Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Verdict : finisher en 5h51 !
Quelle longue, bonne et dure journée.
Une fois sur place on installe toutes nos petites affaires, puis on se met en combi et on regarde le départ des femmes. 5 minutes après, c’est notre tour.
Le départ est lancé, nous ne sommes que 300 et le départ est large, j’en profite pour me mettre à gauche et éviter toute bagarre (ça change du départ du CD d’embrun !). Je prends un départ tranquille, les sensations sont bonnes alors j’augmente le rythme sur le retour. Les 1900m passent très rapidement, je dois sortir dans les 50 ou 100 premiers. Transition efficace, j’enfourche mon fidèle destrier pour partir à l’assaut des 90kms.
Le mot d’ordre est l’économie : je n’ai jamais roulé 90km seul contre le vent. Je pars prudemment, d’autant plus que les premiers kilomètres offrent déjà quelques petites côtes bien sympathiques.
Entre le 20e km et le 60e km je me sens bien et j’en profite pour appuyer un peu plus, mais je prends quand même le temps de m’arrêter au ravito pour manger une banane.
A partir de 60e se profilent 3 longues montées, j’essaie de monter en souplesse. Au 80e la fatigue commence à se faire sentir mais heureusement les 10 derniers kms sont en faux plats descendant, je rallie finalement la deuxième aire de transition (différente de la première) après 2h49 de vélo effectués à 31,5 km/h de moyenne.
Je m’élance sur la 1ere boucle sans grande conviction…en effet je ne voulais pas me casser physiquement pour profiter sportivement du mois de vacances qu’il me reste. De plus j’ai les pieds très fragiles, je chope rapidement de grosses cloques et il arrive que le sang circule mal, bref des fois je ne sais plus du tout mes pieds (comme un gros engourdissement). De plus je n’ai jamais couru 21km d’affilé.
Pourtant les 2 premières boucles se passent bien. Je ne vais pas très vite mais j’avance ! Les boucles de 7km se faisant en un aller-retour de 3.5km, je profite de chaque extrémité du parcours pour souffler un peu, me ravitailler et vérifier l’état de mes pieds. J’enlevais et remettais mes chaussettes quasiment à chaque fois pour avoir les pieds irrigués, soit environ 6 fois
Si prêt du but, je me dis qu’il serait dommage d’arrêter, et je repars pour l’ultime boucle qui, elle, me fit souffrir musculairement. Mais on s’accroche, on ne marche pas une seule fois sur ces tronçons de 3.5km et la ligne d’arrivée se dessine enfin après 2h21 de « course » à pied.
5h51, médaille remise par Sylvain Sudrie en personne. Avec en prime un maillot de finisher et de délicieuses crêpes (ça change d’embrun, bis) ! Mon père me rejoint 20min plus tard sur la ligne d’arrivée après avoir essuyé plusieurs crampes. Une belle journée passée en famille qui se termine ainsi, à trois, avec ma mère, notre fidèle supportrice.
J’ai pris beaucoup de plaisir sur cette course qui était très bien organisée et qui s’est passée avec fortune sous de bonnes conditions (peu de vent, température idéale pour la course à pied et pas de soleil ni de pluie). Le parcours vélo était très agréable, les bénévoles et les supporteurs très sympathiques, à l’image de Sylvain Sudrie qui accueille chaque participant avec un petit mot, et du jeune speaker, très à l’aise dans l’apprentissage de ce métier. Seul bémol, la musique à l’arrivée qui était trop forte (et trop « boum-boum ») à mon goût.
Préparer un half en deux semaines, c’est possible !
Quelle longue, bonne et dure journée.
Une fois sur place on installe toutes nos petites affaires, puis on se met en combi et on regarde le départ des femmes. 5 minutes après, c’est notre tour.
Le départ est lancé, nous ne sommes que 300 et le départ est large, j’en profite pour me mettre à gauche et éviter toute bagarre (ça change du départ du CD d’embrun !). Je prends un départ tranquille, les sensations sont bonnes alors j’augmente le rythme sur le retour. Les 1900m passent très rapidement, je dois sortir dans les 50 ou 100 premiers. Transition efficace, j’enfourche mon fidèle destrier pour partir à l’assaut des 90kms.
Le mot d’ordre est l’économie : je n’ai jamais roulé 90km seul contre le vent. Je pars prudemment, d’autant plus que les premiers kilomètres offrent déjà quelques petites côtes bien sympathiques.
Entre le 20e km et le 60e km je me sens bien et j’en profite pour appuyer un peu plus, mais je prends quand même le temps de m’arrêter au ravito pour manger une banane.
