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Boulegan a écrit :Affreux
Qui a écrit plus haut " l'animal est super bien traité, notamment dans sa mise à mort"

Cette vidéo est assez choquante, le système de mise à mort est à revoir, la formation du personnel aussi...

Pas que ça. Je veux dire, les explications de la personne qui gère cet abattoir sont compréhensibles… 15000 agneaux en 15 jours pour Pâques, forcément ça peut générer des négligences car il faut aller vite.

Je légitime pas du tout les images ci-dessus, c’est juste horrible Je dis juste qu’en consommant autant de viande, label rouge bio ou pas, on est responsables de ce qui arrive.

Quelle horreur

Le plus dommage est que cela donne un mauvais goût à la viande

Le personnel ? Il mérite bien moin de respect que ces pauvres bêtes, tout ces connards qui se dépêchent pour aller fumer leur clope vite fait et mater question pour un champion comme des bœufs, comme des beaufs...
Écœurant, rien à dire de plus

à propos du personnel, ma 1ère réaction était de les prendre pour des SS. Et puis en y réfléchissant mieux, ils doivent vivre un calvaire:
Pour toutes les personnes qui crient à la vengeance ou à l'internement psychiatrique pour les employés que l'ont voit ici ou ailleurs causer ces sévices, je recommande la lecture de la brochure gratuite trouvable facilement "Psychologie Du Crime de l'Exploitation Animale", qui explique comment, avec notre système économique actuel, les choix politique de développement et les moyens industriels mis en œuvre, on place des être comme vous et moi dans des situations qui sont tout bonnement insoutenables : tuer des animaux innocents, faibles et sans défense, à longueur de journée, tous les jours, toute l'année, jusqu'à... ce qu'on craque ou qu'on démissionne (quand on a les moyens de démissionner), ou bien que l'ont développe des stratégies psychologiques qui rendent ce boulot soutenable : désincarner les animaux, nous les rendre monstrueux ou stupides, et leur ôter toute valeur, en vie ou en souffrance.
Le documentaire "entrée du personnel" de Manuela Fresil exprime très bien d'ailleurs cette détresse physique et économique qui font que les employés d'abattoirs sont dans un système aliénant semblable à un bagne. Enfin je recommande aussi la lecture de "Dans le crâne d'un tueur", sur le site des cahiers antispécistes, où un ex employé d'abattoirs américain (mais ça ne change pas grand chose par rapport à la france) trouve les mots pour expliquer ce qui se met psychologiquement en place pour supporter ce boulot, ou pas...

#jesuisagneau

Il faut bien deux , trois vidéos pour changer l'opinion et bouffer des insectes, de la verdure pour remplacer la viande ...

Mathdok a écrit :à propos du personnel, ma 1ère réaction était de les prendre pour des SS. Et puis en y réfléchissant mieux, ils doivent vivre un calvaire:

Cette comparaison entre équarrisseurs et SS est intéressante.
Tout comme les SS, certains équarrisseurs sont "contraints" de se comporter avec une violence inouïe, avec cette cruauté qui donne la nausée et qui, effectivement, bouleversent nos consciences.
Les équarrisseurs ne voient pas des animaux doués de sensibilisés devant eux, ils voient autre chose, ils voient une sous-sous-sous espèce animale, quelque chose d'insignifiant, tout comme les SS ne voyaient pas dans les Juifs, les Roms, les Noirs, les gays, etc. des êtres humains mais comme des sous-hommes, représentés graphiquement comme des rats.
Le fait de les "considérer" ainsi leur permettait d'accomplir leurs terribles et macabres sentences, de manière répétitive, "industrielle", avec ce qu'il faut de détachement voire de cynisme. Parce que si les SS ou les équarrisseurs considéraient leurs victimes comme des êtres doués de sensibilité, ils seraient bien incapables de leur faire le moindre mal.
Les équarrisseurs ne sont pas des SS, mais leur métier les conduit à se comporter comme des exterminateurs de masse, au nom de la production alimentaire, pour un salaire misérable, mais qui leur est nécessaire.
Et comme les SS, certains équarrisseurs souffrent de graves problèmes psychologiques liés à leur activité (dépressions, suicides), parce qu'il serait faux et injuste de penser que les employés des abattoirs sont des monstres froids et sanguinaires.

boulegan a dit: certains équarrisseurs souffrent de graves problèmes psychologiques liés à leur activité (dépressions, suicides)

justice!

Il est maladroit de comparer les SS et les équarrisseurs .
A ce jour, tuer les animaux n'est pas répréhensible contrairement à ce qui a pu se passer dans cette période macabre de notre histoire.
Je ne suis également pas certain que les SS bourreaux aient été dénués de sentiments lors de leurs massacres. Par exemple, ils avaient recours à l'alcool genre vodka frelatée lors des "déplacements" organisés vers le "Ost Land". Les cas d'alcoolisme étaient choses courantes .
Je pense que leurs consciences n'étaient pas très nettes ...
Le personnel des abattoirs ne doit pas avoir ce genre d'état d'âme car ce qu'il fait est en conformité avec la loi et le mode de vie des pays dits "modernes".

Comparaison n'est pas raison.
Mon père qui était à la base un paysan, me choquait quand il tuait et dépeçait un animal, un mouton, un agneau, un cochon de lait, un lapin, un poulet, etc ...
On a vite une sensiblerie de citadin qui n'assume pas que l'on doit tuer un animal pour avoir de la viande dans son assiette.
Tous les prédateurs tuent, c'est la nature.
Mais la dignité animal doit être respectée, il faut une mort rapide et sans bavure, d'où sans faire de politique politicienne mais en se plaçant simplement du côté de la cause animal, on doit s'opposer aux égorgements rituels juifs et musulmans avec des animaux agonisant longuement.
Mais la cause animal, ça peut être aussi simplement une ferme éducative comme celle de Mandres-les-Roses où l'on a emmené
les enfants ce WE : lapins en cage, brebis attachées, âne attaché, et 2 vaches emprisonnées dans leur enclos qui ne sortent jamais ... à vomir, et ça dit aimer les animaux ...

En phase avec toi Venner , sauf sur l'allusion aux pratiques religieuses .

Bah mon père tuait par égorgement, ce n'est pas mieux, faut pas se rater pour l'animal ...
Alors qu'ils le fassent par religion ou par tradition, on s'en fout, mais il s'agit de désigner ce que l'on dénonce et pourquoi ils le font.

L'animal est sacrifié mais le mode opératoire, non industriel, semble plus respectueux pour l'animal.

surtout que des fois ça ne marche pas toujours: