triathlon pour le plaisir

[JM01]

Billet d'humeur.
Arrivé depuis peu dans cette discipline (je viens de la CAP), j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à pouvoir pratiquer 3 sports.
Après quelques participations à des courses, je me suis rendu compte que cette discipline était plus stressante que la cap: présence d'arbitres, règles strictes, importance du matos.
Je connais pas mal de monde qui pratique la cap et fait des courses (principalement des trails) où on croise le coureur du dimanche et j'avoue que cette convivialité est très plaisante
J'ai du mal à retrouver cet esprit "décontracté" en triathlon où la recherche de performance semble être la priorité
Donc voilà, je vais continuer ce sport mais avec moins de courses, en prenant mon temps, en faisant des sorties vélo, cap et nat sans plan d'entraînement, sans séquences de fractionnés sans chrono, gps, cardio.
Nager, rouler et courir pour le plaisir tout simplement hors club et sans pression
Et ma prochaine course, je mettrai des chaussettes avant le vélo et je retirerai ma combi tranquillement
Puis j'admirerai le paysage...
Voilà c'était juste un billet d'humeur..

[jean.patrick]

Moi je n'ai pas accroché au triathlon et je trouve même ça assez désagréable (ambiance du parc à vélo, froid le matin...)
Mais je continue les trois sports car j'aime nager, rouler et courir. Je n'ai jamais aimé la compet.

[ironturtle]

Billet d'humeur.
Arrivé depuis peu dans cette discipline (je viens de la CAP), j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à pouvoir pratiquer 3 sports.
Après quelques participations à des courses, je me suis rendu compte que cette discipline était plus stressante que la cap: présence d'arbitres, règles strictes, importance du matos.
Je connais pas mal de monde qui pratique la cap et fait des courses (principalement des trails) où on croise le coureur du dimanche et j'avoue que cette convivialité est très plaisante
J'ai du mal à retrouver cet esprit "décontracté" en triathlon où la recherche de performance semble être la priorité
Donc voilà, je vais continuer ce sport mais avec moins de courses, en prenant mon temps, en faisant des sorties vélo, cap et nat sans plan d'entraînement, sans séquences de fractionnés sans chrono, gps, cardio.
Nager, rouler et courir pour le plaisir tout simplement hors club et sans pression
Et ma prochaine course, je mettrai des chaussettes avant le vélo et je retirerai ma combi tranquillement
Puis j'admirerai le paysage...
Voilà c'était juste un billet d'humeur..

Viens faire de l'IM. Avec pour notion: un beau voyage et beaucoup de plaisir le jour de la course.

[tom06]

Moi je n'ai pas accroché au triathlon et je trouve même ça assez désagréable

C'est l’hôpital qui se moque de la charité

[xinders]

Salut JM01,

oui ironturtle a raison si tu veut moins cette esprit de speed lors des transits et pouvoir prendre le temps de regarder le paysage. passe sur des formats halfIM ou LD ou IM avec pour objectif etre dans les delais.

si tu fais des Sprint ou CD, c'est sur que sa part dans tous les sens et a bloc . en plus souvent le nombres de concurrent tourne autour des 500.
Sur du long plus de monde et les triathletes transit tranquillement pour rien oublier. A part ceux qui joue le podium.

faire des trails c'est bien et le paysage est interessant mais nager dans une eau turquoise comme vouglans le weekend dernier en plus c'est le top.

ne lache pas le triathlon, on a de belles epreuves pas loin de chez nous.

A+

[ironturtle]

Pour te mettre l'eau à la bouche:

Lanza 2008

IM Lanzarote : de 7 à 77.