A partir de 60e se profilent 3 longues montées, j’essaie de monter en souplesse. Au 80e la fatigue commence à se faire sentir mais heureusement les 10 derniers kms sont en faux plats descendant, je rallie finalement la deuxième aire de transition (différente de la première) après 2h49 de vélo effectués à 31,5 km/h de moyenne.
Je m’élance sur la 1ere boucle sans grande conviction…en effet je ne voulais pas me casser physiquement pour profiter sportivement du mois de vacances qu’il me reste. De plus j’ai les pieds très fragiles, je chope rapidement de grosses cloques et il arrive que le sang circule mal, bref des fois je ne sais plus du tout mes pieds (comme un gros engourdissement). De plus je n’ai jamais couru 21km d’affilé.
Pourtant les 2 premières boucles se passent bien. Je ne vais pas très vite mais j’avance ! Les boucles de 7km se faisant en un aller-retour de 3.5km, je profite de chaque extrémité du parcours pour souffler un peu, me ravitailler et vérifier l’état de mes pieds. J’enlevais et remettais mes chaussettes quasiment à chaque fois pour avoir les pieds irrigués, soit environ 6 fois
Si prêt du but, je me dis qu’il serait dommage d’arrêter, et je repars pour l’ultime boucle qui, elle, me fit souffrir musculairement. Mais on s’accroche, on ne marche pas une seule fois sur ces tronçons de 3.5km et la ligne d’arrivée se dessine enfin après 2h21 de « course » à pied.
5h51, médaille remise par Sylvain Sudrie en personne. Avec en prime un maillot de finisher et de délicieuses crêpes (ça change d’embrun, bis) ! Mon père me rejoint 20min plus tard sur la ligne d’arrivée après avoir essuyé plusieurs crampes. Une belle journée passée en famille qui se termine ainsi, à trois, avec ma mère, notre fidèle supportrice.
J’ai pris beaucoup de plaisir sur cette course qui était très bien organisée et qui s’est passée avec fortune sous de bonnes conditions (peu de vent, température idéale pour la course à pied et pas de soleil ni de pluie). Le parcours vélo était très agréable, les bénévoles et les supporteurs très sympathiques, à l’image de Sylvain Sudrie qui accueille chaque participant avec un petit mot, et du jeune speaker, très à l’aise dans l’apprentissage de ce métier. Seul bémol, la musique à l’arrivée qui était trop forte (et trop « boum-boum ») à mon goût.
Préparer un half en deux semaines, c’est possible !
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
je crois avoir vu ta maman, tu n'irais pas a sup aéro par hasard ?
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Un seul mot: BRAVO!
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
31.5 km/h sur 90 km sans velo depuis septembre 2015 ... Mouais, heureusement que tu t'entraines pas ...
Embun en Aout 2018 ...Embrunman addict ...
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
J'y étais aussi...Et dire que je m'entraine (mal) comme un damné pour lire ce genre de récit ... c'est trop injuste ! y a plus de justice !
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
me suis dit la même chose, mis à part le semi ou c'est parti en couille apparemment, je soupçonne un peu de rajout de ta part sur ta "non condition physique" histoire de te faire mousser un peu plus à l'arrivée mais bravo quand même, la perf reste honorable en l'absence d'un entrainement sérieux, meme sans connaitre ta réelle conditionTri Mick a écrit :31.5 km/h sur 90 km sans velo depuis septembre 2015 ... Mouais, heureusement que tu t'entraines pas ...
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Typique de la mentalité prépa.Nichrome a écrit :me suis dit la même chose, mis à part le semi ou c'est parti en couille apparemment, je soupçonne un peu de rajout de ta part sur ta "non condition physique" histoire de te faire mousser un peu plus à l'arrivéeTri Mick a écrit :31.5 km/h sur 90 km sans velo depuis septembre 2015 ... Mouais, heureusement que tu t'entraines pas ...
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
rien compris à ta réponse, essaie des phrases complètes
Mais taper 31 de moyenne sur 90km de vélo, c'est honorable, ça demande une forme physique de base correcte, le Waat s'est fait passer pour un paté en croute sur son post à j-2 je ne lui ai ôté aucun mérite, au contraire c'est même plutôt flatteur
Mais taper 31 de moyenne sur 90km de vélo, c'est honorable, ça demande une forme physique de base correcte, le Waat s'est fait passer pour un paté en croute sur son post à j-2 je ne lui ai ôté aucun mérite, au contraire c'est même plutôt flatteur
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Bravo, en fait tu nous a fait un tri "à l'ancienne" comme au début de ce sport, ou souvent on se lançait directement dans une épreuve en sachant bien faire un des sports, un peu un autre et pas du tout le troisième. Alors évidemment ça pique pour terminer mais ça vaut le coup de le faire.
