu es flashé sur autoroute à +1km/h, tu reçois une prune. Une fille du LIDO qui prend 2 kilos se fait viré. Un chauffeur de bus qui se choper avec un verre d'alcool dans le sens sur un trajet privé, même s'il revenait du mariage de sa fille et qu'il avait 500m à faire en voiture, il perd son job, c'est comme ça... Tu es sportif pro? Tu fais en sorte de ne pas ingéré de produit dopant, c'est très contraignant, mais si tu n'es pas d'accord, tu changes de job.
Comme d'habitude, c'est ceux qui ne connaissent pas la règlementation qui la critiquent le plus.Fab74ch a écrit :
Pour les produits pris à très petites doses qui pourraient amener à un contrôle positif, tu aurais des exemples précis de produit et doses attribuées stp? Et les produits n'amenant pas de meilleurs perfs, sont au minimum masquant...
Le pb est que les tests sont devenus tellement sensibles qu'ils détectent aujourd'hui des substances que l'on ne trouvait pas avant, notamment à l'état de traces, résultant souvent d'une contamination accidentelle et involontaire et non d'une volonté de dopage. Donc on a de plus en plus souvent des cas d'athlètes contrôlés positifs, mais "à l'insu de leur plein gré", dont la bonne foi a pu être démontrée. Et ça seul une enquête poussée peut le déterminer, d'où les processus en place et la procédure contradictoire.A l’exception des substances pour lesquelles un seuil quantitatif est précisé dans la Liste des interdictions, la présence de toute quantité d’une substance interdite ou de ses métabolites ou marqueurs dans l’échantillon fourni par un sportif constitue une violation des règles antidopage.
Non tu n'es pas vraiment juste.Silver0l a écrit :
Bien sûr qu'il est normal que les sportifs soient sanctionnés en cas de négligence, et c'est ce qui se passe avec la règlementation actuelle.
Simplement, il faut que la sanction soit proportionnelle à la faute. Pour reprendre ton exemple, radier à vie un coureur parce qu'il a été contrôlé une fois positif sans regarder les causes de ce test positif, ça revient à supprimer le permis à vie pour toute personne qui se fait flasher parce qu'il a dépassé d'1 km/h la vitesse. Une telle sévérité n'a pas de sens, et est moralement absolument injustifiable vis à vis d'athlètes qui ont passé leur vie à s'entraîner durement et honnêtement, mais qui un jour peuvent faire preuve de négligence, comme tous les êtres humains. Dire "tu fais en sorte de pas prendre de produit dopant" c'est facile, mais en vérité c'est pas si simple. Tu ne peux pas enquêter sur les filières d'élevage à chaque fois que tu prends un steak à l'étranger. Moi-même j'ai pris une fois des gouttes pour le nez, sous la prescriptions de mon médecin, et je peux te dire qu'il n'y avait absolument rien sur la notice qui précisait que le produit était dopant. Il a fallu que je reprenne la notice (en tout petits caractères...) et que j'aille chercher sur le site de l'AFLD une à une toutes les molécules le composant pour finalement trouver que l'une d'entre elles était sur la liste. Possible mais pas évident. La plupart des médecins eux-mêmes ne connaissent pas bien le sujet et ne sont au courant de l'évolution de la liste des produits dopants - ils cherchent avant tout à te soigner - même si évidemment pour les pros on est en droit d'attendre un suivi médical plus pointu.
Ho tu peux dénigrer, mais donnes moi un cas de contrôle positif, et donc sportif sanctionné à tort, sur des quantité infinitésimale retrouvée sans une histoire à dormir debout attestant de la "bonne foi" de l'athlète? (ce qui exclu donc les cas de Contador et de BousquetSilver0l a écrit :
Comme d'habitude, c'est ceux qui ne connaissent pas la règlementation qui la critiquent le plus.
Je t'engage à la lire:
https://wada-main-prod.s3.amazonaws.com ... ode-fr.pdf
http://list.wada-ama.org/fr/prohibited- ... ubstances/
Pour les produits détectés en quantité infime, tu verras que le fait qu'un produit interdit soit trouvé, même en quantité infinitésimale, déclenche un contrôle positif est la règle plus que l'exception.
Voir en particulier le paragraphe 2.1.3 du Code:
Le pb est que les tests sont devenus tellement sensibles qu'ils détectent aujourd'hui des substances que l'on ne trouvait pas avant, notamment à l'état de traces, résultant souvent d'une contamination accidentelle et involontaire et non d'une volonté de dopage. Donc on a de plus en plus souvent des cas d'athlètes contrôlés positifs, mais "à l'insu de leur plein gré", dont la bonne foi a pu être démontrée. Et ça seul une enquête poussée peut le déterminer, d'où les processus en place et la procédure contradictoire.A l’exception des substances pour lesquelles un seuil quantitatif est précisé dans la Liste des interdictions, la présence de toute quantité d’une substance interdite ou de ses métabolites ou marqueurs dans l’échantillon fourni par un sportif constitue une violation des règles antidopage.
Ok. Soit. Donc pour mettre un peu d'eau dans mon vin, et en acceptant qu'une erreur humaine soit possible, en cas de contrôle positif, ce serait un an de suspension + athlète black listé = contrôle sanguin tous els 15 jours pendant 1 an (un peu comme les conducteurs ivres qui doivent se présenter en commissariat pour attester de leur non ingestion d'alcool). On verrait alors si les performances resteraient identiques ou non...Silver0l a écrit :
Et sur le fait que des produits n'amenant pas de perfs déclenchent des sanctions, tu m'a encore mal lu: je ne faisais pas allusion aux produits masquants, mais au fait que même lorsque les tests détectent une quantité de produit si faible qu'elle n'a pu avoir aucun effet sur la perf (traces), le contrôle est positif.
Les tests vont devenir sensibles : http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rout ... eur/701507Silver0l a écrit :Le pb est que les tests sont devenus tellement sensibles qu'ils détectent aujourd'hui des substances que l'on ne trouvait pas avant
Exactement, c'était le sens de mon propos : comment dire que les tests sont ultra sensibles alors même que du dopage en micro-dosage bien mené est indetectable... Et on peut imaginer que les équipes pro savent mener ce type de campagne.Boulegan a écrit :Les tests vont devenir sensibles : http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rout ... eur/701507Silver0l a écrit :Le pb est que les tests sont devenus tellement sensibles qu'ils détectent aujourd'hui des substances que l'on ne trouvait pas avant
Jusqu'à présent, les micro-doses étaient difficilement décelables, c'est la faille dans laquelle s'est engouffré Mabuse, entre autres.
Tu ne comprends toujours pas ce que je dis.Fab74ch a écrit : Ho tu peux dénigrer, mais donnes moi un cas de contrôle positif, et donc sportif sanctionné à tort, sur des quantité infinitésimale retrouvée sans une histoire à dormir debout attestant de la "bonne foi" de l'athlète? (ce qui exclu donc les cas de Contador et de Bousquet).
Fab74ch a écrit :Non tu n'es pas vraiment juste.Silver0l a écrit :
Bien sûr qu'il est normal que les sportifs soient sanctionnés en cas de négligence, et c'est ce qui se passe avec la règlementation actuelle.
