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Mon petit doigt me dit que pour beaucoup le gainage est uniquement associer à faire la planche durant un temps trop long Il y a sans doute bien plus à faire dans ce domaine, j'ai trouvé ces 2 videos d'intervention à l'INSEP (orientée multisport forcement mais adaptable pour les triathlètes) particulièrement intéressante.

Ma conclusion :

* Sans outils spécifiques avec un peu d'imagination on peut déjà faire beaucoup.

* Il faut sans doute mieux en faire un peu tout le temps avant/après ces séances pendant qq minutes (intégré à l'échauffement/récup) que de grosses séances dédiées.






T.

Très interressant !!!

Pas mal .

Mais le Huber de lpg, franchement c'est beaucoup plus efficace et en plus, ludique

Gadagne a écrit : ↑18 mai 2018 13:08 Pas mal .

Mais le Huber de lpg, franchement c'est beaucoup plus efficace et en plus, ludique

A 20k€(?) c'est un beau jouet qui demandera à être rentabilisé par les kinés. Le 2nd intervenant en parle un peu. Femme Actuelle aime bien aussi...

Un peu d'imagination et de bon sens permettent déjà de créer avec très peu de moyen bien des situations intéressantes, c'est ce que montre les présentations. Comme bien souvent de petites séances très régulières paieront plus qu'une grosse séance de temps en temps...

T.

Intéressant ! Je n' en fait pas actuellement. Vous avez constaté de réel bénéfice à en pratiquer ou c'est un "mythe"? Je préconise que je n'ai pas mal au dos, pour l instant

C'est généralement -trop tard- après s'être blessé qu'on se dit que ça serait peut-être bien d'en faire

Tel que je le vois :

- Globalement en fonction de sa capacité à tenir les positions cela permet d'identifier d'éventuelles faiblesses/asymétrie qui peuvent être plus tard source de blessures.

- En étant bien "gainer" on maximise son efficacité et donc on devient plus "économique" (ce qui rentabilisera d'autant mieux le reste de l'entrainement car on gaspillera moins de "watts").

- Si tu choisis bien tes exercices cela permet aussi de travailler le geste, la proprioception, l'équilibre voir même de t'échauffer efficacement... tu fais d'une pierre plein de coups C'est justement le thème de la première vidéo!

On note que les meilleurs athlètes en font... c'est donc vraiment utile à tous niveaux!

Bien sûr on est toujours soucieux de glisser un truc "en plus" dans un emploi du temps déjà bien chargé... c'est là que ces présentations aident car on comprend que l'investissement en temps n'est peut-être pas si important que cela si on est malin (et que c'est tjs mieux que de t'y pencher parce tu es blesser et qu'il n'y a plus que ça que tu peux faire pour te ré-athlétiser ).

Merci Thierry pour le partage, je ne connaissais pas la TV Youtube de l'INSEP, c'est un vrai trésor toutes ces vidéos

jat.gab a écrit : ↑23 mai 2018 09:14 Merci Thierry pour le partage, je ne connaissais pas la TV Youtube de l'INSEP, c'est un vrai trésor toutes ces vidéos

Yeap! Super intéressant de découvrir de l'intérieur le HN de sport qu'on ne connait pas...

T.

Bon bah je vais m y mettre alors !

Pour le gainage : l'Ashtanga Yoga, tout simplement.

Drancis Frake a écrit : ↑10 juin 2018 22:48 Pour le gainage : l'Ashtanga Yoga, tout simplement.

CQFD

Compliqué et subtil quand même d'amener un sportif compétiteur à pratiquer régulièrement le Yoga
Déjà faut qu'il arrive à prendre conscience de ses bienfait (et pas que au niveau du gainage ) , qu'il puisse matériellement prendre minimum 2h
par semaine à un emploi du temps bien chargé ...et si par chance il vient à la pratique, il est nécessaire de lui faire comprendre que c'est à moyen terme que çà va payer.
En règle général le sportif compétiteur n'est pas trop patient . Y a qu'à voir comment il gère ses blessures (physique et mentales)

Toi a écrit : ↑19 mai 2018 11:56 Intéressant ! Je n' en fait pas actuellement. Vous avez constaté de réel bénéfice à en pratiquer ou c'est un "mythe"? Je préconise que je n'ai pas mal au dos, pour l instant

Si pratiqué régulièrement il y a un réel bénéfice à tirer du gainage rien qu'en rendement. Quand je vois le nombre de gars qui court "allongé" sur l'avant et s'écrase complétement sur les compétitions c'est impressionnant

Drancis Frake a écrit : ↑10 juin 2018 22:48 Pour le gainage : l'Ashtanga Yoga, tout simplement.