Palmiers, soleil, mer bleue. Ces mots évoquent irrémédiablement les 3S : Sea Sex and Sun. Mais pour une poignée de personnes aux jambes rasées et aux mollets affûtés qui descendent de l’avion à Arrecife, la Vérité se situe un peu plus loin dans l’alphabet. A la lettre V. Bienvenue au royaume des 3V : Vues, Volcans et Vent. L’Ironman de Lanzarote est une « invitation au voyage ». En une journée vos yeux se gaveront de Vues sublimes, vous traverserez le Parc des Volcans de Timanfaya et le Vent vous fera parcourir un véritable voyage intérieur à la recherche de votre 2nd, 3ème, 4ème… souffle.

Tout commence à 7 heures du matin sur la plage de Puerto del Carmen. Les palmiers bruissent déjà d’excitation, annonciateurs d’un impitoyable alizé. Près de 1300 triathlètes applaudissent, impatients de plonger dans une eau claire et rafraîchissante (20° environ). Le parcours natation est un régal pour les athlètes et les spectateurs. 2 boucles avec sortie à l’Australienne sur le sable doux, un long rectangle qui longe la plage, pas de courant, peu de clapot, des bancs de poissons sur un fond bleu Matisse. Que demander de mieux au petit matin ?
Mais c’est déjà T1 et sous la tente le rêve se prolonge. Un essaim de bénévoles Danoises échappées du Club La Santa (vous savez, là où vous avez apprécié la pasta party au bord de la piscine) vous dorlote afin que vous puissiez affronter le plat de résistance.
Et quel plat ! Riche, varié, mais gare à l’indigestion ! Car le parcours vélo enchante les yeux mais torture les jambes. Le grand huit dessiné par l’artiste Kenneth Gasque fait découvrir toutes les beautés de l’île : villages typiques, salines de Janubio, magnifique bord de mer où la lave plonge dans l’océan à Los Hervideros, traversée du Parc National des Volcans de Timanfaya, plage de Famara, et cerise sur le gâteau : Mirador de Haria et Mirador del Rio. Un pur bonheur, un condensé de beauté et de dépaysement. Mais attention, ne vous déconcentrez pas : le diable de Timanfaya veille et veut votre perte. Il souffle, souffle et souffle encore. Comme le dénivelé est respectable, les routes en assez mauvais état, le parcours touristique se transforme vite en chemin initiatique avec par moments 7 km/h au compteur et un 39/25 usé en fin de journée. Et le Vent mauvais hurle dans vos oreilles, cherche à vous arrêter ou vous faire tomber quand vous dévalez à 77 km/h, heureux d’avoir basculé au sommet du Mirador del Rio et de mettre la cap vers le Sud. Vous y croyez enfin mais restez concentrés : le diable n’est jamais bien loin sur l’île et souffle des vents de travers afin de vous faire goûter le tranchant de la lave Ah Ah. Alors que les crampes guettent vos avant-bras, les vignobles de la Geria annoncent la délivrance. Puerto del Carmen vous attend !
T2, la tente, les Danoises, le rêve reprend. Votre blonde égérie vous susurre « go for it » tout en vous tartinant généreusement de crème solaire. Extatique, un sourire béat aux lèvres vous vous dirigez vers le dessert : le marathon. Vous savez que plus rien ne peut vous arriver, que la ligne est là qui vous attend. Le vent, quel vent ?
4 aller-retour de bonheur le long de la plage, rythmés par les encouragements des très nombreux spectateurs et bénévoles. Chaque mètre vous rapproche de Kenneth Gasque qui vous attend sur la ligne pour vous féliciter. Et vous explosez de joie ; I did it !!
Le lendemain, allez tôt faire une petite séance de thalasso naturelle à la magnifique Playa de Papagayos avant que des nuées de touristes ne l’envahissent puis le soir Kenneth Gasque (décidément très présent et impliqué) vous accueillera 1 à 1 dans la grotte de lave au Monumento al Campesino lors de la Awards Ceremony où vous attend un somptueux buffet de spécialités locales. Vous le remercierez pour sa somptueuse course puis lui jurerez que l’on ne vous y reprendra plus car vous n’avez pas oublié ce vent qui a failli vous rendre fou. Il vous regardera, un petit sourire entendu au coin des yeux…

