Je ne peux que confirmer ce retour d'expérience.charloug a écrit :
Parlos freinage pur maintenant : la puissance est là mais rien d'impressionnant par rapport à des Ultegra 6800 (par exemple). J'avais peur du blocage intempestif, des glissades et autre : rien de tout ca. Au contraire, et c'est là que j'ai été bluffé! en effet, la modularité est incroyable! c'est réactif mais très progressif, et tout ca avec 1 doigt. Ca freine exactement où et quand on veut, ni plus ni moins.
Les mots clés sont DOSAGE et réactivité!
Je suis un gros froussard en descente suite a une grosse gamelle, et bien là j'était en totale confiance, mains détendues,plaçant le vélo avec les freins dans chaque virage, un vrai bonheur!
Je ne suis pas vraiment un poids lourd (70km, 1m79).
En conclusion, mon expérience me pousse a penser que certes le patin freine bien, mais le disque est juste plus agréable et plus facile. Mais il faut avoir besoin de freiner pour s'en rendre compte! Si vous roulez en plaine, aucun intérêt.En revanche, si vous faites de la montagne ou des petits cols aux routes dégueulasses, c'est le panard.
Pour moi c'est la pratique qui guide le besoin. je crois que nous ne trouverons jamais de consensus sur le disque.
Lourd (85gh) et plutôt froussard en descente sur route (... et pas en VTT va comprendre), depuis longtemps à la recherche d'une solution de freinage pour rouler sur parcours vallonnés avec des jantes carbones (marre des sifflements, de l'aspect on/off du freinage, de l'effet d'une imperfection de la jante sur la modularité, du manque de mordant sur jantes mouillées), j'ai acquis un Tarmac Disc et là j'ai vraiement trouvé ce qui me convient à tout point de vue. Le + numéro 1 est vraiment c'est aspect de modularité.
Cela à changé complètement ma façon de rouler en descente, de manière plus détendue, confiance augmentée, du coup, meilleures trajectoires, etc... Le seul bémol pourrait provenir d'un excès de confiance et de prise de risques supérieure.

Pour le vélo de triathlon et la pénalité aérodynamique, le débat reste ouvert. Les parcours habituellement proposés sur les triathlons n'imposent pas forcément un freinage top niveau.
Quand au post initial qui ouvre sur la question de la puissance de freinage dans le peloton et sur le risque de blessures supplémentaires, j'ai de la peine à y donner caution tant les arguments sont faibles
