Le temps sur ce long weekend a quasi été toujours très menaçant avec pluie, vent et des orages en fin de journées.
Vendredi, et Samedi, reconnaissance du parcours vélo qui est constitué de 3 A/R ‘2 grands A/R + 1 petit A/R pour 180km au total) avec 2 configurations de roues (AV90 + AR90 ou AV90 + AR Disc).
Le choix final se portera sur la config. (AV90 + AR90) par rapport au risque de vent, à la portion « 6 x 5 montagnes russe 4-7% » du circuit ; et ma stratégie de ne pas trop me casser les jambes avant le marathon avec une roue Disc à AR.
Samedi 17:30 Dépôt des +1300 vélos et sacs de transitions aux emplacement dédiés ; le temps est très menaçant et tournera à
l’orage vers 19h00 comme la veille.
06:00 Réveil, petit-déj classique car le 1er départ est prévu pour 08:30 (1er vague PRO-M), puis toutes les 3’.
06:45 Je retrouve Jean et Cyrille (THALES boys) pour nous diriger vers parc vélo qui est à 1,7km du parc d’arrivée et de nos hôtels
07:00 Ouverture du parc vélo, vérification des « Bike bags & Run bags », vérification et dernier nettoyage vélo ‘il est trempé suite
l’orage de samedi soir’.
07:30 Départ à pied de la transhumance vers la ligne départ de la nation en mer à 1,7km du parc vélo
08:30 Départ des PRO-M puis PRO-F à 08:33, ce sera 08:47 pour moi et Jean avec un magnifique bonnet rose (Cyrille à 08:41) ;
je n’ai pas eu le temps de peindre en rose la combinaison afin de l’assortir au bonnet ‘dommage’
• Le parcours en mer est constitué d’une 1er ligne de 200m vers le large, puis virage à droite pour 850m courant favorable,
puis virage à gauche pour 100m,puis nouveau virage à gauche pour 2350m courant défavorable et enfin 300m pour retrouver
la plage.
• Je prends un excellent départ et vire en 5e position de ma catégorie d’âge +45 ; et commence lentement mais surement ma
remonté sur les bonnets, rouges, jaunes, bleus et blancs
• La ligne droite de 2350m courant défavorable me semble quant à elle interminable, enfin la dernière bouée et la plage pour
une sortie de l’eau en 1h07 pour une 134e place au scratch (pour 1h00 objectif); ce courant contraire aura quand même mis à
mal ma vitesse.
09:00:31 T1 éclair et c’est partie pour 180km de vélo, après 3km de mis en jambe dans les rues de Callela, la machine est lancée sur la
route de bord de mer ‘N-II’ qui nous servira de terrain de jeu.
• 1er demi-tour au km39 le compteur affiche 37,5km/h; les jambes sont faciles
• 1er A/R au km75 le compteur affiche 37,8km/h; les jambes sont faciles et je suis au-delà de mon objectif prudent d’une
vitesse moyenne de 35km/h
• Mais il y a un hic, depuis quelques km déjà je ressent de troubles au ventre ; la boisson isotonique « Nutrisport » mis à
disposition par les espagnols semble ne pas passer ; le ravitaillement du Km85 me le confirme: déclenchement d’une réaction
de rejet ; je jette aussitôt le bidon et utilise un bidon d’eau que j’avais pris également, la suite se fera à l’eau clair à l’insu
de mon plein gré.
• Mais le mal est fait; et sur la suite du vélo je ne pourrais pas maintenir ma position de CLM sur des périodes aussi longues que
sur la 1ère boucle vélo.
• Il faut relativiser néanmoins, ma préparation et mes jambes me permettent de suivre un bon rythme de croisière et dans
l’affaire j’y laisserai 3-4 minutes.
• L’Espagne et son soleil nous fait défaut, le vent se lève fin 2e A/R (135km) et la pluie ‘queue d’un orage’
• Le soleil revient mais pour une courte durée, fin du 3e A/R (celui de 30km) je rattrape Jean qui est dans son 2e A/R et
soudain le déluge ; un orage violent s’abat sur nous avec les mini torrents d’eau qui traversent la chaussée.
• Les 3 derniers km pour la rentré en ville se font sous le signe de la prudence dans les petites rues de Callela.
• Je dépose le vélo en 5h05’34’’ à mon compteur pour une moyenne de 35,5km/h (ma meilleur perf) 178e chrono
14:10:00 T2 rapide pour le dessert: un marathon constitué de 1,7km + 4A/R de 10,125km
• Je serre les dents et attaque sur un bon rythme +/- 11-12km/h ; mais les douleurs au ventres augmentes progressivement et
se font sentir de plus en plus
• Au km6 s’en ait fini, mon calvaire commence, il m’ai impossible de pouvoir courir avec des crampes aux ventres qui
m’empêchent d’avoir une forte cadence respiratoire.
• La suite sera jusqu’au 30km une longue série de marches rapide et de courses sur 200-300m.
• Jean se dédouble au km16 (j’ai encore un tour d’avance), Cyrille me dépasse irrémédiablement au km17 pour filer vers un très
bon chrono et revêtir sa 1ère tunique de Finisher
• A force de boire du coca et manger des bananes aux ravitaillements du marathon, la douleur s’estompe progressivement et à
l’entame du dernier tour de 10km, je relance encore la bête, dédouble des concurrents car mes jambes sont incroyablement
souple. Cet effort aura durée 7km pour une énième rechute du km38 au km 40.
• Pour les 2 derniers km, je me fais violence, il fait nuit maintenant, je suis trempé (encore 2 averses sur le marathon) et je
veux donner une meilleur image aux spectateurs même si ma famille n’a pu m’accompagner
• Le stade d’arrivée est là et je finis sous la pluie les derniers 400m à + 14km/h de ce marathon couru en 5h02’46’’ (ma plus
mauvaise perf) 910e chrono
Mon chrono affiche 11h26’50’’ ; ouf je n’ai pas la honte de dépasser les 11h30 ; mais bien loin de mon objectif de descendre sous 10h30
Une fois l’arrivée franchie, la médaille autour du coup et le T-shirt de Finisher récupéré, direction la tente médicale pour me soigner.
Le médecin espagnol me placera sous perfusion d’antidouleur abdominale afin de neutraliser les effets de cette saloperie de boisson isotonique durant 40minutes.
Je ne suis pas le seul à être placé sous cette assistance médicale, et je vois un nombre anormal de triathlète avec des douleurs ventrales.
Le soir, 3h après la ligne d’arrivée à l’hôtel nous avons croisé un gars avec un ventre gonflé comme en femme enceinte de 2/3mois.
ATTENTION: A EVITER ABSOLUMENT LES PRODUITS NUTRISPORT
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