Velvet a écrit :fabraf a écrit :Attention à ne pas trop taper dans le mental à l'entrainement, le risque d'être sec le jour de la course est avéré.
Exactement. Comment faire pour ne pas se cramer avant la compèt ? Pour conserver un état de fraîcheur permettant justement de se dépasser le jour J ? Comment trouver le juste milieu entre se pousser à l'entraînement (cf Jaiginho) et éviter d'être tellement épuisé au moment opportun qu'on n'atteigne pas son objectif (cf le topic sur la personne qui a abandonné son tri) ?
Pour moi il faut se laisser aussi quelques séances "plaisir", celles où l'on se sent bien, où justement on ne se tape pas dedans, voire même des séances ludiques (fartlek, vtt, ...). Je trouve mon équilibre dans la diversité. Voire une petite compét où l'on sait qu'il n'y a pas un gros niveau (course de camping

) et où on a l'occasion de faire une "place" ... c'est gratifiant et ça fait du bien au mental, cela permet de repartir de plus belle dans les entrainements consommateurs
A+
Velvet
Oui il faut tout faire, entrainements intensifs, entrainements cool, compèt ludique... Après la place, m'en moque perso, je préfère faire 39' sur 10km et être 500ème que 39'30 et être 20ème

mais c'est sur qu'un 39' en étant 20ème est bon !
Je ne sais pas vous mais perso je fonctionne par blocs de travail de 3 semaines donc la 4ème est toujours une semaine de récup active en levant fortement le pied volume et intensité (semaine à 3h30 max soit 45' natation, 50' CaP et 2h vélo mais le tout cool). Les semaines de récup actives sont primordiales physiquement mais surtout moralement, se faire 60km en vélo les mains sur les cocottes sans penser à la séance, en s'aérant l'esprit. Courir à la sensation voire même se freiner (c'est chiant mais moralement bon de se freiner à pied), il n'y a que la natation où la séance ne change pas trop de d'habitude. Et puis une semaine de récup active permet de libérer un peu de temps (2 à 4h voire 6h vs. semaine normale voire intense) en famille, ami... qui influe sur le moral.
Bref, certains travaille le moral dans l'effort (intense), d'autre dans la récup, ces mêmes ne jurent que par le groupe quant d'autres ne se voient qu'en solo mais au final, chacun sa vérité. Que celles & ceux qui semblent court au niveau moral essaient de modifier leur travail. Il existe aussi les préparateurs mentaux, sais pas trop ce que cela vaut mais je sais qu'en haut niveau, c'est primordial. A mon niveau, pas sur que cela soit utile.
« L'entraineur médiocre parle, le bon explique, le super démontre et le meilleur inspire. » (John Kessel)