Le sommeil

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
Gege la Du-A-thlete
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Le sommeil

Message non lu par Gege la Du-A-thlete »

Hello,
J'ai fait un triathlon l'autre jour. C etait un dimanche, on en a eu pr 7h de voiture le vendredi. La nuit de vendredi et samedi, jai a peine dormi 5h chaque fois et malgre tout, jai fait une super course... (non en fait pas super... :roll: ) Je vous explique:
J'ai fait un natation a mon niveau habituel, jai roule a du 36km/h de moy. (pas mal la fille hein! :wink: ) ce qui est ma meilleure moy. dans les montagnes ( :P haha non jdeconne, cetait on ne peut plus plat) et puis en fait jai souffert de deshydratation en course a pied (Jai chope deux IV's a l arrivee)
Mes questions sont (car oui je sais, je ne suis pas tres claire dans mon explication)
- Est-ce possible que la fatigue te fasse faire une bonne course? Je pense a ca surtout que parfois le lendemain d une soiree qui s est finie a l aube, jai souvent des puls plus basses que la normale... Et apres avoir fait cette course, je me pose vraiment des questions.
- Est-ce possible que jai rate ma course a pied a cause de la fatigue a la place de la desydratation?

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GéGé Heinen
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lévrier du 16

sommeil

Message non lu par lévrier du 16 »

salut,
comme toi j'ai parfois constaté qu'un réveil matinal un peu "la tête dans le cul" laissait place certains jours à une super séance ou à une bonne course. Dur à comprendre !
par contre je peux te dire que j'ai souffert 2 fois de déshydratation en course à pieds sur CD, et c'est fatal en fin de course, tu perds tout ce que tu veux.
à plus
Gros BEN
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Message non lu par Gros BEN »

Meme constatation que j'ai eu avec plusieurs autres jeunes. Les lendemain de teufs ou voir de nuits blanches, on réalise de très bonnes performances. C'est à la suite d'une nuit de 3heures que j'ai fait ma meilleure longue sortie (130km à jsais plus trop combien de km/h mais j'étais pas fracass)
Par contre il est sur que l'on doit faire encore plus attention à la déshydratation et aux blessures...
Je vais me renseigner sur le sujet...
Tu fais du triathlon? C'est pas le sport où ils finissent tous en rampant???
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Thierry *OnlineTri*
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Message non lu par Thierry *OnlineTri* »

Petite expérience personnelle: il y a qq années j'ai profité de la baisse de volume d'entrainement pendant ma semaine d'affutage avant ma course principale pour augmenter mes activités sociales et par conséquence de dormir moins que d'habitude.

Le jour J, j'ai fait une très bonne perf vélo (pour moi en tout cas) cependant malgré une section à 14% mon coeur n'est jamais monté au dessus de 177 alors qu'à l'entrainement je taquinais facilement les 200 dans cette section. En cap, mon coeur était bloqué aux alentours de 160-170 mais mes sensations étaient celle d'être au max!

Deux impressions contractoires donc à la fin de la course:
- En terme de sensation j'ai eu l'impression d'avoir tout donné.
- En terme de rythme cardiaque c'était comme un entrainement super cool, ceci dit même les jours super cool je n'ai jamais pu grimper cette cote sans dépasser les 177...
- En terme de perf pure je pensais pouvoir faire qq minutes de moins sur ce parcours mais j'étais pas trop mécontent (faut dire que je partais de loin).

Mes conclusions:
1- Si j'avais fait un entrainement ce jour là en me fiant à mon rythme cardiaque j'aurais explosé tous mes chronos...
2- Je n'ai pas réalisé la course optimale que je désirais et je ne m'en serais peut-être pas appercu sans mon cardio.

Voici quelques articles intéressants sur le sujet.

Privation totale de sommeil et performance physique (étude de l'effet d'une nuit blanche)

En anglais:
Just how crucial is a good night's sleep before a major event? (on peut y lire que l'impact du manque de sommeil varie enormément d'un athlète à l'autre et que certains sont en effect meilleurs en état de manque de sommeil!)
Sleep Deprivation Can Hinder Sports Performance

Pour répondre à ta deuxième question gégé, c'est clair que la deshydration joue un rôle adverse sur la performance! Tu as sans doute cumulé les deux...

