Bonjour,Mathdok a écrit :Je crois pourtant savoir de quoi je parle, Bac science et techniques de l'agronomie et de l'environnement option grandes cultures/céréales, BTS même option, puis qq années de boulot dans l'expérimentation et coopératives agricoles. Certes je ne travaillais que sur les végétaux mais sur des exploitations et avec des agriculteurs en polyculture élevage, donc j'en ai vu (et des pas mures, ce pourquoi je suis aujdh vegan).
T'as quoi toi pour dire que j'ai tord? Wikipédia?
Tu les trouves où les animaux élevés sans suppléments? En bio? Ben non, ils sont au même régime que les autres mais avec des produits bio.
Dans le poulailler du petit père du coin de ton hameau? Ok mais ce n'est pas représentatif du grand nombre, je parlais d'élevage professionnel.
Je trouve que, depuis quelques posts, ton discours devient religieux et irrationnel. Tes études/expériences professionnelles t'ont prouvé que l'élevage intensif c'est de la merde, on est tous d'accord avec toi. Mais tu prends, par trop de fois, ton cas personnel comme preuve absolue, ultime, et irréfutable, que tu à raison.
Hors tu dis autant de conneries que les autres. Je pourrais invoquer mes études d'ingénieur agronome pour, moi aussi, étayer, mais ça sers à rien, car de toute façon, tu à tout compris, et le reste du monde a tort. L'histoire du chasseur carencé c'est un bel exemple d'argument inventé, et absolument impossible à prouver.
On est d'accord sur ce que ton expérience pro/études t'a prouvé : l'élevage intensif (bio, pas bio, peu importe) qui, effectivement, vise à une augmentation du profit par une augmentation du rendement à son maximum et une réduction des coûts de fabrication au minimum, est une horreur contre nature.
On ne devrait pas méler argent et nourriture (ni argent et santé, d'ailleurs). Ces deux vecteurs ayant, par nature, tendance à s'éloigner l'un de l'autre.
Néanmoins, une partie de la population, certes petite, finance des circuits ou le bien-être animal, l'abattage "propre" et "à la demande" sont la priorité n°1 des producteurs.
Il en va de même avec les végétaux et les céréales d'ailleurs. Il est facile d'obtenir un label bio en occultant de montrer ce qui n'est pas montrable (moi aussi j'ai du vécu dans l'agriculture dont personne ne veut entendre parler), mais il existe aussi des petits maraîchers qui font pousser des légumes pour 10-12 familles, acceptent que cultiver des légumes, c'est aussi avoir des pourris, des bonnes et des mauvaises récoltes etc ...
Ma question :
Tu pense qu'il ya un mode binaire : Les végans (qui utilisent leur cerveau) et le reste du monde (qui ne l'utilise pas).
Faire le cheminement que tu à fait (qui d'ailleurs, est plus lié à un vécu traumatique on dirait.) n'est pas donné à tout le monde :
Il faut d'abord réapprendre le goût, accepter de manger plus cher (car oui, c'est plus cher), de passer beaucoup plus de temps à la cuisine, plus de temps aux courses. Pour le lambda, c'est un entassement d'emmerdes pour un profit non palpable : un monde meilleur.
Alors qui, de l'extrémiste qui réfute toute pensée alternative et que ces mêmes lambdas qualifieront aisément de gaucho-communo-ecolo-allumé, ou du plus modéré qui finance des circuits courts et sains, enclenchera chez son prochain, l'envie de faire le pas ?
Tu ne pense vraiment pas qu'on à les mêmes constats, mêmes objectifs, simplement à un degré d'implication différent ?