Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
super post bravo :
je suis très proche de Mathdock sans oublier les remarques très judicieuses de Papanzer
Les gars vous m'avez fait bien rire tant nous sommes proches
Mathdock, ce déroulé très intéressant devrait faire partie sans conteste d'un chapitre entier dans un bon bouquin de triathlon et traduit très bien à mon sens le cheminement intellectuel du triathlète "de base", espèce fondamentale qui fait la très grande majorité des athlètes .
Ainsi on sait en quelques lignes ,ce que l'on doit travailler pour trouver du plaisir dans ce sport si particulier où chacun cherche d'abord à se dépasser avant de battre les autres ( mis à part les champions)
mio je pense que si m'etais entraine mieux j'irai plus vite, que j'ai plus qu'a me sortir les doigts du cul pour me sortir au plus vite de cette merde dans laquelle je me suis foutu tout seul et pour laquelle j'ai meme paye et bousille ma vie de famille ces deux derniers mois.
kakadoi a écrit :Je pense:
'' mais quel est l'enfoiré qui m'a mis cette chanson merdique dans la tête ? "
genre le petit bonhomme en mousse qui revient pendant 3h.
Une bonne rengaine obsessionnelle !
remarquez: le ton de la chanson dépend fortement de la forme de l'instant.
Mathdok a écrit :avant: qu'est ce que je fous là ?
idem
au départ : aïe aïe aïe, ça va chier...
nat : je compte les respirations 2 temps "1-2-respiration... 1-2-respiration... 1-2-respiration water-polo"
Mathdok a écrit :vélo : comment ils font ces cons pour aller si vite ?
idem, mais surtout: eh merde j'aurais dû m'entraîner plus
cap : pourquoi je n'avance pas, et aussi 'tain encore xx kils...
Mathdok a écrit :tout le long : pourquoi je fais ce sport de merde ? c'est mon dernier tri et j'arrête.
à la vue des résultats : mouais, vivement le prochain pour faire mieux !
Du vécu pendant embrunman:
- la nat: ça fait 1h ou 2h que je nage?!
- le vélo: j'avance vraiment que dalle ... ah ben tiens mon pneu a l'air ramolli! je m'arrête pour vérifier la pression: ah ben non ça va, c'est juste que je me traîne
- avant l'izoard: je vais me les peller dans la descente
- après l'izoard: pas possible, il fait -1000!!
- col du pallon? pas long?!
- pendant le marathon: quelle est l'heure d'arrivée d'un marathonien qui coure 3.2km en 18'43 sachant qu'il marche à 4.4km/h pendant 21'' à chaque ravitaillement tous les 2km, que sa vitesse décroit linéairement de 1km/h toutes les 2h et qu'il s'est arrêté pisser 2 fois déjà .... et 34 dents à l'avant avec 25 dents à l'arrière ça fait quoi comme longueur-de-chaine-sur-l'izoard-avec-60-rotaaaattionsss minuttes (bug). Bon allez on s'en bat les ... on arrivera quand on arrivera
En Nat :" le lac est pas assez grand que t'as besoin de me taper sur la tête???"
Vivement le vélo....
En vélo : "bon au prochain kil je prends le gel et je pense à bien boire........." , 10km plus loin "après la montée, je prends le gel et je bois pour être bien à pied".........a T2, "bon ben je laisse, le gel ici. Et m..... mon bidon est encore plein"
En course à pied : "Y ma fille qui m'attend au prochain virage, je peux pas laisser ce gros devant moi..........c'est peut être son premier tour??? On sait jamais , je double!!!!!""
au 5km : " ça va bien aujourd'hui" au 7km : "d'où il me redouble le gros!!!!!!!!!!! )))
Pour la natation : si il y a un requin ne vient pas me manger. Par contre, je serai content de voir une tortue/raie ou dauphin.
En vélo : je suis dans un rythme de musique beach boy , et je pense à mes soirées de fêtes
Pour le Run courir à la bonne allure avec madame
J'ai justement écris un "petit" compte-rendu de ma course à Zurich qui est en fait une introspection alors je pense que ça peut intéresser les lecteurs de ce post.
J'avertis juste que ce récit était, à l'origine, destiné aux adhérents de mon club donc n'y voyez surtout aucune prétention de ma part à quelque niveau que ce soit ; j'aimerais juste le partager avec vous mais conçois d'avance que ça peut en gaver plus d'un.
Je posterai un chapitre par jour par ce que c'est un peu long, bonne lecture.
Chapitre 1 : la guerre psychologique
« Do you know the way to the briefing ? »
Un triathlète est facilement reconnaissable, même en plein centre ville de Zurich.
Il a les jambes rasées et porte des vêtements techniques, celui-ci est italien mais on arrive à se comprendre et il m’indique le chemin pour arriver au village IRONMAN.
