vinzoo a écrit :Bonjour à tous,
Je n'interviens pas souvent mais je suis lecteur assidu ici

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La partie que j'ai trouvée (la plus) intéressante est son avis sur les sujets choisis pour l'étude et la transposition des résultats que l'on peut faire vers d'autres athlètes.
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Il conclut sur le fait que, OK, l'entraînement polarisé a bien fonctionné sur les athlètes du groupe (augmentation VO2 max, durée avant l'épuisement repoussée, augmentation du pic de vélocité et de puissance...) mais que d'autres types d'entraînement pourraient mieux convenir à d'autres types d'athlètes.
Par exemple le gros volume à faible intensité (HVT) pourrait mieux convenir pour les athètes débutants (3 premières années dans le sport) ; les athlètes un peu plus expérimentés pourraient bénéficier davantage des effets de l'entraînement au seuil (THR).
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Il termine en appuyant sur l'intérêt de varier son entraînement au fil des années et plein d'autres choses intéressantes

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Ce que je retiens c'est qu'il peut être bénéfique d'adapter l'entraînement selon son niveau et que le polarisé n'est pas obligatoirement la formule magique pour tous les athlètes. Juste pour faire avancer le schmilblik

Je complèterais par le fait que c'est une tendance très forte sur la majorité des athlètes que j'ai suivi.
Quand un "débutant" a fait plusieurs années de polarisé "basique" (CAD simplement de l'endurance en entrainement et autour d'une trentaine de courses lui servant de fractionnés), le passage a un entrainement en résistance s'est toujours fait avec bénéfice, comme si on exploitait une réserve créée depuis le début.
Mais après 1 ou 2 ans d'exploit, si pas de retour à l'endurance, les performances baissaient irrémédiablement et la fatigue puis le déplaisir faisaient qu'hormis ceux qui sont revenus à l'endurance, l'arrêt de la CAP fut au programme.
PAR CONTRE, quand avec le polarisé l'athlète a tutoyé ses limites, CAD au moins 10 ans de progression, lente mais sur... Le passage a un entrainement plus intensif a, au mieux, conservé les perfs, au pire, blessé rapidement et souvent perdu l'athlète...
J'ai ses abaques car le changement s'est toujours effectué quand l'athlète m'a quitté.
En effet, il faut savoir, aussi, changer d'entraineur, dès qu'un doute s'installe et avec la routine c'est quasi obligatoire.
Ceci écrit, je tente d'amener du ludique chaque année pour éveiller la curiosité et ne pas lasser avec le polarisé.
C'est ainsi que les travaux de Billat explique que lors d'un marathon il serait meilleur de faire ses kms à des vitesses différentes pour, à l'arrivée, avoir une vitesse moyenne plus rapide. cela voudrait dire plus de travail à vitesse différente à l'ntrainement et non 80% à l'identique ?
L'Papy_cinétique_à_vitesse_différente_suffisante_?
Edit : Ces abaques s'appliquent à tous les niveaux TOP/MOP/BOP en course sur route du cross au 24h...
Pour le triathlon c'est différent car le rapport traumatisme/résistance (seuil/fractionné) est bien différent.
Le polarisé se transforme, pour ma part, en NAT/VELO 50%/50% et CAP 100% d'endurance...