C'est autre chose que de faire des mini mini 2 ans, puis des sprints 2 ans, puis des distance olympique 2 ans, puis des longs 2 ans, puis un IM si on n'est pas mort de vieillesse avant. Faut se lancer des défis. "qui ose, vaincra"
Après Math Spé et une saison de concours c'est encore plus méritoire !
C'est vrai que tu vas à Sup Aéro ?
C'est autre chose que de faire des mini mini 2 ans, puis des sprints 2 ans, puis des distance olympique 2 ans, puis des longs 2 ans, puis un IM si on n'est pas mort de vieillesse avant. Faut se lancer des défis. "qui ose, vaincra"
Après Math Spé et une saison de concours c'est encore plus méritoire !
C'est vrai que tu vas à Sup Aéro ?
Claude
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Désolé je parlais de la fausse modestie pour se faire mousser, c'est une pratique courante chez les élèves de classes préparatoires scientifiques (qui bossent comme des fous mais se présentent comme les derniers des glandeurs). J'y ai pensé en lisant la fin du topic, et ça m'a amusé d'en avoir la confirmation a posteriori en voyant la présentation au début du sujet. Mais oui, ça n'enlève rien à la performance.Nichrome a écrit :rien compris à ta réponse, essaie des phrases complètes
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
pour sa défense, son semi reste assez modeste
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
en sortant 50e de l'eau supposément sans entraînement.Tri Mick a écrit :31.5 km/h sur 90 km sans velo depuis septembre 2015 ... Mouais, heureusement que tu t'entraines pas ...
Soit il s'est entraîné bien plus correctement que ce qu'il prétends, soit il y a derrière un bon background sportif, voir les deux.
Autant je trouve çà génial pour les gens qui se lancent à l'aventure type "Sur un malentendu ça peut passer"
Autant là on à affaire à un mec qui veut se donner un style de branleur pour faire branchouille. C'est très "in" de la jouer "boh, moi le triathlon c'est mon sport pour déconner". il n'y à la aucune humilité et aucun honneur.
C'est irrespectueux pour tout ceux qui doivent s'entraîner des heures pour faire un temps pareil, d'ailleurs, ils sont cons de s'entraîner autant, puisque 40km de vélo par semaine suffisent pour rouler un half à 31kmh de moyenne !!
Allez va,
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
il est sorti 134 de l'eau ce qui reste pas dégueu. En vélo, son classement est même moins bon qu'à la nat' !
Finalement, il faut donc prendre du recul sur ses perfs, elles n'ont rien de déconnant, avec une 216eme place sur 285 finishers c'est pas fou. Avec un semi en 2h c'était seulement une quarantaine de place de gagnées.
On peut en conclure que c'était un parcours vélo rapide, que sa condition physique n'était pas optimale mais qu'il s'en sort plutôt très bien étant donné qu'il doutait même de pouvoir aller au bout.
Finalement, il faut donc prendre du recul sur ses perfs, elles n'ont rien de déconnant, avec une 216eme place sur 285 finishers c'est pas fou. Avec un semi en 2h c'était seulement une quarantaine de place de gagnées.
On peut en conclure que c'était un parcours vélo rapide, que sa condition physique n'était pas optimale mais qu'il s'en sort plutôt très bien étant donné qu'il doutait même de pouvoir aller au bout.
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Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Apparemment soit tu n'as plus 20ans soit tu n'arrives pas à tenir 90km à 31,5km/hEchoes a écrit :C'est irrespectueux pour tout ceux qui doivent s'entraîner des heures pour faire un temps pareil, d'ailleurs, ils sont cons de s'entraîner autant, puisque 40km de vélo par semaine suffisent pour rouler un half à 31kmh de moyenne !!
Re: Préparer l'IronBreizh en deux semaines (histoire vraie)
Bravo Watt ! Belle perf vue la préparation !
Nous ne sommes vraiment pas tous égaux en nat'. Super place du coup. Mais tu aurais sans doute dû envoyer un peu moins à vélo pour terminer un peu moins dans le mal à pied. Ce sera bon à savoir pour tes prochaines expériences ! Les tri, c'est trois disciplines, c'est ça qui en fait le charme
Bravo encore et bonne récup !
Nous ne sommes vraiment pas tous égaux en nat'. Super place du coup. Mais tu aurais sans doute dû envoyer un peu moins à vélo pour terminer un peu moins dans le mal à pied. Ce sera bon à savoir pour tes prochaines expériences ! Les tri, c'est trois disciplines, c'est ça qui en fait le charme
Bravo encore et bonne récup !