fabraf a écrit :"Jusque dans les années 90 un favori pouvait perdre 2 mn une journée et se refaire le lendemain"
Ah le bon vieux temps ! C'est vrai qu'avant les courses sur les Grands Tours étaient plus disputées. Je me rappelle dans les 90's quand Indurain a gagné, qu'est-ce que c'était spectaculaire, puis quand... Indurain a gagné (encore) puis quand... Indurain a gagné (toujours) puis quand la Deustche Telekom écrasait tout puis quand Armstrong a commencé son règne... Finalement, non ce n'était pas mieux avant ! Au contraire
Bizarre ta réponse... Kent te dit "jusque dans les années 90", et comme contre exemple, tu lui sors précisémement ce qui se passe DEPUIS les années 90...
Personnellement, je suis plutôt d'accord avec Kent. Et ce n'est d'ailleurs pas un hasard, puisque la rareté des défaillances et les coureurs qui grimpent comme des machines a correspondu à l'arrivée de l'EPO (et la génération Indurain dont tu parles) (P*** pour une fois que Kent ne parlait pas de dopage, c'est moi qui fait un lien entre son message et l'EPO

)
Après, si l'EPO a été une raison majeure de ce changement, il y eu d'autres facteurs depuis. Notamment la spécialisation; la où dans les années 80, les meilleurs couraient un peu toutes les courses pour les gagner, même si le Tour constituait un sommet de la saison, maintenant beaucoup des favoris du Tour programment toute la saison la dessus et gèrent les autres courses comme une préparation (et pour certains la Vuelta comme un rattrapage)
Mais le fait est que depuis 1990 précisémment, le seul coureur qui me vienne à l'esprit, qui ait réussi à retourner une situation, c'est Llandis... On a vite su pourquoi...
Mais je ne retrouve pas un coureur depuis 1990, dans le Tour, qui ait réussi à récupérer une défaillance qui lui aurait couté une ou deux minutes. C'est plutôt devenu une affaire de métronome, ou quelques coureurs se battent à coup de poignées de secondes chaque jour.