[patrick campoy]

salut à tous
la tortue je pense éxactement la meme chose,j arrive à un age respectable ( 47 ans ),et j ai plus envie de prendre du plaisir que de rechercher une performance,donc pour moi le tri c est du plaisir ,un mode de vie je pense ,je nage je cours et je roule à l envie,je profite et savoure chaque moment,juste le plaisir d etre en bonne santé et d etre dehors d admirer de beaux paysages,et j espere bien continuer encore longtemps ...
amitiés PAT

[ironturtle]

Au plaisir de te revoir sur une course.

[lopapy]

Billet d'humeur.
Arrivé depuis peu dans cette discipline (je viens de la CAP), j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à pouvoir pratiquer 3 sports.
Après quelques participations à des courses, je me suis rendu compte que cette discipline était plus stressante que la cap: présence d'arbitres, règles strictes, importance du matos.(...)

J'écrivais déjà ce genre de lignes en 2000 sur l'ancêtre NG d'OLT...

Sauf que j'ai connu cet état d'esprit en 1995 et c'est pourquoi j'avais arrété le tri.

Mais cette évolution, tu l'a connu aussi en CAP.

Il me souvient les courses saucissons des années 80 ou juste la signature d'une décharge (et encore... pas souvent...) permettait de se présenter dans une CAP très sympa.
Aujourd'hui, ils sont moins nombreux les 10kms sympa et souvent c'est la gagne qui prévaut.
Alors l'ambiance s'est muté sur les trails plus cool a organiser avec une clintèle assez large, malgré les contraintes administratives qui sont venus s'ajouter d'années en années... (Certif, licence, etc...)

A Embrun, en 1995, j'avais aimé l'ambiance cool, type CAP/ultra, qui régnait dans le parc, mais les CD commençaient déjà à être gangréné par l'ambiance vélo car le drafting commençait à y être autorisé avec ses combines...

Quand j'ai refait Embrun en 2008, je n'ai pas retrouvé cette ambiance car Embrun est devenu un triathlon "normal" ou la perf devient plus importante que la balade.
Attention, on peut se balader à Embrun et y prendre beaucoup de plaisir, mais l'ambiance dans le parc n'est pas loin des ambiances CD.
C'est pourquoi je cherche les courses type Altriman ou là l'ambiance dans le parc est très convivial encore et ou face à la pente je suis face à moi même avec des paysages magnifiques.

L'option d'Ironturtle est aussi très intéressante, mais financièrement pas anodine du tout ! Cela me freine terriblement...


Sinon tu vas voir que déjà l'ambiance dans les trails a bien évolué, ceux ne sont plus les courses cool d'avant, l'argent arrive et certains tenant d'une pureté originelle commence aussi a toucher le jackpot. Il n'y a qu'à voir l'UTMB cette année qui est devenu une machine enôôôrme bien loin de la première édition ou les potes finishers faisaient figure d'aventurier du bout du monde.

Pour conclure, je suis revenu au triathlon car avec l'age, l'aisance financière est meilleure.
Je peux donc pratiquer ce sport qui est excellent pour la santé, alors que je commençais sérieusement à être usé par des années d'ultras...

LoPapy_kiha_dumal_avec_+de100kms_en_montagne...

[Frank]

Bonjour!
Certains se font plaisir en allant lentement et en profitant du paysage, d'autres en allant vite, d'autres en se dépassant eux-mêmes ou en tirant la bourre au copain de club, d'autres en utilisant du beau matos...
Je pense que nous trouvons tous autant que nous sommes notre plaisir dans des registres différents. L'important, c'est de bien le trouver et de respecter ceux qui n'ont pas forcément les mêmes goûts, tant qu'ils ne font pas chier.
A+!

