
...je me disais bien aussi qu'on allait voir ce bon vieux Gafy poster sur ce sujet...
il semble que tu choisisses bien quand il y a le plus de monde qui regarde pour te vautrer...
Enfin, celui qui ne prend pas de risques, il risque pas de tomber...
Tiens, ça me fait penser à une vautre il y a 2 ou 3 ans en tri :
c'est au tri de Saint-Point Lac (25), chez moi (
viewtopic.php?t=1403 
). En fait, on sort juste de l'hiver, le 9 ou 10 juin, et il fait 8°C dehors et 13° dans l'eau (!). le medecin et mon président vénérable a moitié congelé annonce que le tri découverte est remplacé par un duathlon (5/20/5) ... "cool" me dis-je à l'intérieur de mon corps... (me rapellant les séjours oxy au fond de la piscine suite aux séances de Phil...) La première cap se passe moyennement : je cours comme une savate, mais bon, je prend le vélo en position 15 environ pas très loin de la tête. il pleut, mais je m'en tape, je suis un viking !! je roule a bloc, sur un parcours que je connais comme ma poche de slip kangourou, la descente arrive, j'attaque et ... j'évite tous les pièges : trous, flaques, graviers, chats, chiens, piétons, concurents ... J'arrive à 200 mètre du parc. Je suis 3ème et j'ai le 4ème qui me colle aux pneu comme une bouse de vache séchée sous les runing de Phil !!
J'ai l'habitude de descendre du vélo "style facteur en tournée" : je retire les pieds des groles et je passe la jambe droite de l'autre côté du cadre, en croisant la gauche qui reste sur la pédale (vous me suivez...?) Bref, je ne perd quasiment aucune vitesse et j'arrive à 30 km/h. D'habitude (plutot depuis...), je freine avant, mais aujourd'hui, je suis dans un grand jour, je me dis si je descends à 45 km/h du vélo, je cours à 35 km/h vers mon emplacement (je perds de la vitesse avec l'impact sur le sol !) soit à une distance de 70 mètres, je mets à peine plus d'1/10ème de minute soit 6 secondes et des brouettes pour me rendre à mes running. Je change en un éclair et je resort comme un prince, avec même pas un battement cardiaque de variation ... (!!!!

!!!)
Bref, je vise un emplacement où poser mon pied pour descendre de la machine infernale, et un sursaut de lucidité rejaillit à ce moment : "Sylvain, c'est de l'herbe ce que tu vises. C'est mouillé comme une infirmière en soirée éudiante. Tu vas finir allongé comme une vieille algue morte !!" Je freine quand même alors un peu, mais les freins répondent pas tout de suite, fatalement !!! Lancé comme un boulet je pose délicatement mon 42 fillette sur la terre promise...... ET LA C'EST LE DRAME !!!
je suis couché par terre, dans un mélange de terre, de cailloux et d'herbe mouillée ! Les gens me regardent et je vois bien, qu'il y a plus de pitié et de frayeur que d'autre chose...!!! j'ai une godasse qui a volé à 10 mètre, j'ai le vélo qui cherche à se reproduire avec moi, et j'ai HONTE !
c'est marrant comme on va vite dans ces moments ??!!?? on pense plus à rien, mais on se relève genre "personne m'a vu, c'est bon..." et on n'a "même pas mal, j'le fais tout le temps..." Bref, je file vers mes running en trainant la carcasse de ma monture et je m'échappe de ce parc maudit...
Pendant ce temps, le 4ème se fend la gueule et me sort sous le nez...
Depuis, je roule avec des crampons de foot !