Il pleut ce vendredi, ils annoncent le même temps pour demain et un peu mieux pour dimanche, ce qui ravit la plupart des concurrents et notamment Dom.
Effectivement, la température de l’eau est vraiment limite pour le port de la combinaison alors la pluie est la bienvenue pour refroidir un peu le lac.
On se retrouve avec Dom, François, Emilie, Fabien et Sophie pour le briefing en français où l’on n’apprend pas grand chose et ensuite, on va récupérer nos dossards.
Un petit tour dans les stands où Emilie a repéré un porte-bidon blanc, une paire de lunettes, des chaussures de vélo …François marche 10m devant en gardant bien sa carte bleue en sécurité !
On se retrouve le soir pour la « welcome party », histoire de partager un bon dîner, de s’imprégner de l’ambiance, de visionner le film de l’édition 2009, la pression monte.
Le lendemain, on dépose les vélos au parc à vélos après avoir roulé 10min pour s’assurer que tout allait bien et pour se dégourdir un peu les jambes. Ce moment est un peu solennel, on laisse sa monture et on sait qu’on la retrouvera le lendemain pour le jour J.
Cette dernière journée est psychologiquement difficile à gérer. On n’a jamais été aussi près de l’évènement alors on est envahi par les doutes.
Est-ce que je suis prêt ?
J’aurais pu nager un peu plus ces derniers temps … en me levant davantage le matin pour les séances à 7h.
Je n’ai pas énormément de km à vélo, 3600km depuis janvier. J’ai fait de bonnes sorties mais la cyclo de 160 km, transformée en 120 km à cause d’une crevaison me reste en travers de la gorge !
Je n’ai fait que 6 sorties longues à pied avec 2h20 pour la plus longue, ça me semble léger.
J’essaie de balayer tous ces doutes grâce à la bonne gestion de ma forme ces derniers temps, grâce au mental dont j’ai fait preuve durant mes entraînements-clé et grâce à l’expérience de Roth l’an dernier.
Cette guerre psychologique avec moi-même consiste à faire le yoyo entre l’envahissement de doutes, c'est-à-dire la remise en question de mon potentiel et avec ma volonté de bien faire les choses, c’est à dire de me persuader d’être fort. Bien sûr, j’essaie de relativiser l’évènement en me disant que je ne suis pas ici pour la gagne ou qu’il y a des choses plus graves dans la vie mais, ne nous voilons pas la face, ne pas être à la hauteur de mes ambitions serait un échec. Et, quand on s’aligne sur une telle épreuve, on a forcément un peu d’estime de soi alors il faut que ça marche !
Aussi, cette gymnastique psychologique a forcément des conséquences sur les sensations physiques que l’on éprouve.
Les jeunes diraient qu’on est « 2 de tension », on est tout mous, tout engourdis, bons à rien.
On mange des pâtes et on boit du malto depuis 3 jours et on est inhabituellement inactif alors j’ai l’impression d’être gros et sans énergie.
Dire qu’on doit faire un ironman demain !
Les sensations seront-elles au rendez-vous ? Vais-je pouvoir évoluer à mon niveau ? Est-ce que ça va être une journée calvaire ? Des ennuis mécaniques à vélo vont-ils me pourrir ma course ?
Bref, demain, j’aurai toutes les réponses à ces questions.
Je prépare mon sac minutieusement en pensant à tout ce qui est nécessaire pour passer une journée de sport. Comme pour le dépôt du vélo au parc, cet instant est particulier puisque je sais que, par exemple, la prochaine fois que je prendrai ma ceinture porte-dossard, ça sera pour me présenter sur la ligne de départ.
Maintenant, il va falloir trouver le sommeil puisque une longue journée nous attend demain. Je relie une dernière fois tous les sms d’encouragement que j’ai reçus de la part des copains de club, de la famille et des amis, ça fait du bien et ça met aussi un peu la pression, faut que je sois aussi à la hauteur de leurs attentes.
moi je matte des culs, des concurrentes, spectatrice, surtout quand il fait chaud, je matte les seins, les tétons qui pointent, et
j'imagine tout ce que je pourrais faire avec mon zizi... ^^
herminator a écrit :moi je matte des culs, des concurrentes, spectatrice, surtout quand il fait chaud, je matte les seins, les tétons qui pointent, et
j'imagine tout ce que je pourrais faire avec mon zizi... ^^
espèce de détraqué sexuel
En fait non !Tu es simplement le digne représentant de l'espèce humaine, à savoir un obsédé sexuel
Regardez nos cousins les singes. Ils ne se sont pas embarassés de tout un protocole avant de niquer
c'est exactement ça !!!!
ne vient pas me manger. Par contre, je serai content de voir une tortue/raie ou dauphin.
Si oui t'as pas tout donné (sur la course einh)