[ironturtle]

[millke]

Bonjour!
Certains se font plaisir en allant lentement et en profitant du paysage, d'autres en allant vite, d'autres en se dépassant eux-mêmes ou en tirant la bourre au copain de club, d'autres en utilisant du beau matos...
Je pense que nous trouvons tous autant que nous sommes notre plaisir dans des registres différents. L'important, c'est de bien le trouver et de respecter ceux qui n'ont pas forcément les mêmes goûts, tant qu'ils ne font pas chier.
A+!

3000 % ok !
un autre aspect n'est il pas de se respecter soi-même voire s'aimer !?

[ironturtle]

Le problème c'est que chez le triathlète ça devient vite:

D'où le défilé de clones qu'on voit à T1

[Christian Robin]

Moi je n'ai pas accroché au triathlon et je trouve même ça assez désagréable (ambiance du parc à vélo, froid le matin...)
Mais je continue les trois sports car j'aime nager, rouler et courir. Je n'ai jamais aimé la compet.

Pauvre petite chatte! Si tu n'as jamais aimé la compét', qu'est ce que tu viens foutre sur un triathlon, même sur un "découverte", si justement nommé ?

1) quiconque s'aligne sur une compét a le secret espoir de gagner, même s'il sait qu'il prend 1 heure par le premier...Son challenge est autre: se battre contre quelques collègues qu'on finit par retrouver dans ses eaux, ou même se battre contre soi même. S'aligner sur l'EM,comme Ironturtle, du moins comme il le dit, avec un entraînement minimaliste pour flirter avec les délais est toujours un challenge: sinon, il n'a qu'à se taper la distance incognito à un moment qu'il aura choisi....la beauté des paysages de Lanzarote, il n'y a pas besoin d'être sur un IM même en dilettante, pour l'apprécier....
Si on y est, c'est qu'on cherche quelque chose...Toi même, cherche bien, petit bousier, quelle merde tu viens chercher dans un contexte que tu n'aimes pas!

2) L'ambiance du parc à vélo? Mais mon chat, on ne va pas s'embrasser sur la bouche ni se faire ou faire faire des pipes idem les départs serrés en natation: il ne tient qu'à toi de ne pas les subir: c'est de ne pas t'inscrire...Si tu es un peu ouvert aux autres, tu trouves toujours à amorcer une conversation à l'occase d'un prêt de pompe à vélo, de remontage d'un zip de combar...d'un "salut à un concurrent que tu as déjà croisé, d'un arbitre que tu finis par connaître, pas uniquement à cause des cartons...Certes, ce ne sera pas la communion intellectuelle comme entre Montaigne et La Boétie, mais déjà au dessus de la partouze dans un casier de dormeurs...
Je te donne un mini exemple: je viens de me péter un coude, et j'ai déjà reçu quelques condoléances de forumers, et aussi de triathlètes de clubs proches...je ne le cherchais pas,mais c'est ainsi...

3)Si quelques mecs se la pètent ou sont hautains, par orgueil,outrecuidance ( en décodé: se croire plus qu'on est...) ou par stress, on en fait rarement l'expérience, et les vrais "bons" sont rarement arrogants, pour peu qu'on se viennent pas leur baver sur les noix et qu'on se tienne à sa place.

Bref,j'arrive à 61 ans...j'ai eu cette année le grand plaisir de boucler Vendôme, le LD de l'Alpe et le CD d'Embrun, la grande déception d'être out pour St Jean de Luz, La Baule et Barcelone...la question n'est pas de pleurer sur la mauvaise ambiance ou l'eau froide, mais bien de deviner combien d'années Dieu, le Diable ou mes gènes vont m'accorder pour continuer à me fendre la gueule sur des triathlons..
"Enjoy, man", comme on dit en espagnol

[millke]

Le problème c'est que chez le triathlète ça devient vite:

D'où le défilé de clones qu'on voit à T1

Ce n'est pas cela pour moi s'aimer...
Je laisse à chacun le soin d'y réfléchir à moins de l'avoir déjà compris...