T.
Gege la Du-A-thlete
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Message non lu par Gege la Du-A-thlete »

Merci pr les liens! jaime bien le site en anglais http://www.pponline.co.uk/
Ya bcp de reponses a bcp de questions!
GéGé Heinen
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Rodolphe [Onlinetri.com]
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Message non lu par Rodolphe [Onlinetri.com] »

Ce n'est pas le nombre d'heures de sommeil qui influence la performance du lendemain au cours d'une soirée mais plutot la nature et le nombre de verres bus aucours de celle ci :wink:
c'est l'avant dernière nuit qui importe - pas la dernière.
RD
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René
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Le sommeil

Message non lu par René »

Pendant toute ma "carrière" cycliste, mes entraîneurs succéssifs n'ont eu cesse de m'inculquer que c'est l'avant-dernière nuit qui précède l'objectif qui est essentielle. Et je l'ai constaté à de maintes reprises (le sommeil de la veille étant pas mal perturbé par la pression et le stress) j'ai fait des places ou gagné des galères de courses en ayant dormi la veille qq heures d'un sommeil très agité. Donc hormis la sensation d'être "dans le coma" au lever, après la douche et une bonne alimentation la performance peut être au rdv.
DV

Message non lu par DV »

Je confirme d'expérience le dernier message : en termes d'heures de sommeil, c'est la nuit de l'avant veille qui compte ; pas celle de la veille. Cela est bien connu des entraîneurs dans tous les sports.

Si tu es dans un bon état de forme général et reposé, et si tu dors bien la nuit précédent la veille de la course, tu peux dormir très peu la nuit précédent la course et ne pas être fatigué. Mal dormir l'avant-veille et bien dormir la veille, aboutit souvent à une mauvaise course.

A toi de tester.
Invité

Message non lu par Invité »

C'est clair que c'est la nuit de l'avant veille qui compte. D'autant plus que souvent ce n'est pas la nuit de la veille de la course ou nous dormons le mieux: énervement, stress... :oops: Malheureusement, pour beaucoup d’entre nous, en raison de nos horaires de cours ou de travail, nous ne pouvons pas nous entraîner ou dormir aux heures idéales. Il semblerait que la connaissance et l’utilisation de ces moments idéaux pour s’entraîner ou dormir serait soi-disant un élément pouvant améliorer nos performances.
Tout le monde s’accorde à dire qu’il existe deux périodes optimales pour l’entraînement et la performance, et qu’une pour le sommeil, à laquelle peut s’ajouter une sieste en début d’après-midi. De 21h00 jusqu’au réveil naturel, c’est le moment optimal pour dormir puisque les mécanismes physiologiques du sommeil sont prédominants. La durée de sommeil optimale est très variable d’un individu à l’autre et peut aussi varier chez une même personne selon différents facteurs. Par contre, un besoin de 9 à 10 heures de sommeil est très fréquent chez les athlètes. Une première période optimale pour s’entraîner se présente entre environ 9h00 et 13h00. Le début d’après-midi est une période propice pour accomplir certaines tâches moins exigeantes, et peut-être faire une petite sieste pour ceux en manque de sommeil où en ressentant le besoin suite à un entraînement intense. Une seconde période optimale d’entraînement suit entre 15h00 et 19h00. Après cette heure, le corps demeure dans une période de performance potentielle jusque vers 21h00 et nous l’avons tous vécu, nous avons du mal à nous endormir après un certain niveau d’activité physique durant cette période :evil: .
En considérant les deux périodes optimales de performance et d’entraînement, on arrive tout de même à un total de 8 heures par jour propices à l’entraînement ! :P Cette durée est habituellement suffisante pour l’entraînement, particulièrement avec l’évolution actuelle des recommandations pour accorder beaucoup plus d’importance à la qualité qu’à la durée des entraînements. Il est donc souvent possible d’utiliser une partie de ces périodes de performance pour d’autres activités : le travail, les études, les repas, les sorties entres amis et faire la fête... 8)

LP

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