Boulegan a écrit :Sans doute as-tu raison concernant ceux qui composent désormais l'appellation "grand banditisme" mais je pensais à une autre forme de délinquance...
Les caïds d'hier ont été remplacés par des ersatz, qui n'ont pas de règle, pas de code, pas grand chose à voir avec ce qui se faisait à "l'ancienne".
Pour avoir suivi à l'époque quelques procès retentissants de "parrains", pour ne citer que le procès des assassins de Yann Piat, euh, ça rigolait pas à l'époque... La bande du Macama qui a exécuté la députée, c'était pas des tendres.
Jean-Louis Fargette avait une envergure, pas seulement parce qu'on le surnommait Le Grand...
Récemment, "Petit Vélo" est tombé sous les balles à Toulon.
Sans dire que j'ai une certaine nostalgie pour cette forme de banditisme, j'ai pas mal lu et étudié le "milieu", pour raisons professionnelles s'entend.![]()
L'empire Fargette, c'est autre chose que les petites frappes de banlieue, vraiment.
Et le sang corse qui coule dans mes veines me connecte encore à l'ïle de Beauté et je vois comment le grand banditisme continue d'oeuvrer, discrètement, intelligemment, sur le continent, à l'étranger, laissant se focaliser la lumière et se concentrer les enquêtes de police sur les bandits de second rang que tu as décrit, qui manquent singulièrement de savoir-faire et matière grise.
Attention à la nostalgie

Les grands génocidaires du XXème siècle ne sont pas moins barbares que les bourreaux fanatiques d'aujourd'hui qui ne tuent "seulement" qu'en masse


la violence , comme la liberté, n'est pas quantifiable