Que cela soit à distance ou en direct...
Je pratique l'entrainement depuis plus de 30 ans, le coaching(pro également) depuis 17 ans et effectivement ce n'est pas la même chose.
Mais j'apporterais quelques compléments aux belles conclusions que j'ai pu lire dans ces dernières pages et qui resume plus ou moins ces difficultées de dialogue.
Oui il est possible de n'échanger que par mail sans téléphone quand l'expérience, l'empathie et la pratique de quelques outils psy te permettent même, parfois, de mieux cerner un personnage qu'en direct. L'adage "les paroles s'envolent, les écrits restent" est également impactant sur l'échange. Tu ne feras pas une analyse transactionnelle, voire une PNL, sur un texte, un audio, une visio ou un face à face de manière identique.
Mais tu peux arriver aux mêmes résultats si tu utilises les outils appropriés.
De plus certains coachs ont des capacités d'empathie et d'hypersensibilité (voir les travaux de J.Siaud Facchin entre autre) qui leur permettent de voir au plus "près" dans les ressentis que la simple phrase écrite instantanément, voire l'attitude ou le commentaire verbal. Mais même pour eux le contexte global est nécessaire voire obligatoire.
Il est donc, pour le désaccord présenté ici, impossible de savoir avec les phrases sorties de leurs contextes vers quel direction nos amis voulaient aller (de manière divergente semble t il)
Ceci écrit, la relation entraineur/entrainé n'est pas gagnante à chaque fois car dans les relations humaines, même si au dessus j'écris qu'il existe des outils pour les utiliser, il y a des paramètres informels qui rentrent en jeu et qui fait que le coach qui va bien à Pierre n'ira pas à Jacques, malgré ses diplomes, ses connaissances ou ses vertus...
Pour illustrer ceci, je pense qu'USAT aurait pu demandé d'être softement coaché par Raoul, si celui ci l'acceptait bien sur, car la confiance était établi et pour remettre le pied à l'étrier comme USAT le désirait, Raoul avait trouvé dans certains post, les mots qu'il fallait pour donner confiance à USAT. Mêe si Raoul n'est pas Coach, dans les circonstances évoquées, ils avait le mode opératoire de base pour qu'USAT se reconstruise.
Après, pour les détails techniques, natation ou pas à distance, vélo... CAP... Tout est une question de feeling et d'objectif.
Pour illustrer encore, je fais des plans de natation basique sur lesquelles je rajoute pour les meilleurs des exercices supplémentaires en fonction des thèmes de l'année.
MAIS RIEN ne remplace, pour ce sport technique, le visu du bord de la piscine... Mes plans natation NE SONT DONC que des aides pour ceux qui nagent tous seul. En aucun cas je ne ferais cela avec un athlète dont l'objectif sportif est "prioritaire" dans sa vie. Ou alors j'ai un relais visuel sur place, ou des vidéos des entrainements... (Je fais du Bielsa par moment...)
Entrainer du haut niveau est très prenant car le sport pro ou quasi pro demande une acuité de tous les instants.
Cela est stressant car la moindre optimisation lou^ée et c'est des K€ qui peuvent s'envoler pour l'athlète
Entrainer les MOP et BOP peut devenir, parfois, beaucoup plus gratifiant que le TOP car il existe des problématiques que les TOP balaient souvent d'un revers de manche...
Il depend donc beaucoup de la relation coach/coaché que du niveau de l'athlète, de pouvoir prendre son pied aux suivis...
Pour conclure il n'y a pas de tort à distribuer, mais bien 2 personnes qui ne sont pas en phase. Je ne doute pas que quelques échanges en MP devraient permettre à chacun de s'en retourner moins amer...
L'Papy
EDIT : Il faut bien aussi comprendre qu'un coach peut conseillé des actions qu'il n'est pas lui même capable de mener.
Un bon entraineur est quelqu'un qui analyse, pas quelqu'un qui performe... Cela va aussi dans le coaching pro ou l'on peut conseiller quelques actions de duplicité que soit même l'on est incapable de réaliser pour faire avancer ses dossiers.
Ceci écrit, j'ai toujours eu beaucoup plus d'athlète après une perf réalisé, arf...