Le yoga est une discipline/mode de vie à part entière Certes ça va améliorer le gainage mais aussi la mobilité, la respiration, la conscience de soi, ... A mes yeux on est aux confins du sport et de la méditation, ce n'est pas quelque chose qui se fait en 5/10 minutes par jour l'esprit ailleurs en espérant des transferts vers le triathlon.

T.

Le Yoga n’aboutit pas à un changement radical de son mode de vie et de son état d'esprit car ce n'est pas possible à moins de "tout larguer" mais il contribue à les modifier, à les faire évoluer pour les rendre meilleurs en apportant principalement de l'apaisement et de la sérénité.
Je le pratique depuis 2 ans et sur le plan physique je suis bluffé par les résultats. Je suis artisan depuis 9 ans et je ne compte plus les tendinites aux épaules et autres douleurs aux dos et aux vertèbres cervicales à faire des enduits sur des plafonds. Aujourd'hui je n'ai plus rien.
Sur les aspects spirituels j'ai encore beaucoup à apprendre mais il est bon de savoir que l'objectif du Yoga dans ce domaine n'est pas de nous changer complètement. L'idée du gourou qui vous manipule est aussi un cliché plutôt simpliste.

Parenthèse hors sujet :
Il y a un aspect très intéressant dans le Yoga : il n'y a pas de compétition, chacun progresse à son rythme en fonction de ses capacités et de ses aptitudes sans qu'il y ait le moindre jugement. Transposer cet état d'esprit au triathlon ou à d'autres sports ne peut qu'apporter la sérénité dans sa pratique sportive, surtout chez l'amateur. Fini le classement, on se concentre sur ses entraînements, sur sa course et sur la manière dont on les vit sans se préoccuper de ce que peuvent en penser les autres, c'est une approche saine pour aller à l'essentiel et progresser sagement. J'ai commencé le triathlon en 1997, j'ai passé deux années en club ensuite j'ai fuit ces ambiances dans lesquels chacun se montaient le bourrichon à coup d'angoisse sur les dénivelés, la météo, le surpassement de soi et le dépassement de ses limites, la crainte du jugement des autres en cas d'abandon, le chrono pas à la hauteur de ses attentes, etc. et j'ai toujours progressé !

Après chaque entraînement je fais ma séance de yoga, il n'est pas nécessaire qu'elle dure systématiquement une heure. La Salutation au Soleil le matin en guise d'échauffement est géniale, d'une certaine manière la méthode russe s'en approche.
Je suis également entrain de redéfinir mon entraînement en adoptant pour certaines périodes de la saison des séances d'entraînement plus courtes et tout aussi efficaces. L'esprit Yoga c'est aussi une approche globale de sa vie. (Me concernant je n'ai pas attendu après le Yoga pour m'y atteler !)
Fermeture de la parenthèse.

michel MAUFROID a écrit : ↑11 juin 2018 06:12

Drancis Frake a écrit : ↑10 juin 2018 22:48 Pour le gainage : l'Ashtanga Yoga, tout simplement.

CQFD

Compliqué et subtil quand même d'amener un sportif compétiteur à pratiquer régulièrement le Yoga
Déjà faut qu'il arrive à prendre conscience de ses bienfait (et pas que au niveau du gainage ) , qu'il puisse matériellement prendre minimum 2h
par semaine à un emploi du temps bien chargé ...et si par chance il vient à la pratique, il est nécessaire de lui faire comprendre que c'est à moyen terme que çà va payer.
En règle général le sportif compétiteur n'est pas trop patient . Y a qu'à voir comment il gère ses blessures (physique et mentales)

Tout à fait. Malheureusement nous sommes sous influence d'une société de l'impatience, du résultat immédiat et surtout du regard de l'autre avide de jugement alors qu'il ferait bien de commencer par se regarder lui-même. Comme le disait Fernand Léger : La vie sérieuse marche à trois kilomètres à l’heure, c’est-à-dire au pas d’une vache sur une route. Le danger d’une vie comme la nôtre, c’est de croire aux 1 200 kilomètres à l’heure de l’avion et que ce truc-là change quoi que ce soit à la création soit artistique, soit scientifique. Elle est contrainte par la règle des grandes forces naturelles : un arbre met dix ans à devenir un arbre. Et un grand tableau ? Et un beau roman ? Et une belle invention ? Du trois kilomètres à l’heure, Monsieur, et encore !