Simplement, il faut que la sanction soit proportionnelle à la faute. Pour reprendre ton exemple, radier à vie un coureur parce qu'il a été contrôlé une fois positif sans regarder les causes de ce test positif, ça revient à supprimer le permis à vie pour toute personne qui se fait flasher parce qu'il a dépassé d'1 km/h la vitesse. Une telle sévérité n'a pas de sens, et est moralement absolument injustifiable vis à vis d'athlètes qui ont passé leur vie à s'entraîner durement et honnêtement, mais qui un jour peuvent faire preuve de négligence, comme tous les êtres humains. Dire "tu fais en sorte de pas prendre de produit dopant" c'est facile, mais en vérité c'est pas si simple. Tu ne peux pas enquêter sur les filières d'élevage à chaque fois que tu prends un steak à l'étranger. Moi-même j'ai pris une fois des gouttes pour le nez, sous la prescriptions de mon médecin, et je peux te dire qu'il n'y avait absolument rien sur la notice qui précisait que le produit était dopant. Il a fallu que je reprenne la notice (en tout petits caractères...) et que j'aille chercher sur le site de l'AFLD une à une toutes les molécules le composant pour finalement trouver que l'une d'entre elles était sur la liste. Possible mais pas évident. La plupart des médecins eux-mêmes ne connaissent pas bien le sujet et ne sont au courant de l'évolution de la liste des produits dopants - ils cherchent avant tout à te soigner - même si évidemment pour les pros on est en droit d'attendre un suivi médical plus pointu.
Le retrait de permis à vie existe, et il correspond à des faits bien plus graves (multiples récidivistes alcoolémique, etc.). Et comme le dopage peut être considérer comme le délit le plus grave en sport, il ne me parait pas illogique une telle suspension. Tu as beaucoup d'autres sanctiosn plus faibles pour des erreurs moins graves (non respect des autres coureurs, du code de la route, etc) qui elles correspondraient au +1kmh.
Ho tu peux dénigrer, mais donnes moi un cas de contrôle positif, et donc sportif sanctionné à tort, sur des quantité infinitésimale retrouvée sans une histoire à dormir debout attestant de la "bonne foi" de l'athlète? (ce qui exclu donc les cas de Contador et de BousquetSilver0l a écrit :
Comme d'habitude, c'est ceux qui ne connaissent pas la règlementation qui la critiquent le plus.
Je t'engage à la lire:
https://wada-main-prod.s3.amazonaws.com ... ode-fr.pdf
http://list.wada-ama.org/fr/prohibited- ... ubstances/
Pour les produits détectés en quantité infime, tu verras que le fait qu'un produit interdit soit trouvé, même en quantité infinitésimale, déclenche un contrôle positif est la règle plus que l'exception.
Voir en particulier le paragraphe 2.1.3 du Code:
Le pb est que les tests sont devenus tellement sensibles qu'ils détectent aujourd'hui des substances que l'on ne trouvait pas avant, notamment à l'état de traces, résultant souvent d'une contamination accidentelle et involontaire et non d'une volonté de dopage. Donc on a de plus en plus souvent des cas d'athlètes contrôlés positifs, mais "à l'insu de leur plein gré", dont la bonne foi a pu être démontrée. Et ça seul une enquête poussée peut le déterminer, d'où les processus en place et la procédure contradictoire.A l’exception des substances pour lesquelles un seuil quantitatif est précisé dans la Liste des interdictions, la présence de toute quantité d’une substance interdite ou de ses métabolites ou marqueurs dans l’échantillon fourni par un sportif constitue une violation des règles antidopage.).
Ok. Soit. Donc pour mettre un peu d'eau dans mon vin, et en acceptant qu'une erreur humaine soit possible, en cas de contrôle positif, ce serait un an de suspension + athlète black listé = contrôle sanguin tous els 15 jours pendant 1 an (un peu comme les conducteurs ivres qui doivent se présenter en commissariat pour attester de leur non ingestion d'alcool). On verrait alors si les performances resteraient identiques ou non...Silver0l a écrit :
Et sur le fait que des produits n'amenant pas de perfs déclenchent des sanctions, tu m'a encore mal lu: je ne faisais pas allusion aux produits masquants, mais au fait que même lorsque les tests détectent une quantité de produit si faible qu'elle n'a pu avoir aucun effet sur la perf (traces), le contrôle est positif.